Tente de Scilurus, roi des Scythes et seigneur des steppes

Un chef local délégué par Seuthès III en tant qu'émissaire vint demander audience à Scilurus:
Roi des Scythes, je viens transmettre la parole de mon seigneur:

Roi des fiers peuples du Septentrion, les hommes de nos collines ont souvent affronté vos cavaliers dans le passé. Désormais libérés du joug macédonien, nous venons à vous en voisins pacifiques, proposant l'échange et la paix.
Orphée veille sur l'artisanat de mon peuple et nous sommes à même de vous proposer un commerce de valeur.

L'ambassadeur thrace fût reçu dans la tente du roi des scythes.
Enfin, une tente est un bien faible mot pour désigner le palais ambulant du seigneur des steppes. Séparé en plusieurs salles spacieuses et bien chauffées à l'aide de braseros, le palais est rempli de meubles de bois précieux. Le trône du roi, incrusté d'ivoire, décoré d'or et orné de pierres précieuses vaut à lui seul une véritable fortune.
C'est dans des gobelets en verre venus de la lointaine Afrique que de la bière gauloise fût servi à l'émissaire du peuple thrace tandis que des mets variés venus du monde entier étaient présentés dans des plats en porcelaine venu des confins orientaux du monde.

Après avoir diné à la table du roi tel un invité de marque auquel on témoigne un grand respect, l'émissaire fût invité par le roi à se retirer dans une partie un peu à l'écart du reste du palais pour discuter des termes exactes du traité.
Une fois les propositions discutées et débattues, les deux hommes sortirent rejoindre le reste des nobles pour continuer la fête tandis que des esclaves peu vêtues rentrèrent dans la salle.

HRP: MP à venir.

Un musculeux Germain, vêtu de la longue robe des diplomates, cheveux en tresses et propre sur lui, demanda audience auprès du roi scythe.

Lorsqu'il put l'obtenir, il s'adressa en ces termes :

Ô Puissant Seigneur des steppes. Je viens ici représenter le royaume de Germanie. Nous souhaitons la paix avec votre peuple, que nous respectons pour ce qu'il est : fier et farouche, comme nous le sommes.
Nous souhaiterions également pouvoir commercer libre de taxe avec vous, afin de sceller notre amitié. Qu'en dites-vous ?

Le germain fût reçu avec tous les égards dû à son titre d'ambassadeur.
Lorsqu'il fît part de la proposition du peuple des forêts, le roi ne pu lui répondre tout de suite, aussi il l'invita à rester comme hôte le temps qu'il puisse prendre une décision.

De rapides cavaliers partirent vers l'ouest dans la journée, il ne revinrent que deux jours plus tard. Lorsqu'ils firent leurs rapports au roi des scythes, celui-ci pria le germain de venir entendre sa réponse:

"Germain, j'ai envoyé mes cavaliers demander aux chefs des tribus de l'ouest, ceux qui dirigent leurs clans très près de vos frontières, ce qu'ils pensent de votre peuple.
Ils m'ont dit que vous êtes comme nous un peuple fière et un peuple d'hommes d'honneurs.
Aussi va dire à ton roi que nous serons ravis d'accueillir vos marchands chez nous, ils ne seront plus taxés et il ne leur sera fait aucun mal dans les steppes."

Le diplomate germain se courba en signe de respect.

Au nom du peuple germain, je remercie le Roi Scythe de sa générosité. Que notre amitié dure longtemps, face aux puissances de la méditerranée qui souhaiteraient s'étendre sur nos terres.

Le roi envoya de rapides cavaliers annoncer à toutes les tribus que les arméniens étaient à présent les frères d'armes des scythes.

Le Diplomate germain s'avança afin de prendre la parole.

Les Germains souhaitent s'entendre sur les villes indépendantes éparpillées entre nos deux royaumes. Il y en a deux : Vicus Aestii, et Burgaz Finnin. La Germanie laisse aux Scytes le choix. Bien qu'elle souhaite indiquer que son choix à elle va sur Burgaz Finnin.

Le roi répondit à l'ambassadeur:

"Les scythes n'ont pas le pied marin, envahir Burgaz Finnin serait plus encombrant qu'autre chose pour notre peuple.
En revanche Vicus Aestii est un territoire occupé par des scythes, le chef de leur tribu c'est rebellé, mais bientôt mes troupes iront rappeler à ses hommes vers qui doit se tourner leur fidélité. Que les germains restent en dehors de cette affaire, et tout ira pour le mieux."

