Wien. Kaiserappartements.

_Mein Kaiser, un pli remis par un convoi plénipotentaire français! L'émissaire prétend parler au Nom de Bonaparte lui-même!

Franz 1er se leva, mais sans grande hâte car d'une part, ses articulations le faisaient de plus en plus souffrir, et surtout il savait ce que cela signifiait: les Français et leurs alliés napolitains allaient enfin présenter leurs conditions pour la reddition de l'empereur.
Franz lut la lettre et laisser transparaître son étonnement:

_Gunsche, faites préparer la Salle Bleue, celle qui jouxte mes bureaux privés. Lucien Bonaparte en personne demande audience pour présenter les conditions!
Convoquez mon conseil de guerre (Ah mais où est donc ce satané maréchal de Himmel qui n'en fait qu'à sa tête, toujourss aucune nouvelle de lui?
Et pensez à trier sur le volet les gens de cour.
Au fait, Avez vous des nouvelles du Tsar? Nous aurions du recevoir une réponse!

-Oui votre majesté, la réponse est ici même-vous attend dans vos appartements.

Lucien Bonaparte fut introduit avec sa suite dans la salle bleue, dont le centre était occupé par une grande table ovale richement dédorée dans un style roccoco.
Autour de celle-ci l'attendait le Kaiser Franz 1er, quelques haut-gradés autrichiens, Gunsche, l'intendant personnel du Kaiser, ainsi que quelques personnalités influentes de l'empire. Lucien remarqua aussi un personnage distant, assis à la droite de l'empereur, et qui ne semblait pas autrichien, de fait il ne l'était pas, car il portait l'uniforme impérial russe.

Après les présentations d'usage dans un style rigide et procédurieux, Gunsche tendit la lettre de Bonaparte au Kaiser qui la lut.
la tension autour de la table impériale commençait à devenir palpable...

Franz 1er prit un moment pour réfléchir, se leva , alla dans la pièce menant à ses appartements privés puis revint.
Il considéra un moment Lucien Bonaparte et s'exprima ainsi:

Monsieur, nous n'acceptons pas ces conditions que nous trouvons injustes.
D'autre part, nous n'entendons pas négocier des conditions de défaite d'égal à égal avec un général révolutionnaire, et encore moins devenir son vassal.
Aussi nous avons une contre-proposition à vous faire:
Nous lèverons le siège à Stuttgart et la laisserons à la France et Innsbrück sera propriété française; Raguse, Zadar iront aux Napolitains.
Nous verserons une indemnité de 25000 florins à la république de Naples et 15000 à la France.
Toutes les armées autrichiennes repasseront le Danube aussi tôt que possible et entreront en garnison.
L'Autriche se retire de la coalition et donc du conflit et observera désormais une position neutre. Nous, Kaiser, demeurerons souverain de l'Autriche.

EDit: Rectifié.

Lucien était perplexe. Il ne s'attendait pas à cette réaction de la part du vieux kaiser. Celui-ci allait même jusqu'à lui concéder des provinces que les napolitains avaient déjà conquises. Ignorait-il que trois corps d'armée se dirigeaient vers le cœur de l'Autriche et qu'il ne disposait d'aucune force à leur opposer ? Il semblait que les généraux autrichiens n'aient pas informé le vieux monarque de la réelle gravité de la situation... Ou alors celui-ci faisait-il la sourde oreille ? C'était finalement assez commun chez les personnes agées. Ils se réfugiaient dans des passe-temps sans conséquence pour oublier les dures réalités de leur vie.
Mais après tout, peut être les bonapartes pourraient-ils tirer parti des exigences du kaiser. Aussi Lucien répondit-il.

- Noble empereur, les frontières entre nos pays ont d'ores et déjà changées. Nous accepterons de vous laisser l'entière souveraineté des territoires au nord-est du Danube, à l'exception de Munich et Salzburg qui seront remis à la France. Naples de son côté investira les territoires du sud Zadar et Raguse.
Votre royaume comportera donc désormais les cités de :
Vienne, Linz, Pecs, Budda, Prague, Brünn, Pressburg et Kosice.
Les actuelles forces autrichiennes seront autorisées à regagner ces territoires afin d'en assurer la protection. Mais sachez qu'aucune armée française ou napolitaine ne franchira plus jamais le Danube pour vous agresser.

