[HPR (pour changer de HRP) : Voilà.. On pourra se demander Pourquoi faire, ce RP? Ne vous inquiétez pas. Il a une raison qui sera dévoilée selon la tournure des évènements. /HPR]
Cirque de Rome.
59 BC, Septembre.
Les Barreaux de la cellule 404 cachent aux yeux des rares visiteurs des geoles de prison un visage bien amer. L'homme, mi assis, mi debout sur la banquette ne permettant pas de s'y coucher, regardait par la lucarne, posée en face de lui, la frêle lumière de la rue, dehors, qui amenait les rires des passants.
Demain, lui, serait envoyé face à un gladiateur, armé d'un glaive, pour lequel, en tant que gladiateur "libre", il devait payer un cent de sesterce de location par jour.
Soudain, un grand bruit au dehors. Le bruit d'une... explosion, peut être. Comme celles que l'on
entends lorsqu'un volcan explose au loin...
Cela fait longtemps qu'il n'avait pas entendu de volcan exploser. En fait, cela fait exactement le même temps qu'il n'avait plus eu besoin de toucher une arme...
Du Haut de ses 23 ans, il avait été promit à une carrière militaire... Victorieux et riche, il s'était lancé dans la politique.
Puis, quelques mois plus tard. Le Scandale. Les huées des plébéïens... Le vol de ses richesses, puis les créanciers, de plus en plus nombreux, sont venu réclamer sa maison...
Tout cela en un mois.
Le revoila, maintenant, réduit à faire ce pourquoi il excellait dans sa jeunesse. Se battre. Se battre avec une arme. Mais là... L'enjeu est plus que sa vie.
Il a un compte à régler.
Le Silence s'était fait dehors. il osa s'approcher de la lucarne, jeta un oeil a l'extérieur. De nombreux gravats se rependaient du centre de la place jouxtant le cirque jusqu'a lui. Au Milieu de ces gravats, un homme. il ne bouge plus. il ne vit plus. Le sang s'écoule, mêlé à une substance légèrement translucide, du crane du malheureux. Les spectateurs, plébéïens et autres, sont debout, les mains comme en prière, font une dernier honneur silencieux à celui qui pourtant était encore un parfait inconnu la veille.
Dans sa cellule, le romain poussa un soupir.
Demain, ce serait peut être lui, sous une couche de sable, sous la huée des Plébéïens qui pensent
que le vaincu aurait pu mieux faire.
Demain...