Roi Sauromatès Censor
Nombre de messages : 1435 Localisation : Quelque part, pret à surgir. Date d'inscription : 04/05/2005
| Sujet: Sauromatès, Roi d'Olbia. Mar 10 Avr - 15:09 | |
| Ville:Olbia Culture: Macédonienne Ancien pseudo:Roi Hadrusbal Nouveau pseudo:Roi Sauromatès (Quandj 'aurais trouvé comment on change). Je ne me suis pas encore inscrit dans le programme, je le ferais ce soir ou demain.
Le général Sauromatès, assis dans un petit fauteuil lisait une lettre que son aide de camp venait de lui apporter. Au fil de sa lecture, son sourire s’élargissait, et dans ses yeux naissait une lueur machiavélique qui n’augurait rien de bon pour ses adversaires. En effet, le parchemin disait : Sir, Comme vous l’aviez ordonné, nous avons supprimé Artaxès ce matin, et nous avons déposé son corps à l’arrière du camp. Nous avons laissé dans les buissons une arme portant la marque du roi Spargapisèss, et nous avons capturés quelques hommes de mains de celui-ci, que nous avons accusés du crime. La rumeur a couru dans le camp, comme vous le vouliez, et les soldats sont tous disposés à faire payer le meurtre de leur général bien aimé au roi qu’ils considèrent comme un traître. Nous passerons à la deuxième étape du plan ce soir, à 22h00 comme prévu. Bonne chance, mais vous n’en avez pas besoin, ce soir, vous serez roi.
Sauromatès se releva, le sourire aux lèvres. C’était un homme de haute stature, des cheveux noirs lui tombant sur les épaules. Une barbe naissante était visible sur son visage, et il avait les yeux d’un gris glacial. C’était le genre d’homme qui imposait le silence par un regard, et il était de nature à commander. Sous sa tunique, on devinait un corps musclé, forgé à force d’entraînements et de combats. Il enfila la cuirasse en bronze qui se trouvait à ses pieds, aidé d’un serviteur qui se trouvait dans l’ombre derrière lui, puis mit ses jambières, passa son glaive à sa taille et mit son arc sur son dos, vérifiant que le carquois était bien rempli. Une fois ceci fait, il sorti de la tente, se peignant un visage mi-attristé mi-colérique.
Dans le camp, l’agitation régnait, plusieurs dizaines de soldats étaient réunis autour de la tente du nouveau général, dans l’attente de sa réaction. Il leva le bras, intimant à ses hommes l’ordre de se taire, puis prit la parole :
-Soldats ! Aujourd’hui, le grand général Artaxès a été assassiné, comme vous le savez, par les hommes de Spargapisès, le roi félon ! Allons nous laisser ce crime impuni ? Un assassin mérite t-il d’être roi ? Un TRAITRE mérite t-il d’être roi ? Tous ici nous connaissons la réponse ! Non nous ne laisserons par ce crime impuni, Spargapisès le paiera de sa propre vie, et de son trône ! Allons mes braves, enfourchez vos montures, prenez vos glaives et vos arcs, et suivez moi, nous allons venger Artaxès le vaillant, et reprendre son trône à Spargapisès!
S’en suivit une gigantesque clameur, reprise par des centaines de voies. La monture de Sauromatès lui fut amenée, il l’enfourcha, et se lança vers Olbia, suivit par 200 cavaliers prêts à en découdre. Ils passèrent au grand galop les porte de la petite citée, et ne virent pas qu’aucun garde ne se trouvait sur leur passage jusqu’au palais du roi. Ce qu’on appelait un Palais n’était en fait qu’une grande Bâtisse en bois, décorée de quelques statues en or. A l’entrée attendait une quarantaine soldats, faisant probablement partie de la garde personnelle du roi, qui comptait 100 hommes, tous des hoplites entrainés et équipés à la mode grècque. Sauromatès s’approcha d’eux, ses hommes dèrrière lui et leur dit :
-Braves soldats, vous avez été trompé par Spargapisès le traître. Rejoignez nous, et nous ferons de ce petit royaume et empire plus juste et plus grand !
Pour toute réponse, les 40 soldats se mirent en formation de combat. Le général fit un geste impatient de la main, et ils furent immédiatement criblés de flèches. Ils descendit de sa monture, tira son glaive et hurla : -A la salle du trône !
Après quoi il s’engouffra dans le palais à la tète de ses hommes. Au fur et à mesure de leur progression, les soldats de la garde personnelle du roi déposaient les armes pour éviter d’ètre massacrés. Ils finirent par pousser la porte de la dite salle, à l’intérieur de laquelle les attendait le roi Spargapisès, avachi sur un luxueux fauteuil brodé d’or, entouré d’une vingtaine d’hommes, qui formaient devant lui un mur de bouclier. C’était un vieil homme qui semblait dépassé par la situation, et proche de la crise cardiaque. Sauromatès ordonna de faire halte, et s’avança. -Spargapisès, il en est fini de ton règne de fourberie, il est temps qu’un vrai souverain prenne cette nation en main ! Dépose les armes et rends toi, tu seras alors jugé équitablement pour le meurtre du grand général Artaxès. Le vieux roi fit une moue dégoûtée, cracha au sol et lui répondit : -Va au diable Sauromatès. Je ne suis pour rien dans sa mort, et ton procès ne me mènerai à la mort que plus lentement. Je mourrais ici, en te combattant. -Soit ! Alors qu’il en soit ainsi ! Vous autres, ne mourrez pas pour ce vieux fou, dit-il aux soldats de sa garde, avec moi vous autres ! Faisons lui payer ses crimes !
Et ils se ruèrent sur le roi, sa garde et lui combattirent quelques secondes, mais ils furent vite submergés par les hommes de Sauromatès, et au bout d’une minute ou deux, le combat céssa. Un soldats décapita Spargapisès, et planta sa tète au bout d’une pique. -Victoire ! Vive Sauromatès ! Le trône lui revient !
Le jeune général, radieux, monta les marches et s’assit sur le trône, devant ses soldats.
-Merci à vous mes braves ! Ensemble, nous allons poser les bases d’un puissant royaume et bientôt, nous contrôlerons l’ensemble des rives de la mer noire ! J’ai de grands projets, mais ce soir, l’heure n’est pas aux discours, mais à la fête ! Allez, et amusez vous ! Demain, nous travaillerons.
Une grande clameur s’éleva, et les soldats se ruèrent hors de la salle. Le nouveau Roi lui, réfléchissait, le sourire aux lèvres. Oui, il ferait de ce petit royaume une grande nation, reconnue dans le monde entier. Le peuple et l’armée étaient avec lui, tout c’était déroulé selon son plan. Ses opposants n’étaient plu de ce monde à l’heure qu’il est, plus rien ne viendrait le déranger. Oui, il pouvait pleinement savourer sa victoire. | |
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