Lucien marqua une pause puis reprit :

- Quant à vos sentiments anti-révolutionnaires, mon frère et moi ne pouvons que les comprendre. La révolution, c'est le chaos, le désordre, l'instabilité. Notre exercice du pouvoir nous a fait prendre conscience de l'importance d'un gouvernement fort, stable et unilatéral. Le peuple a besoin d'un chef. Les Bonaparte en sont convaincus. Mais ce sont les privilèges qu'il nous faut abolir. La noblesse de naissance doit céder la place à la noblesse d'âme, à la force de caractère qui fait les grands hommes, qui leur permet de lutter contre la corruption qui gangrène le bas peuple.
Vous l'ignorez sans doute, mais Napoléon, mon frère, s'est fait nommer Consul à vie. Ce qui gage d'une grande stabilité du pouvoir en France. Et je compte faire de même à Naples.

Lucien hésita un peu avant de continuer son discours. Le kaiser allait-il aller dans le sens où il désirait le mener ? Napoléon serait content que Lucien donne un petit coup de pouce à ses ambitions. Et quoi de mieux que l'impératif d'une paix avec un empereur pour justifier la nomination d'un autre ?
Lucien se lança :

- Mais peut-être n'est-ce qu'une question de dénomination ? Qui désirez-vous exactement voir gouverner la France ?

Gunsche se pencha à l'oreille du Kaiser:
_C'est bien vrai, mein Kaiser, Innsbrück et Graz sont déjà aux mains des Napolitains, quand à Zadar et Raguse, elles ne sauraient tomber avant bien longtemps.
_Hum, oui certes certes.
Le kaiser reprit:
_Ahem*(raclement de gorge )
Le fait que votre frère se soit lui-même proclamé Consul à vie devrait certes nous rapprocher.
Cependant , comment avoir confiance en un homme qui n'hésite pas à bafouer l'étendard d'une idéologie -certes détestable à notre point de vue- dont il a d'abord profité puis dont il s'est déclaré le sauveur, en à peine quelques années ?

Notez bien que j'ai dit "lui-même proclamé", car c'est bien le cas n'est-ce-pas? A la manière d'un Julius césar opportuniste, et je ne suis pas sans savoir que votre frère est un grand admirateur des grands classique de l'antiquité; A la manière d'un César donc, il use de sa force et de son intimidation pour s'arroger le pouvoir comme bon lui semble. En ce sens, il est et reste un homme militaire.
Tandis que nous, gens de la noblesse héréditaire, suivons une lignée issue des traditions des plus ancestrales, une sélection par le droit divin, et par le droit de la terre de nos ancêtres qui ont gouverné les peuples il y a des lustres et nous ont transmis cette tradition, ces connaissances du pouvoir.

Hum* (déglutissement )

Par ailleurs, pour en revenir aux points qui nous concernent, Il reste que nous ne céderons pas Munich, ni Salzbourg, capitale des arts Autrichiens. Il en est hors de question.

Le fait est cher monsieur Bonaparte, (Haem, Hum*) que nous avons un nouveau garant de la souveraineté Autrichienne, et ce garant n'est autre que notre parent, le Tsar Paul 1er lui-même. Dans sa grande bonté, et après quelques demandes légitimes (huHUM*) il est prêt à user de sa grande sagesse pour nous aider à préparer un nouvel avenir à L'Autriche.
Monsieur le conseiller spécial du Tsar qui est à ma droite est ici même pour porter la voix de mon parent mieux que je ne le ferai.

A ces mots, il se tourna et regarda le mystérieux personnage en uniforme russe, assis à sa droite, et qui n'avait rien dit ni fait depuis le début de l'entretien. Ce-dernier, n'ayant attendu que ce regard, commença à parler, transmettant directement aux représentants napolitains les paroles du Tsar en personne.

