La Noble Civilisation du Royaume Oriental Séleucide

Minnagara ... enfin !

Après avoir pris la tête de ses troupes pour repartir à la conquête des territoires orientaux de l'ancien Empire de Seleukos, le Roi Torei Enki connut maintes résistances et révoltes de la part des populations conquises. Quelques gouverneurs locaux ne comprenaient pas la vision qui imprégnait l'esprit du Roi.

Certains tentèrent même de se proclamer indépendant alors qu'ils avaient été intégré sans heurts significatifs au sein du Royaume renaissant.

Mais aujourd'hui, ces résistances avaient été anéantis, les populations satisfaites. Et le Roi regardait sereinement les murs de la cité de Minnagra, dernière cité à résister à sa volonté. Résistance qui allait être définitivement supprimée lors de l'assaut prévu au petit matin; son heure favorite alors que les hommes ont encore le poids de la nuit dans leur esprit.
Une dernière prière aux Dieux, et son valet entra, portant difficilement l'armure à son maître.
Les officiers attendaient déjà dans la tente d'Etat Major, pour une dernière rencontre avant l'Halali sur les faibles palissades de la cité adverse.
Demain soir, les troupes festoiraient dans les ruines de la cité, au milieu des compagnes des morts.

Son allié serait content. Le Roi pourrait tenir sa promesse enfin.

- Général Nabuchosar! Où en sont les hommes avec les béliers ?
- Ils sont prêts mon roi, ils n'attendent plus que vous.
- Bien ! Donnez l'ordre à chacun de se fourbir leur équipement, je veux l'armée en ordre de marche pour ce soir, nous profiterons de la nuit pour avancer sur les dernières coudées, avant l'assaut final.

Oct 17 BC, quelque part dans les dunes d'Omana.

- Lieutenant ! Réveillez les hommes ! Une troupe du Pharaon nous fait face, malgré l'avantage. Nous n'allons pas leur laisser le plaisir de rentrer chez eux sans gloire. Le général s'esclaffa.

En mouvement, le sable engloutira bientôt ces morts en sursis. Les Kemrit seront déçus de ne pas ramener leurs corps sur leurs terres.

Le capitaine Al'amahri des forces égyptiennes de l'armée d'Orient le savait : ils avaient été trop loin. Le nuage de poussière qui s'avançait lentement vers eux n'était pas une tempête de sable.

Les troupes Séleucides avaient traversé la mer.

Courageusement, ils marchèrent dans le désert pour intercepter la troupe adverse. Il lui fallait bloquer le passage en se placant en protection de la petite cité d'Omana.

Et les égyptiens se cachèrent parmi les rochers pour surprendre l'ennemi.

Mais celui-ci avait surpris les mouvements adverses. Et le jeune général a qui était confié la première incursion avait placé ses archers en rideau de son infanterie.

L'égyptien recula tout en harcelant les ailes de l'armée séleucide et notamment l'aile droite, moins protégée des flèches.

Mais l'égyptien n'avait aucune chance. Les archers Séleucides étaient trois fois plus nombreux qu'eux et à peine moins bon.

Trop de pertes. L'égyptien tenta alors de causer le plus de perte chez l'ennemi et fit charger son infanterie. Mais le séleucide avait prévu cette charge désespérée et fit sonner par deux fois la contre charge qui stoppa net les combattants adverses alors que ses archers reculaient dans le même temps.

Très rapidement, les troupes égyptiennes virent leur fantassins perdre pied et prendre leur jambes à leur cou, devant le nombre des adversaires.

Leur seule victoire fut qu'il y eu suffisamment de survivants pour espérer rapporter la nouvelle à la cité. Les séleucides avaient débarqué !

Ceci n'était que le premier affrontement d'une guerre meurtrière ...

Les séleucides avaient anticipé la retraite de leur ennemi Egyptien.

Les fuyards suite à leur débandade le long de la côté furent immédiatement rattrapés quelques chevauchées plus loin.

Les égyptiens, entourés se retranchèrent dans les rochers. La mort pour eux s'annoncaient sans pitié.

Il ne leur restaient plus qu'à prier leurs Dieux.

Patients, les Séleucides se préparèrent à terminer le travail.

Chronique de la Campagne d'Arabie :

Terre D'Oman, Août 16 BC.
Dans le désert brûlant, dans la campagne aux environs d'Omana., les Séleucides avaient divisé leurs forces autour de la cité, l'isolant ainsi des restes du Royaume Egyptien. Mais l'Egyptien était déterminé. Rassemblant les troupes fraîchement formées, ragaillardies par une ration de bière pour chacun des hommes, le général Egyptien décida de provoquer le combat en faisant une sortie. Il espérait ainsi libérer la cité du joug Séleucide.

