Buckingham Palace, salle de réception.

Tout émissaire envoyé par quelque royaume ou empire que ce soit sera reçu ici.
Il pourra solliciter une audience avec le premier ministre, duc de Wellington:

Et si cet émissaire est suffisamment important, il pourra même avoir l'insigne honneur de rencontrer le Roi George III.

Février 1800

Antoine François Andréossy vint se présenter au Palais de Buckingham afin de remettre les lettres de créance, signées par le Premier consul Napoléon Bonaparte, officialisant sa nomination en tant qu'ambassadeur permanent de la République Française auprès du Royaume-Uni.

Il fut accueilli par le duc de Wellington qui lui fit l'honneur de dîner avec lui.
Une tour entière du château fut allouée à l'ambassadeur et à sa suite, et des gardes durent assurer leur sécurité jour et nuit.

L'ambassadeur et archevêque Lothar Friedrich von Metternich-Bourscheid se rend à Buckingham palace présenter ses lettre de Créance au Premier Ministre et au Roi.

Buckingham Palace, salle de réception. Lothar_Friedrich_von_Metternich-Burscheid

Buckingham Palace, salle de réception. Lothar_Friedrich_von_Metternich-Burscheid

Il fut accueilli comme son homologue français, et eut même droit à une audience privée avec le Roi et ses proches.
On lui demanda ensuite s'il souhaitait s'installer dans le château.

L'archevêque remercie très sincèrement son altesse de sa prévenance, mais se vois contraint de décliner l'invitation.
Le Saint Empire ayant dors et déjà fait l'acquisition d'une demeure proche afin d'y établir de façon permanente son ambassade. Celle-ci se trouveau 18 Belgrave Square.

Buckingham Palace, salle de réception. 8f141b3c16

Buckingham Palace, salle de réception. 8f141b3c16

Janvier 1801

Antoine François Andréossy vint se présenter à Buckingham Palace pour une audience. Une fois en la présence du Premier Ministre :

- Monsieur, les autorités françaises ont constaté une hausse de la contrebande au travers des frontières communes à la France et aux pays l'entourant, ainsi que sur nos plages. Toutes les preuves convergent pour dire que ces produits illégaux proviennent de votre pays et de vos colonies.
Le Premier Consul a exigé que vous sachiez que la France trouve inacceptable de telles pratiques qui font courir un grand danger au commerce européen. Il attend des autorités anglaises qu'elles mettent tout en oeuvre afin de faire cesser au plus vite ces pratiques déloyales, frauduleuses et illégales.

L'Ambassadeur salua poliment et attendit la réponse.

Le Premier Ministre, qui avait accepté de recevoir le diplomate français sans hésiter, espérant que cela augurait des temps de paix pour la région, fut déçu. Il répondit:
C'est en effet une affaire très grave, dont nous avions déjà eu vent. Ce soir, je vais rassembler le gouvernement en urgence, et je tenterais de trouver les causes de ce trafique, qui touche non seulement l'Europe entière -il insista sur le mot-, mais aussi toutes nos colonies.
Sur ce, il proposa à Antoine François Andréossy de loger dans le Palais en attendant qu'il ait des réponses.

Le Premier Ministre revint avec une feuille qu'il tendit au diplomate français.
Voici un compte-rendu de notre réunion. Vous êtes invité à continuer à séjourner ici, si vous le désirez.

Citation :: -L'opium est expédié à partir de ports chinois, ceci nous le savons et ne pouvons l'empêcher. Il est ensuite envoyé en Amérique Centrale, où il est embarqué dans des navires battant pavillon espagnol. Lors de la traversée de l'Atlantique, nous ne pouvons rien faire. Et ces navires n'accostent jamais chez nous. Ils déchargent probablement leur marchandise dans des ports espagnols, puis de petits navires contrebandiers prennent le relais. Certains se rendent en Méditerranée, d'autres continuent vers le nord jusqu'à la France... et jusqu'à chez nous.
-La drogue est peu consommée chez nous, ceux qui ont les moyens de s'en payer sont des gentlemen, ils n'en consomment pas, et en plus les contrôles sont réguliers et efficaces. C'est au niveau diplomatique que ce trafic pose problème, les Français nous pensent responsables, et certains navires passent par la Manche pour aller délivrer leur marchandise dans les Provinces-Unies, en Prusse ou en Suède.
-Ce serait donc l'Espagne le responsable?
-Pas forcément. Déjà, l'Espagne est extrêmement touchée par la consommation d'opium. Ensuite, n'importe quel marchand espagnol peut en transporter illégalement.

Janvier 1801

Antoine François Andréossy lut le compte-rendu puis se redressa :

- Avec votre permission, je vais rejoindre l'Ambassade Française et envoyer ce compte-rendu à Paris.

L'Ambassadeur salua poliment puis quitta Buckingham Palace.