"Messieurs, vous vous dites hommes de raiosn, soit. Sachez reconnaître qu'aucune volonté ne peut triompher du droit, héritage de l'Europe antique. La paix que vous propose le Kaiser est déjà, aux yeux d'un Russe, et particulièrement aux yeux du premier d'entre eux, tout bonnement inacceptable. Comment pouvez-vous être assez sôts pour la refuser ?

Le Tsar a certes pu paraître un instant délaisser ses voisins et parents, cependant il n'a pas oublié non plus l'intérêt commun des souverains euroépens, ni le mariage de sa fille, ni le droit des terres. L'Autriche, il est vrai, a été vaincue par vos armes. Mais ceci n'est pas une raison pour la dépouiller sans scrupules. Le Tsar de toutes les Russies, Paul Ier, a, il y a peu, en échange du royaume de Pologne, signé avec l'Archiduc ici présent un accord de protectorat. Il a été convenu que l'actuel Kaiser renoncerait au trône impérial du Saint-Empire Germanique, serait maintenu dans ses états, avec les titres d'Archiduc d'Autriche et de Roi de Hongrie, et que ses terres seraient dorénavant garanties par la Russie.
Sachez donc que vos réclamations entrent en conflit avec les intérêt russes. J'eus pour cela aimé vous voir faire preuve de sagesse, en acceptant sans conditions la proposition de paix autrichienne, très avantageuse, mais vous avez préféré tenter le diable. Soit. A présent, je doute que l'Archiduc consente encore à vous renouveler ses conditions.
Je lui laisse donc la parole."

Lucien Bonaparte se leva de son siège pour prendre la parole. L'affaire était délicate, mais il n'avait qu'une très faible marge de manœuvre, aussi répondit-il :

- Le kaiser se méprend quant à la personnalité de mon frère. C'est un homme bien plus complexe et subtil que le simple homme de guerre qu'il parait aux yeux du monde. Et pour vous prouver qu'il sait aussi être magnanime quand il s'agit de sauver des vies, je vous assure qu'il acceptera de laisser les cités de Munich et de Salzburg à l'Autriche. Mais ce sera là notre dernier acte condescendant.

Il fit quelques pas afin de se donner un air plus jeune, et donc plus menaçant.

- Mais le kaiser se méprend aussi quand il lie son destin avec Paul Ier ! Le Tsar est un paranoïaque doublé d'un félon qui aura tôt fait de phagociter toute l'Autriche ! Mais ce sera un bien piètre allié si les autrichiens viennent à manquer à leur parole... Que les armées du kaiser se retirent derrière le Danube et cessent le combat, et la paix sera alors signée. Mais aucune armée russe ou autrichienne ne sera plus autorisée à franchir ce fleuve, sous peine de voir le traité rompu. Et alors ce seront des hordes françaises, napolitaines et espagnoles qui franchiront vos frontières !

Il s'immobilisa face au kaiser.

- En outre, l'Autriche devra verser les indemnités de guerre précédemment proposées, mais puisque la russie désire se charger de sa "protection", il semble que le kaiser pourra démobiliser une partie de ses propres armées. Nous avons eu vent de la présence dans les rangs autrichiens de quelques soldats issus de Venise qui sont désireux de retrouver leur famille. Un millier m'a-ton dit ! Que ces braves soient renvoyés à leur foyers au lieu de servir dans un pays qui n'est plus le leur... et alors la paix sera signée.

Il retourna sur son siège et attendit la réponse du kaiser... enfin de l'Archiduc d'Autriche.

Le Kaiser prit une longue inspiration, se tourna brièvement vers le conseiller du Tsar, puis fixa Lucien Bonaparte dans les yeux, pour rajouter du poids à ses dires, et lâcha d'un trait, calmement mais froidement (comme il en va pour ceux qui ont une tâche peu agréable à faire et qui veulent en terminer au plus vite ) les mots suivants:

_Nous payeront 25000 pour la république de Naples et 15 000 pour la France, avec l'octroie de 4 compagnies de fusilliers "vénitiens". Mais pas un sous de plus. Ceci doit être considéré comme notre dernier mot monsieur Bonaparte.