Le diplomate courba la tête.

Les Germains n'ont pas l'intention de venir importuner les Scythes, c'est d'ailleurs bien pour cela que j'ai été dépêché ici.

Ainsi soit-il !

Après de longues heures de voyage, le dignitaire Parthe arrive aux portes du grand royaume Sythes, celui ci demande une audience auprès des grands du royaume.
Bonjour à toi puissant roi des Scythes, je me prénomme Arhtarexès II, conseiller personnel de notre roi Phraatès. Notre souverain bien aimé m'a envoyé ici afin de vous faire part de sa volonté de faire évoluer nos relations diplomatiques; Il désire en effet voir nos deux peuples vivre en paix, et ce, de manière durable, permettant le développement de nos relations commerciales ainsi que, peut être, l'établissement d'une alliance solide. De plus, afin de montrer son plus profond respect envers vous et votre peuple, voici différents présents rares et précieux provenant de lointaines contrées orientales.
Le dignitaire se retire en attendant la réponse.

HRP: Désolé pour le retard. Foutus soucis de connexion.

Le roi invita le diplomate à rester quelques temps au palais, le temps de réunir les chefs des tribus d'orient.
Tous les chefs vinrent, et débâtirent pendant plusieurs jours dans la salle de réunions du palais. Il y avait également l'ambassadeur du roi Thrace qui rapportait l'avis de son maitre.
Certains chefs de tribus, guerriers farouches, voulaient refuser l'accord avec les parthes. Voisins contre lesquels leurs ancêtres s'étaient longtemps battu. D'autres, plus calculateurs que meneurs d'hommes, voyaient d'un bon œil les accords commerciaux qui réduiraient considérablement les problèmes pour se procurer des ressources rares venues du sud.

Finalement, alors que les discussions s'enflammaient et que le roi gardait sa réserve, le diplomate Thrace, assis à sa droite, la place d'honneur, se pencha à son oreille et murmura quelques mots.
Le roi hocha la tête en signe, les nobles stoppèrent alors leurs discussions et comprirent qu'il avait prit une décision.

L'ambassadeur Parthe fut invité à rejoindre le roi dans la salle du trône, là, il entendit les mots suivants:

"Noble voisin venu du sud. Après avoir entendu les propositions de tous mes vassaux et de mes alliés, j'en suis arrivé à la conclusion qu'un rapport commercial avec votre peuple serait une bonne chose.
Plus encore, notre position à l'est est menacée depuis que les arméniens ont retourné leur veste, nous pensons donc qu'une alliance avec votre puissant roi serait une excellente parade à la menace que représente l'alliance des arméniens et du royaume du Pont.
Ainsi nous nous protégerons mutuellement."

HRP EDIT: erf, apparemment la situation a changé entre temps.

HRP: Il y a une incohérence dans tes actions, tu as envoyé un diplomate, donc tu ne peux pas faire agir ton roi dans la discussion.
Pour la situation, elle n'a pas bougé d'un iota, je me suis embrouillé dans les différents interlocuteurs de l'ambassade Séleucide, au temps pour moi...
Donc va pour l'alliance.

Après de brefs échanges de paroles, Arhtarexès II se ravanca devant l'assemblée...
Mon Roi vous remercie d'avance pour votre proposition d'alliance, et espère que cette entente sera plus que profitable pour nous tous !

Hrp: Il ne s'agit pas de mon roi (Phratèès), mais de son conseiller personnel qui se prénomme Arhtarexès II
Bref, il faudra m'expliquer aussi si je dois faire quelque chose en particulier pour entrer dans l'alliance, est ce que je dois accepter une proposition sous OVR ?

L'ambassadeur fût invité à rester une semaine auprès de Scilurus pour les festivités célébrant la nouvelle alliance entre les peuples Parthe et Scythe.

HRP: Mais quelle idée de mettre un chiffre derrière le nom d'un simple conseiller aussi!
Sur OVR, j'ai envoyé une proposition d'alliance ce tour-ci, Hephaestion va normalement la ratifier le tour prochain tu devrais donc la recevoir dans deux tours.

L’ambassadeur germain, vivant non loin du Roi des Scythes, reçut chez lui un messager venu des forêts germaniques. Lorsqu’il sortit de la tente, l’ambassadeur sembla soucieux. Il demanda rapidement audience auprès du roi des steppes.