Au Duc de Wellington, Premier Ministre de Grande-Bretagne ;

De récentes informations en provenance de France nous ont amené à craindre l'éventualité d'une violation de nos eaux territoriales par une flotte britannique. Je ne vous cacherai pas que si celà se confirmait, mon souverain en serait extrêmement vexé et déclarerait immédiatement la guerre à l'Alliance Atlantique, à mon grand regret.
De plus, c'est faire bien peu de cas de l'armada espagnole que de penser pouvoir librement vous promener dans nos eaux sans en subir les conséquences. Nous tenons à vous signifier que notre flotte, aussi faible soit-elle, luttera pour conserver son honneur.

Il n'appartient donc qu'à vous de renoncer à ce funeste projet, pour le bien de nos deux peuples, qui pourront alors continuer à se faire la guerre dans les colonies en paix.

Pedro Cevallos, Premier Secrétaire du Conseil Royal de Castille.

Nous avons oublié que vous existiez, désolé, nous allons voir ce que nous déciderons.

Le Ministre des affaires étrangères convoqua le diplomate espagnol et lui dit:
Suite à la fin du protectorat conclu avec le Portugal, notre flotte n'a plus aucune raison d'aller dans ce pays, votre territoire ne sera pas violé. Cependant arrêtez de nous accuser de soutenir un trafic d'opium alors que vous nous empêchez de le combattre.

Le diplomate Rodrigo Sinnombre s'inclina et répondit :
Mon gouvernement sera heureux d'apprendre ces bonnes nouvelles. Cela va sans nul doute permettre une détente de nos relations. Certains de nos intérêts sont après tout similaires.

Mai 1802

Antoine François Andréossy posa le pied sur la plage et poussa un soupir de soulagement : la traversée de la Manche s'était faite sans souci et aucun bâtiment de guerre anglais n'avait été aperçu.
Se tournant vers le contrebandier anglais, il lui donna la bourse avec l'argent convenu, pendant que les assistants de l'Ambassadeur Français (prétendant être un marchand de dentelles) débarquaient les affaires.
Après avoir vérifié que le compte y était, l'Anglais fit remettre la chaloupe à l'eau afin de rejoindre son navire de pêche attendant non loin de là, pressé de quitter ces eaux françaises : il aurait beaucoup de mal à expliquer à un bâtiment de la Royal Navy qu'il venait de permettre à un Français de traverser la Manche pour rejoindre la France..

Une fois derrière les dunes de sable, Andréossy désarma le chien de son pistolet et fit signe à ses assistants de désarmer leurs propres armes. Ils étaient en France et ils étaient sains et saufs.

L'ambassadeur espagnol Rodrigo Sinnombre demanda une audience auprès du premier ministre anglais, et lui tint à peu près ce langage :

Monsieur, vous n'êtes pas sans ignorer que l’Espagne a signé avec le gouvernement consulaire un accord militaire défensif. Cet accord n'est plus valable depuis la prise de pouvoir du CRS. Je viens donc vous prévenir de l'arrêt des hostilités entre nos deux nations.
L'affaire portugaise étant derrière nous, bien que certains lusitaniens, très minoritaires, résistassent encore, nous n'avons aucune raison valable de continuer à nous haïr viscéralement.
Mais Monsieur Godoy ne m'envoie pas seulement ici pour vous faire part de cette bonne nouvelle ; nous avons le regret de vous apprendre que le noble amiral Zapatero, commandant suprême de l'armada océane espagnole, partisan des idées françaises depuis longue date, s'est lancé, à notre grand dam, dans une aventure personnelle qui s'apparente à de l'insubordination, et je suis venu vous informer des risques d'actes de courses qu'il pourrait réaliser sur les navires anglais. Ce comportement de corsaire est impardonnable, et le grand Charles IV sanctionnera le renégat de façon exemplaire dès qu'il sera de retour.

Je me permets donc de vous présenter toutes nos excuses pour son écrasante victoire du Cap Finistère contre votre escadre d'invasion.
Nous sommes prêts à indemniser les quelques survivants.

Il n'y a absolument aucun problème, et la paix nous remplit de joie. Cependant je me permet de vous corriger: ce n'est pas une escadre que vous avez coulé mais une des nombreuses patrouilles naviguant le long des côtes françaises.

le IIe REICH ne disposait pas d'Ambassadeur en Angleterre. Frederic-Guillaume III n'avait jamais caché son mépris du peuple anglo-saxon, mais il s'était jusqu'alors gardé de l'afficher publiquement en raison des liens de sympathie entre l'Autriche et les anglais.

Aussi, ce fut un simple coursier qui apporta la missive rédigée à Berlin et qui la déposa dans une boite à l'entrée du Palais de Buckingham...

Citation :: A sa Majesté le Roi George II d'Angleterre,

Nous, Frederic-Guillaume III, Kaiser de l'ensemble du IIe REICH, sommes au regret de vous informer que nos services de renseignement ont fait état d'une activité maritime et militaire plus que suspecte dans vos provinces.
Alertés en ce sens et convaincu des intentions bellicistes de votre gouvernement, nous avons été contraint de prendre d'importantes mesures.
Vous avez démontré par le passé votre désir sournois d'expansion en attaquant lâchement la France et en tentant de justifier ce coup d'éclat par une fantasmatique collusion entre les états centraux et vous.