Lucien se rassit et posa son menton sur sa main droite, l'air pensif. Il se pencha vers son plus proche conseiller, un vieil homme qui lui avait été recommandé par Talleyrand lui-même et l'écouta lui chuchoter quelques mots. Puis, lentement, il se releva et se dirigea au centre de la salle, sachant que ses paroles allaient sceller le destin de cette partie du monde et aussi d'une autre.

- Et bien soit... mon frère avait prévu dans ses recommandations le cas où vous feriez preuve d'inflexibilité. Comprenez bien que nous sommes en position de conquérir par les armes la totalité de l'Autriche, et de vous dépossédez de vos titres et vos rangs. Mais ce serait agir comme ces révolutionnaires dont vous pensez tant de mal, et celà se ferait au prix de nombre de sang inutilement versé.

Il alla se poster devant le bureau du kaiser et contempla le parchemin contenant la dernière proposition du traité. Il n'y manquait plus que quelques signatures...

- Je vais vous prouver que la famille Bonaparte ne souhaite que voir régner la paix entre nos nations.Nous acceptons les conditions posées et baseront dessus nos prochains mouvement militaires. Le Danube sera la frontière entre nos nations. Les cités actuellement conquises ne seront pas restituées, Zadar et Raguse seront investies par les troupes napolitaines, mais aucune autre province autrichienne ne sera menacée. Les armées autrichiennes quitteront les actuelles zones de conflit et entreront en garnison dans les provinces autrichiennes, à l'exception de 4 bataillon entier des fusiliers de Venise qui regagneront la Vénétie pour y être démobilisés. En outre, l'un de ces bataillons sera porteur de la somme de 25 000 florins qui sera remise dans les caisses de l'Etat napolitain pour payer les pensions aux veuves de guerre. L'Autriche se devra aussi de verser la somme de 15 000 florins à la France par le moyen de son choix et ans un bref délai.

Lucien reprit son souffle.

- Puisse notre famille par cet acte magnanime, faire comprendre aux monarchies européennes que le temps de la guerre a cessé et que la noblesse d'âme n'est pas le seul apanage de ceux qui sont "bien nés"

Sur ces derniers mots, il se dirigea vers le traité pour y apposer sa signature.

Message officiel du palais impérial :

Nous Kaiser Franz 1er, par ce traité, acceptons les conditions de la défaite suivantes:

_Les armées autrichiennes cessent tout combat immédiatement et se replieront par delà le Danube dans les plus brefs délais.

_Il sera donné 25000 florins à la république de Naples ainsi que 15000 florins à la république française.
Ainsi que 4 régiments de fusilliers à la république de Naples.

_L'Autriche se retire ainsi de la IIIème coalition et deviendra pays neutre. Nous déclarons officiellement la IIIème Coalition comme dissoute.

_L'empire Autrichien officiellement n'existe plus à partir de ce jour. Le kaiser Franz1er prend les titres d'Archiduc d'Autriche et de Roi de Hongrie. Il conservera la régence des royaumes d'Autriche et de Hongrie et se place sous le protectorat du Tsar Pavel 1er de Russie.

Le diplomate anglais basé à Wien n'hésita pas à demander audience auprès du Kaiser Franz Ier.
Devant la Kaiser, le diplomate eut ces mots emplie d'une colère contenue (grâce au flegme typiquement anglais) :

Seigneur Kaiser, bien que nous vous considérions courageux et dignes durant cette guerre contre les Républiques, voilà que vous tournez le dos à votre devoir. Mon grand Roi Georges est outré de voir à quelle vitesse vous avez retourné votre veste pour vous soumettre au Kaiser de l'Empire Russe, un couard qui regarde en s'amusant les conflits européens. Ainsi avez-vous décidé de nous déclarer la guerre. Hé bien soit. Vous n'avez finalement aucun honneur, et même s'il nous sera difficile de nous faire la guerre par nos frontières très lointaines, sachez que lorsque nous marcherons dans Paris, puis dans Rome, nous n'aurons aucune pitié dans le partage des terres des vaincus. Vous n'aurez droit à rien si ce n'est à notre hostilité.

