Buldonix souriait à ses convives, mais en son fort intérieur, il était plus sombre que jamais...
A sa table se trouvait les hauts dignitaires Phocéens de Massilia, le vieux Roi de Lugdunum et quelques notables sans importance issus de la noblesse d'Alesia.
- Mes amis, dit Buldonix, je bois ce soir pour sceller à nouveau notre alliance ! nos trois cités ont sû se doter d'une armée pour repousser leurs ennemis au cours des trois longues années de guerre qui viennent de s'achever. Nos cités ont comrpis que pour lutter contre les grandes factions, il fallait rester unis ! Je porte mon verre en éspérant que le siège de Massilia sera vite levé pour en finir avec les romains comme nious avons chassés les barbares.
Les notables de Massilia levèrent leur verres à l'évocation de leur cité, Buldonix reprit son discours
- Vous me connaissez, vous savez que je n'ai d'autre ambition que de lutter pour notre liberté, mais la guerre coute de l'argent, et cet argent nous fera vite défaut. Or les autres cités neutres ont presque toute refusée de payer le tribut que je leur demandai, nous supportons seuls la charge des armées qui défendent toute la région ! c'est simplement impensable.
Déjà, mes guerriers se plaignent d'aller mourrir loin de leurs familles.
J'ai donc décidé de ne plus porter secours qu'à ceux qui seront capabe d'en faire autant pour moi, et comme seules nos trois cités ont fait l'effort d'équiper un général, notre alliance est désormais la seule valable pour la gaule. Toutes les autres cités sont dorénvant abandonnées à leur sort...
Tous les convives respectèrent un long silence, sachant que cette dernière décision scellait la fin de nombreuses cités libres.. Mais qu'elle renforçait par la même occasion la force de leur propre liberté