Déclaration de guerre

Le soleil rasant du soir délivrait un panel de couleur orangé sur les murs de la cité.
Les hautes murailles étincelaient sous cette lumière pourtant douce et agréable à regarder.
Au loin à l'est vers les montagnes du haut karabagh la nuit tombait.
La lumière du soleil diminuait sur Sinope mais éclairait une des vastes et riche pièce du palais impériale.
Des hommes relativement agé était de part et d'autre d'une table, présidé par un homme d'âge mur, l'Empereur.

Les conseillers parlaient de tout et de rien, des taxes, des levées d'armées, de la présence de brigand mais surotu de politique et diplomatie. Cette discussion animé fut interrompu par l'ouverture d'une porte sur le coté. l'homme entra, s'excuse de son retard au près de l'assemblé réuni.
Puis demanda le silence à tous, il était détenteur d'une nouvelle importante pour le frêle équilibre de l'échiquier.

L'Empereur intrigué le regarda et lui imposa de parler.
Chose qui fut immédiate.
-Semble t'il que plus loin au nord-ouest bien au dela de nos frontières.
Une guerre a été déclarée, les forces des peuplades de l'ouest se sont avisées de s'attaquer aux nomades qui vivent à nos frontières.


La nuit avait envahi la ville, et l'agitation journalière d'une cité tel que Sinope se réduisait.
Bien sur la vie quand a elle continuait, les gens se regroupant chez les débiteurs de boissons fortes.
Mais là haut dans ce palais, l'alcool ne coulait pas à flot, et l'agitation de la journée n'avait jamais rompu. Le même sujet les entretenait depuis le début de la soirée.
L'Empereur parla, les autres saluèrent, la discussion se termina et le calme s'instaura dans les couloirs et pièces du palais.


Le lendemain au petit matin, les portes de la ville s'ouvrirent, déversant des cavaliers sur la plaine entourant la cité. Les jours passaient et chaque cavalier accomplis sa mission comme il leur avait été ordonné.
Les gouverneurs des cités Perses ainsi que du royaume de Grèce sans oublier les généraux reçurent les premières consignes.
La nation grecque serait d'ailleurs fortement mobilisée pour l'action à entreprendre.

Un fort vent d'ouest soufflait dans les steppes septentrionales, une odeur de brulé et de mort emplissait l'air.
En remontant le vent on pouvait voir des flammes éclairées le ciel. Et plus proche du sol, des femmes, des enfants, des vieillards et des cavaliers marchaient vers l'est cherchant un abri pour la nuit ou pour la vie.
La colonne de réfugié était longue, une marée humaine se regroupant et venant des villes et village de l'ouest pour échapper à leurs prédateurs à visage humains.
Mais que fuyaient-ils ? Une horde d'homme en armes s'avançaient inexorablement à l'encontre des murs de 2 des cités de l'empire tribal.
Ces hommes massifs, certains torses nus, d'autre s'étant peints sur le corps des symboles cabalistiques avançant et tuant toute opposition sur leur passage.
Voila ce qui était la cause de la peur des peuples des steppes.
Du haut des murs d'une cité tribale, on pouvait voir une immense forêt à l'ouest.
La calme habituel du domaine fut rompu.
D'abord les oiseaux quittèrent précipitamment leur refuge, puis se fut le tour des animaux eux mêmes, qui se jetaient délibérément vers un endroit moins agité.
Les hommes sur les murs restaient silencieux et c'étaient préparés au pire quand la nuée déboula de la forêt en grognant et criant leur cri.
L'affrontement serait imminent et fatal pour un camp.

La colonne s'était agrandie au fil des jours, rejoint en chemin par des villageois amaigris. Objectif la capitale tribale.
Les tribus n'étaient pas les seules en mouvement, commerçant Perse et grec ainsi que romain devaient les zones de guerre.
Et c’était retrouvé dans cette colonne sans fin.
Sans fin pas tout à fait la mort se faisait ressentir plus fort chaque jour, entraînant les plus faibles encore et encore.
Mais pourtant une seule règle était de mise marche ou crève.
Inlassablement tous avançaient, avançant par monts et vallées et enfin.
Après une marche longue de plus d’une lune, ils arrivèrent en vue de leur sauveur de toujours.
L’armée gardant les richesses de leur empire.

L’ambassadeur Perse à la cour des tribus, décida de quitter les lieux et avec lui suivraient tout les perses actuellement dans la capitale.
Le voyage vers Sinope pouvait commencer. Après avoir traversé la mer intérieure, ils purent voir au loin sur la côte sud les premiers indices du port de Sinope. Bientôt ils seront sauvés et l’émissaire pourra demander audience à l’empereur.

La petite flotte composée de réfugié et de commerçant débarqua, un groupe partant directement en direction du palais.
Et dans la salle du trône tous étaient déjà au courant de ce qui c’était tramé à l’ouest.
La confirmation qu’ils attendaient, amena des cris de guerre dans les couloirs du palais.
Et une nouvelle horde d’estafettes quitta les lieux pour rejoindre les armées de l’empire et intimer l’ordre de marche.

Les généraux stationnés en Grèce reçurent leur ordre de mouvement.
Les campements qui c’étaient transformés en petite ville furent démontées.
Et les 4 armées de défense de la frontière Grec se mirent en branle vers une seule direction le nord.

Déjà le peuple grec redoutait de voir leur garnison protectrice partirent avec, pourtant rien ne se produisit.
Les garnisons avaient été renforcées, et aucune d’elle ne prit la route du nord.
Le peuple alarmé car il y avait de quoi s’alarmer pour eux, vit au fil des jours que rien ne changeait.
Eux qui avaient été habitué sous le règne de leur ancien roi à voir un empire affaibli et des garnisons qui avaient peine à se protéger des bandits et autres ennemis intérieurs voyaient en ces jours, une armée forte, des garnisons comme ils n’en avaient jamais vu.
Le moral affaibli des premiers temps se transforma alors en allégresse de voir leur splendeur d’antan revenir enfin.

Les armées de l’alliance Perso Grec arrivèrent enfin en vue de leur objectif principal, les 2 villes frontière de l’empire des tribus.
Le casus belli était fait et rien n’y personne ne pourra le changer dorénavant.

Pour la gloire de l’empereur et de son empire et du peuple Perse.
Tel fut les mots dit par l’un des généraux à ses hommes quand ils stationnèrent non loin de la ville.