Ô Grand Roi Scilurus, mon puissant Seigneur Irmin souhaite vous transmettre un message important. Il vous demande de cesser toute intervention en terres daces et de restituer les villes que, à l’heure actuelle, vous avez sans doute déjà prises.
Les Daces sont placées à présent sous protection germaniques. Si vous refusez la proposition, toute la ligue barbare vous déclarera la guerre. Les Gaulois sont occupés contre Rome, mais les Britons nous rejoindront. Leurs molosses et leurs chars viendront vous pulvériser. Nos femmes vous feront fuir. Choisissez convenablement ou tous vos voisins vous seront ennemis !

Le roi scythe toisa l'ambassadeur germain d'un regard sombre:

"De quel droit les germains viennent mettre leur nez dans les affaires qui concernent uniquement les Daces, les Thraces, et les Scythes. Il me semble que j'avais pourtant été clair, je ne tolérerai aucune ingérence de la part de votre roi dans les affaires où son avis n'est pas demandé.

Il croit que parce que notre peuple est entouré de voisins belliqueux, nous ne sauront pas lutter contre l'oppression. Il croit pouvoir profiter de la menace que nous sommes sur ses voisins pour d'un côté envahir nos terres, et de l'autre réclamer des territoires aux Daces pour les avoir sauvé!
Votre roi est malhabile dans ses plans d'expansion, néanmoins je serai être magnanime avec lui, qu'il retire ses paroles et qu'il garde ses hommes dans leur foyer, et ses terres ne seront pas victime de mes hordes."

Là dessus il fit un geste de la main à ses hommes, et le diplomate germain fut fermement invité à sortir de la salle du trône, encadré par quatre hommes.

Le diplomate arménien en poste à l'ambassade scythe envoya un messager à son roi dès qu'il eut connaissance du message germain. Celui ci mit des semaines à arriver jusqu'à la capitale. Après avoir pris connaissance de la teneur du message germain, Artaxias rédigea une missive et envoya un autre messager l'apporter au dignitaire en poste à l'ambassade scythe, pour qu'il en fasse une déclaration.
Après avoir reçut la missive, l'ambassadeur demanda une audience auprès du roi et des autres diplomates présents à son ambassade, pour faire entendre la voix de son souverain :

Qu'apprends-je ?! Les Daces sont sous protectorat germain ? Ces perfides germains ont profité du désarroi des daces pour leur proposer un protectorat, leur permettant ainsi de mettre la main sur des territoires qu'ils ne leur appartiennent pas ? Ils veulent profiter du fait que l'alliance Arméno-Pontique est en guerre contre les scythes et les thraces pour conspirer et étendre leur influence sans être inquiétés ?
Quant aux daces... Ah, ces couards, qui acceptent de passer sous la coupe des germains pour éviter de combattre leurs ennemis !
Car je vois bien en quoi tient votre accord : les daces veulent se retirer de la guerre en passant sous protectorat de leur intimidant voisin, laissant ainsi l'alliance Arméno-Pontique seule, alors que nous sommes entrés en guerre pour vous soutenir ! Dire que nous sommes venus à vos côtés sans rien demander en échange ! Et qu'avons nous en remerciment ? Vous acceptez un protectorat germain pour essayer de vous retirer de la guerre !
Lâches...
Et ces fourbes de germains, qui profitent du fait que l'alliance scytho-thrace est déjà en guerre avec ses voisins méridionaux pour étendre leur influence sans prendre de risque...
Outré n'est pas un mot assez fort pour définir ma réaction.
Après concertation avec son allié Pontique, l'Arménie se retire de la guerre contre les tribus Scythes et le royaume Thrace. Que les germains se débrouillent seuls, puisqu'ils sont si malins. Roi dace, j'espère que vous ne regretterez pas votre choix.

Le diplomate se tourna vers le roi Scilurus et le représentant thrace, et termina son discours :

Roi des tribus Scythes, Roi du royaume Thrace... Que vos armées écrasent ces barbares perfides.


(hrp : j'ai horreur qu'on profite de moi de la sorte )

Le roi Scilurus ne fut pas vraiment surpris du discours du diplomate.
En effet, ses espions lui avait signalé que les troupes arméniennes qui approchaient de ses frontières avaient fait demi-tour depuis une semaine.
Une fois le discours de l'ambassadeur finit, il lui répondit amicalement:

"Lorsque je suis devenu roi des steppes, nombre de mes conseillers m'avaient dit que les arméniens étaient des hommes d'honneur à qui l'ont pouvait se fier.

