Palais royal de Queluz, Lisbonne

L'ambassadeur de la république française vînt demander audience auprès du prince Jean, régent du Portugal.
Le discours récemment publié par la reine, désignant clairement la France comme l'ennemi à abattre, avait inquiété les consuls à Paris.
Néanmoins, il est bien connu que la reine a depuis des années perdu la raison. Ainsi l'ambassadeur demandait à s'entretenir avec le prince pour qu'il infirme ces paroles prononcées contre les républiques.

Monsieur l'ambassadeur,

Nous vous prions d'excuser cette négligence de nos services de sécurité qui a permis à un exalté de se saisir du sceau royal et d'usurper l'identité de notre souveraine. Ce crime sera puni avec la plus extrême sévérité.
Nous avons détruit tous les exemplaires de cette prétendue "proclamation" que nous avons saisi. Si malgré nos efforts, certains exemplaires ont pu malgré tout être diffusés, nous vous prions de ne pas en tenir compte.

Nous vous remercions des inquiétudes que vous exprimez à propos de la santé de Sa Majesté. Ce ne sont, bien heureusement, que des rumeurs. Veuillez continuer à adresser tout courrier diplomatique à son secrétariat. Notre Régent étant très occupé par la réorganisation de nos forces militaires, il ne pourrait vous répondre avec la célérité nécessaire.

Nous seconderons Son Altesse dans cette lourde tâche.

Vicomte Vila Nova de Cerveira, ministre de Sa Majesté Marie 1re du Portugal

Nous saluons l'arrivée des troupes russes dans la péninule ibérique.

C'est avec grand plaisir que nous avons accepté d'entrer dans l'Alliance Continentale aux côtés de la Russie, de l'Autriche et de l'Empire Ottoman.

Que le Tout-Puissant nous accompagne.

Marie 1er de Portugal