Que Dieu bénisse l'Angleterre.

Un billet fut rédigé et remis au diplomate de sa majesté le roi d'Angleterre:
Cher monsieur;
Nous regrettons cet état de fait, mais sachez que le destin de l'Autriche-Hongrie a suivi un cours différent, par le grès des fortunes de la guerre, et afin d'éviter honte et misères supplémentaires, nous avons du faire des choix. Ces choix, quoi qu'il puisse vous paraître, ont été décidé pour le bien de notre peuple.
D'autre part en ce qui concerne la politique extérieure, en tant que royaume neutre, nous ne sommes pas en état de guerre avec le Royaume-unis. La Russie puis la Prusse l'ont fait. mais ceci ne nous concerne point.

Enfin, sachez que nous ne portons plus le titre de Kaiser, mais celui d'Archiduc d'Autriche et roi de Hongrie.

La réponse du Roi d'Angleterre ne se fit pas attendre :

Hé bien soit, archiduc de pacotille, pantin des Russes, si c'est le titre que vous désirez.
Voici pourtant ce que nous avons lu parmi les déclarations du Roi Frederick Guillaume III sur l'ambassade prussienne :

Citation :

_ Nous, roi de Prusse trouvons intolérables les agissements récents des agents oeuvrant au nom de la couronne britannique, et afin de montrer notre solidarité envers la personne du Tsar, nous nous joignons à la Russie pour lancer le blocus du détroit de Sund.

Si ceci n'est pas une déclaration de guerre, qu'est-ce dans ce cas ? Parlez clairement, comme le doit un noble de sang bleu, et non comme un républicain sournois.

Le conseiller Russe qui suivait en permanence l'archiduc se permit d'intervenir, car manifestement la situation était génante...

L'Archiduc ici présent, Roi de Hongrie, vient de vous dire que ses états ne suivaient pas la voie prise par la Russie et la Prusse. Il n'a jamais prétendu que les prussiens étaient neutres. Qui plus est, vous devriez faire montre de plus de respect envers un monarche, piètre noble de province d'Ecosse soumis à un roi allemand.. Vous semblez confus, peut-être êtes vous souffrant... voulez-vous prendre ce remède, création de votre compatriote le Dr Tellowing ? Ce grand savant a malheureusement dû quitter la cour du Tsar il y a peu, pour une banale affaire d'empoisonnement et de conspiration... Mais vous devez en savoir plus que moi à ce sujet.

Un notable napolitain, diplomate à la cours de Vienne depuis de nombreuses années (y compris les années de guerre pendant lesquelles il s'était fait assez discret) demanda audience auprès de l'Archiduc. Il voulait en effet s'entretenir du retard dans la livraison du dernier contingent de fusiliers "vénitiens" et surtout dans les retards de paiement de l'indemnité de guerre. Retard d'autant plus inquiétant que l'Autriche semblait vider ses caisses de façon incongrue, étant donnée quelle n'était plus en guerre avec quiconque...

Gunshe reçu le diplomate napolitain.

_Oh, je vous reconnais monsieur , vous êtes bien signore Alfonso Selvinelli n'est-ce pas?
L'homme par qui tout est arrivé...Hum, bien, très bien.

_Sachez monsieur que nous nous acquitterons de notre part, mais notre économie a subi de plein fouet les récentes amputations de nombre de nos villes, nos caisses se sont littéralement vidées, et le retour au pays de nos armées n'a pas été sans troubles. Nous avons du faire face à nombre de désertions, environ un quart de nos soldats...Pour faire face à cette hémorragie, Nous avons du démobiliser un nouveau quart environ de nos troupes. De nouvelles réformes sont en cours, qui devrait permettre à notre économie de reprendre son cours. Le dernier "régiment vénitien" aura des instructions quand au chargement de florins adéquat à vous transmettre.

HEphaestion_IV a écrit:

[b]_Oh, je vous reconnais monsieur , vous êtes bien signore Alfonso Selvinelli n'est-ce pas?

HRP : ah oui tiens, j'avais oublié que je l'avais déjà inventé.