Écoutant ces sages, j'ai voulu me lier d'amitié avec votre peuple. J'ai voulu me rapprocher de votre roi, et faire en sorte que seuls les marchands franchissent nos frontières. Hélas, les aléas du destin et les humeurs des dieux ont rendu cette amitié impossible.
Nos différents nous ont poussé à prendre nos distances, pire, des événements récents nous ont poussé à prendre les armes les uns contre les autres.

Mais aujourd'hui, alors que mon peuple est encerclé et dans une position difficile, votre roi vient m'offrir la paix. C'est un cadeau précieux. Je ne l'oublierai pas."

Le roi marqua une pause, puis, parlant à l'assemblée devant lui:

"A présent les germains vont regretter leur traitrise. Les hordes scythes vont bientôt s'abattre sur leurs armées, et d'ici peu leurs ambassadeurs viendront implorer la paix."

Le Royaume de britannie souhaite que la situation évolue entre nos peuples pour permettre le commerce ! Il vous a envoyé un traité qu'il vous suffira de signer pour officialisé la situation

HRP : redevenir neutre suffi de voté au prochain tour

Un messager, épuisé par le long voyage qu'il venait de faire, remit un pli à l'ambassadeur arménien en poste auprès du roi scythe, en l'informant du caractère urgent du message.
Après l'avoir lu, l'ambassadeur demanda immédiatement une audience auprès de Scilurus.

Les salutations d'usages faites, il entama son discours :

Grand roi de scythie, j'ai reçu il y a quelques heures un message troublant venant de mon roi. Comme vous le savez, tout seigneur un tant soi peu prudent entretient un réseau de surveillance à ses frontières. Dit de manière moins diplomatique, des espions. Nous savons que vous faites de même en notre territoire, certains de vos espions ayant été repérés. Mon roi ne s'en est pas offensé, considérant ces mesures comme de la prudence tout à fait normale.
Venons-en au fait. Nos informateurs nous ont fait parvenir récemment une situation troublante. Ils ont constaté une très forte augmentation des troupes scythes à la frontière avec l'Arménie, et il a été fait mention de la présence d'un des meilleurs généraux scythes. 33 compagnies de cavaliers et d'archers d'élite pour garder une ville frontalière, n'est-ce pas un peu exagéré ?
Mon roi s'inquiète de ce rassemblement de troupes scythes à ses frontières, sans explication de votre part. Quelle est la raison de cette brusque accumulation de troupes aux frontières arméniennes ?

Le roi lu la lettre, ne s'offusqua pas le moins du monde du fait d'être espionné, et rédigea rapidement rapidement une réponse pour le roi d'Arménie:

Noble roi d'Arménie.

Je comprends tout à fait l'inquiétude que vous pouvez avoir en voyant des troupes s'accumuler à vos frontières, aussi vais-je clarifier la situation:
Vous n'êtes pas sans savoir que la cité de Tanaïs n'est pas simplement une ville frontalière, c'est la plus importante cité de mon royaume. Si mon palais n'était pas ambulant, il serait là-bas. C'est pourquoi elle est toujours bien gardée, aussi bien que toutes les capitales de tous les pays puissants en ce monde. Les archers d'élite sont donc une garnison permanente de cette ville parce qu'ils sont formés sur place.
Mais à la prise de Locus Venedae, ces mêmes archers ont fait mouvement pour aller assurer la défense de la ville contre d'éventuelles contre-attaques germaniques. Or la paix ayant été signée, les archers ont fait demi-tour et sont rentrés dans leur foyer.
La situation de l'armée du général Saeparnos qui stationne à présent à côté des murs de la ville est quasiment identique. En effet cette armée comporte de nombreuses femmes dans ses rangs. De terribles combattantes que l'on appelle des "vierges chasseresses". Néanmoins lors des batailles contre les germains, de nombreuses cavalières ont périt. La paix étant à l'ouest, la horde est revenue se reformer à Tanaïs.
De plus vous remarquerez que cette "accumulation" comme vous dites, de troupes scythes non loin de vos frontières, représente seulement un quart de mes hordes.
N'ayant que deux voisins avec lesquels je ne suis pas allié, vous devriez théoriquement voir deux fois plus de scythes à vos frontières. Néanmoins les récents conflits avec les germains m'amènent à plus renforcer mes frontières à l'ouest qu'au sud...
Soyez donc tranquille, les scythes n'ont pas de mauvaises intentions.

HRP: Tanaïs est la seule ville qui a un temple, bâtiment nécessaire à la formation et à la reformation de mes vierges chasseresses.