La bataille s'annonçait difficile pour les deux parties. Des troupes peu expérimentées des deux côtés: de l'infanterie de ligne et des archers en masse. Une bataille constituée de régiments d'infanterie exclusivement. La stratégie à employer serait simple, elle ne permettrait peu de mouvements complexes.

Au petit matin, les deux armées se firent face. Les archers engagèrent le combat rapidement. Le général séleucide analysa la situation : trop peu d'archers pour espérer emporter le duel. Il décida de donner la charge, espérant bénéficier d'un nombre de combattant en sa léègère faveur, d'autant qu'il bénéficiait de deux unités de phalanges formées à partir des populations perses, récemment conquises.

L'Egyptien supporta la charge, mais le général égyptien fut imprudent, sûr de l'emporter, celui-ci décida d'assaillir l'adversaire par le flanc gauche. Bloqué et saisi à la gorge par les troupes d'infanterie séleucide, sous le tir des javelots, le général Egyptien fut terrassé.
Les troupes égyptiennes, pour beaucoup encore novice, tournèrent les talons.
Le général Séleucide fit donner la poursuite, alors que ses troupes étaient pour certaines encore en conflit. L'erreur fut fatidique.
L'égyptien, dont certains fuyards furent galvanisés héroiquement par leurs officiers se retournèrent, s'appuyant sur les quelques régiments encore vaillants qui retenaient les troupes de corps à corps Séleucides. Les derniers régiments d'archers Egyptiens reprirent alors le combat, noyant l'adversaire sous une pluie de traits alors que celui-ci peinait à tenir le duel.
Les Troupes Séleucides fuirent de toutes parts et beaucoupr furent rattrapées par les derniers survivants Egyptiens.

Les Troupes de Pharaon pourraient fêter cette victoire. Mais quelle victoire !! Au prix de quel bain de sang l'affrontement avait été remporté.

La victoire avait un goût de défaite pour l'égyptien dont la cité était sous le menace d'une deuxième armée, intacte.
Lé défaite Séleucide avait un goût de victoire, sanglant certes, mais un goût de victoire quand même.

Chronique de la Campagne d'Arabie :

Assaut sur Omana.
La journée s'annoncait froide en ce mois d'hiver.
L'armée séleucide, constituée de jeunes troupes mènerait l'assaut sur Omana. Les engins de siège avaient été montés durant le siège de la cité. Ce jour, les tours d'assaut s'élanceraient sur les murailles de la cité qui tomberait comme un fruit mûr. Le combat serait rude, mais les défenseurs trop faibles pour tenir le choc devraient se rendre ou mourir...

La bataille fut âpre mais brève.
Les troupes s'élancèrent à l'assaut des murs, tel le sable s'inscrustant partout sous l'action du vent. Le choc fut brutal, les défenseurs surent faire payer le prix aux assaillants, mais le nombre des attaquants fit la différence.
Une pluie de traits eu raison de leur détermination.
Cette nuit là, le général Séleucide, fêta dignement la capture de la ville avec les héros de cette bataille, reconnaissant devant tous leurs valeurs. Les hommes encouragés par cette démonstration firent honneur à leur général qui leur permettait enfin pour la première fois depuis plusieurs mois de profiter de quelques semaines de repos.

Mais dans la nuit, une ombre se glissa hors des murs, après avoir assommé une sentinelle. Les armées de Nektanebo devait être informé de la prise de la cité. Sous les attributs d'un paysan, nul n'aurait reconnu le fils d'un riche courtisan de la cité...

Cependant le général Séleucide n'était pas dupe. Cette prise n'était que la conclusion d'une première étape. Pharaon avait envoyé deux corps expéditionnaires afin d'anéantir l'armée Séleucide. Les mois à venir semblaient incertains et douloureux.
Il lui restait peu de temps pour reconstituer ses effectifs.

Chroniques de la Campagne d'Arabie : Mai 15BC.

Les armées de pharaon avaient remonté la route menant à Omana, mais l'armée du sud, menacé par des cavaliers Séleucides n'avait pu effectuer la jonction avec l'armée progressant sur la côte qui rencontra de son côté son homonyme Séleucide.

Les deux armées s'affrontèrent. Les archers firent des ravages dans les deux camps, mais les Séleucides bénéficiaient d'un avantage : de l'infanterie de ligne qui tombèrent sur les archers afaiblis, secondés par de la cavalerie.

