La Libération de l'Espagne

Les armées avait franchi la frontière depuis l'aube et marchaient d'un pas régulier et sans relâche, fantassins espagnols, mercenaires numides et réguliers carthaginois côte à côte.
C'est alors qu' une centaine de paysans arrivèrent, parmis eux, quelques-uns des conjurés qui se rendirent en territoire punique pour demander de l'aide. Les civils étaient remplis de joie et pleins d'espoir en voyant les troupes puniques répondre à leur appel. Ils amenaient avec eux des vivres, des outres de vin, du foin pour les chevaux et du blé pour les hommes. Ils firent au général un compte rendu de la situation et lui indiquèrent les distances et la nature du terrain qui le séparaient des objectifs. Ils souhaitèrent la faveur des dieux aux soldats
et louèrent trois fois le nom de leur Chef.
Bientôt, le Général ordonna une halte, la cité de Grandimium était en vue.

Ce matin, un premier accrochage avait eu lieu, à quelques milles de la cité de Grandimium. Un simple unité de peltastes locaux levés, mal équipés, inexpérimentés étaient envoyés au suicide face à notre armée. Une charge de cavalerie fut lancé contre eux et dispersèrent les malheureux. Pourtant, après avoir perdu les deux tiers de leur contingent, ces fous persistaient à barrer la route. Quel sort plus terrible leur avaient on donc promis pour qu'ils restâssent ainsi à nous défier?
Leur avait-on pris leur famille ou leur village en otage pour agir ainsi en pauvres diables desepérés?
Etait-ce donc là la tactique de ces Barbares germains?
Suite à cette boucherie, mon aversion envers ces barbares du Nord augmentait. Reflechissant calmement devant la carte en cuir déployée sous mes yeux, plusieurs choix se dessinaient. S'adapter à la tactique enemie s'avérait essentiel.

sept 15.
Après la chute de la cité intérieure de Cauca, grâce à un siège efficace,la bataille décisive de Barcino allait commencer.
Nos troupes attaquèrent les murs en différents points, grâce aux nombreux béliers construits. Un contingent entier d'infanterie légère fut sacrifié pour ouvrir des brèches dans l'enceinte. Après un duel de tirailleurs et sous un feu nourri, les infanteries lourdes avancèrent et prirent les premières ruelles. Une unité de cavalerie caetrati s'inflitra et mis en déroute une bande peltastes qui essayait de contourner nos assaillaints.
Bientôt le gros de nos forces pénétra dans la cité jonchée de cadavres, et les defenseurs furent peu à peu repoussés vers la place centrale où ils livèrent un dernier combat desespéré. Les cavaliers , lors d'une ultime charge tuèrent le capitaine enemi et, alors que la dernière unité combattante enemie était taillée en pièce, l'étendard punique flottait sur la grande place. Victoire!

Seul parmis mes hommes qui célébraient la victoire, je songeai déjà aux travaux de défense et à la réorganisation des troupes, aux effectifs émoussés.
Des éclaireurs étaient en effet revenus le soir même annoncer qu'une forte armée romaine avançait à marche forçée sur nous, après avoir longée la chaine des pyrénées.
Les renforts arriveraient-ils à temps?

Janvier 14
J'ai rejoint mes hommes et laisse temporairement le commandement de Barcino à Strattus, un très bon capitaine.

La cité de Grandimirum est tombée ce matin, sans grande résistance.

Mes hommes en sont heureux, car les vivres commençait à manquer.
Pour l'heure je les laisse récupérer un peu, et nous achetons du blé, du lard et du vin à la populace locale.
Des hommes de mes contingents espagnols fraternisent
avec des villageois, et nous apprenons ainsi qu'une forte armée germano- ibère nous attend de l'autre côté de la plaine, vers Asturica.
Tôt ou tard, il nous faudra livrer la bataille décisive, si nous la remportons, les cités du Nord Ouest de l'Ibérie nous tendront les bras.
L'hiver est doux dans les Asturies, les courants océaniques tempèrent la fraicheur glaciale descendue des montagnes au Nord. je ne pouvais rêver d'un meilleur campement d'Hiver.
Cette nuit, j'échafauderai mes plans...

Ete 14
Nous devons decider à contre-coeur d'une trève avec les barbares germains.
En effet, Suite à l'effondrement de la republique romaine dirigée par le dictator Jasaray (dont le rêve d'établir une régime impérial ne fut jamais toléré par le peuple), nous apprimes durant cet hiver que les germains
ayant ralliés à eux les riches terres romaines, avaient levés en grand nombre de nouvelles troupes d'auxillaires latins.
Grandimirum fut affamée et encerclée au printemps par l'enemi.
Ne pouvant compter sur des renforts rapides, nous tentâmes une sortie qui faut brutalement repoussée.
J'appris dans l'intervalle que Barcino en était au même point.
Malgrès quelques succès rapides au centre Nord de l'espagne, et la prise de Cauca et de Palentia, je ne pouvais esperer de succes rapide. L'enemi devenait trop puissant.
Après une entrevue avec l'un des chefs de Clitorix, une trève sous conditions fut établie.
Il fut décidé de nous retirer du Nord, et de rendre les cités de Grandimirum, Cauca, palentia, tandis que nous garderions Barcino.
Quand aux cités rebelles, Burgusia revenait à Clitorix le puissant, tandis que nous nous reservions Sagontia.
Un pacte de non agression faut accepté qui devait durer 20 années.
La prise des Iles des Baléares representait une maigre consolation,
mais nous rentrions néanmoins chez nous avec honneur, les troupes ibères avaient montré tout leur courage et leur valeur au combat.
Le peuple se trouvait soulagé de l'effort de guerre et était heureux,
mais le danger d'une grande famine sa faisait jour; il fallait à présent m'occuper de mon royaume.
Aussitôt rentré à karthago Nova, J'offris 50 taureaux à Astharté pour épargner au peuple les affres de la famine.
Qu'elle puisse nous entendre.