Le résultat de la bataille fut sans appel. Des pertes très importantes ches les Séleucides; un massacre chez l'Egyptien.

Un premier assaut d'une longue série venait de se terminer en faveur des orientaux.

Le prochain s'annonçait déjà terrible.

Chroniques de la Campagne d'Arabie : Juin 15BC par l'Historien Royal Kaliguléus Sesnéaros


- Les fuyards de l'armée égyptienne étaient en vu. Les soldats Séleucides victorieux avaient rattrapé leurs adversaires vaincus précédemment !!
Ceux-ci, coincés sur une bande de terre le long de la côté, n'avaient plus qu'à défendre chèrement leur vie. Une poignée d'hommes espéraient emmener avec eux de nombreux ennemis.
Côté Séleucides, on savait l'ennemi acculé. Les hommes fourbirent leur équipement; soulevèrent leur bouclier pour se protéger des traits adverses, les archers bandèrent leur arc et décochèrent une première salve dévastatrice.
Une boucherie se déroulait.

- Par ailleurs, les éclaireurs Séleucides informaient leurs généraux : la seconde armée sur ce front reculait, récupérant visiblement de nouveaux effectifs arrivés fraîchement en renforts. Cette armée serait bientôt au complet, prête de nouveau à combattre.

- Enfin, l'armée Egyptienne venue du Sud de l'Arabie était toujours harcelée par les cavaliers archers. Sa progression s'en trouvait nettement ralenti.

- Bonne nouvelle, Haut Roi. Les bâtisseurs ont terminé de reconstruire les défenses de la cité d'Omana !! Nous sommes enfin prêts à accueillir les Egyptiens s'ils souhaitent en payer le prix !

- Continuez le débarquement des renforts, nous en aurons besoin. Pharaon souhaite s'enliser dans une guerre de position, comme il l'a fait autrefois sur les terres autour de Carthage et Tarsus. Nous lui accorderons ce plaisir. D'autant que le Magister de Pharaon a également été le nôtre. Nous avons conscience de ces qualités de meneur d'hommes, nous saurons en apprécier la valeur.

L'Historien s'en retourna à son pupitre, satisfait et rassuré par son Haut Roi. Le peuple serait content de cette victoire.

Chroniques de la Campagne d'Arabie :par l'Historien Royal Kaliguléus Sesnéaros.

- Monseigneur ?
- Hum...
- Il semblerait que Pharaon a des généraux fourbes ou lâches.
- Pourquoi dis-tu ceci, mon ami?
- Les troupes stationnées Egyptiennes se massent aux frontières, mais ne semblent pas vouloir faire une incursion alors qu'ils sont déjà fort nombreux.
- Ce n'est rien mon ami, ils attendent des renforts. Ils croyent qu'ils nous surpasseront avec plus de troupes. Alors que l'excellence fait tout.
Pharaon est un bon général. Je n'en dirais pas autant de tous ses généraux.
Ne t'inquiète pas mon ami, L'éléphant se gausse de la vipère à corne et encore plus du Cobra femelle qui orne la couronne de Pharaon.

Le Roi esquissa un petit sourire. Le piège se refermait. Les troupes se rencontreraient d'ici quelques mois. La région serait secouée par le choc entre les armées.

Déjà les armées fourbissaient leurs armes. Les éclaireurs des deux camps étaient loin d'être inactifs.

Mai 12 BC, dans le désert de Garana.


Les troupes du Roi Torei Enki avait repris leur marche sur l'ordre de leur seigneur.

4 armées au grand complet s'avancèrent vers la cité de Garana. Les éclaireurs étaient formels, 2 armées les attendaient de pied ferme devant les murs de la petite cité du désert.

Cette campagne s'annoncerait rude, d'autant que l'ennemi n'était pa sné de la dernière pluie. Tous les hommes seraient utiles pour prendre ce havre de fraîcheur au milieu de ce désert brûlant.

Les généraux gardèrent le cap en suivant la piste, se préservant un espace le long d ela côte pour manoeuvrer si besoin.

L'ennemi était au courant des mouvements de nos armées; il choisit de tendre un piège en "libérant" le passage de la cité.
C'est là que les généraux Séleucides montrèrent leur sagacité et divisèrent leur troupes afin d'engager les deux armées Egyptiennes.
L'ennemi se battrait à près de 1 vs 2. La chance était aux côtés des hommes du Roi Torei Enki.

Chacun tenta d'amener l'autre sur un terrain à sa convenance...

Pendant ce temps, quelques régiments firent le siège de la cité. L'ennemi était bloqué dans la région.

Quelle serait la réaction de Pharaon?