C'est pourquoi il a été décidé d'envoyer un corps expéditionnaire du IIe REICH afin de pacifier vos provinces et d'y mener une guerre préventive. Nous nous félicitons de voir que notre armée n'a fait que devancer vos fourbes projets d'invasions et qu'elle porte ainsi en elle sa propre justification.

Nous vous établirons ans les prochains mois la liste exacte de nos revendications territoriales et militaires afin que vous puissiez vous y soumettre dans les plus brefs délai, garantissant ainsi la sauvegarde de la paix dans cette partie du monde.
Si toutefois vous vous entêtez à faire obstacle à la noble cause du IIe REICH, nos armées n'auront d'autre choix que de porter la mort dans votre pays.

Pour le Kaiser Frederic-Guillaume III du IIe REICH
le Chancelier Heinrich Kreienborg von Raff

Praetor Nombre de messages : 298 Date d'inscription : 15/08/2011

Le Roi ne décida de n'envoyer qu'un messager en aucun cas une personne de la noblesse, un banal messager pour le Roi d'Angleterre George III.

Spoiler:

Une estafette néerlandaise se présenta aux portes du palais de Buckingham . Le soldat faisait partie du VIIe KORPS de l'armée du IIe REICH qui assiégeait actuellement la cité.
Il était porteur d'une lettre très courte, écrite de la main du Kaiser lui-même ainsi que d'un dossier plus fourni qui contenait tous les détails de l'affaire.

Le soldat tendit la lettre à un garde du palais qui se chargea de la remettre au Roi Georges.

Le texte était sans appel :

Citation :: Au Roi Georges,

Les canons du REICH sont pointés sur votre palais. Nos troupes n'attendent qu'un ordre pour déferler dans vos rues et y semer la mort et la destruction.
A ce niveau du conflit, toute résistance serait inutile et absurde, il est temps de considérer que la guerre est terminée.

Vous avez une semaine pour déposer les armes, passé ce délai, nous envahirons Londres. Profitez de ce répit pour bien étudier le traité de paix qui accompagne ce message.

Frederic-Guillaume III
Kaiser du IIe REICH

HRP : traité de paix envoyé en MP

Citation :: TRAITE DE PAIX ENTRE LE IIe REICH ET L'ALLIANCE DU NORD

Art. I - A compter du mois de Fevrier 1805, toute hostilité cessera entre le IIe REICH et l'ALLIANCE DU NORD. Les cités de Aarhus et Odense seront rendues par la Suède au Duché de Copenhague.

Art. II - Les rois d'Angleterre et de Suède renoncent à leurs trônes respectifs et à leurs titres. Ils abdiqueront et leurs royaumes seront annexés par le IIe REICH. Le roi Georges se verra attribué le titre de Duc de Londres et le roi de Suède le titre de Duc d'Oslo. L'ALLIANCE DU NORD sera dissoute.

Art. III - Les anciens royaumes d'angleterre et de suède seront morcelés en Duchés dont certains seront placés sous administration directe des autorités prussiennes et Néerlandaises. Les autres Duchés resteront sous administration locale avec pour seule obligation de manifester une totale allégeance aux volontés du kaiser Frédéric-Guillaume III.
Le découpage sera organisé comme suit :

- L'irlande dans son intégralité sera mise sous autorité prussienne. Les cités de Donegal, Galway, Waterford, Cork et Dublin seront rattachées à la Prusse sous le nom de "Duché de Dublin"
La cité de Caernafon sera rattachée à ce Duché afin de permettre la mise en garnison d'unité prussiennes sur l'île principale.

- L'Ecosse sera mise sous administration néerlandaise. Les cités d'Inverness, Aberdeen, Dundee, Stornoway et Kirkwall seront rattachées aux Pays Bas sous le nom de "Duché d'Inverness"

- Les cités de Gloucester, Cardif, Exeter, Coventry et Oxford seront confiées à l'administration anglaise sous le nom de "Duché de Gloucester".

- Les cités de York, Chester, Lincoln et Carliste seront confiées à l'administration anglaise sous le nom de "Duché de York"

- Les cités de Londres, Winchester, Canterbury et Norwich seront confiées à l'administration anglaise sous le nom de "Duché de Londres"

- Les cités de Newcastle, Glasgow et Edimbourg consitueront le "Duché d'Edimbourg" dont la situation variera au cours d'une période transitoire (voir Art IV)

- Les cités de Oslo, Bergen, Stravenger et Uddevalla seront placées sous administration suédoise sous le nom de "Duché d'Oslo"

- Les cités de Norrköping, Orebro, Västreras, Linköping et Borga seront placées sous administration suédoise sous le nom de "Duché de Norrköping"

- Les cités de Karlskrona, Halmstad, Göterborg, Kalmar et Visby seront placées sous administration suédoise sous le nom de "Duché de Karlskrona"

Art. IV - Le Duché d'Edimbourg sera placé sous occupation conjointe pendant une période dite "de transition" nécessaire à la reformation des troupes du IIe REICH. Cette période de quelques mois permettra en outre de superviser les modifications dans l'administration de l'angleterre. A l'issue de cette période, ce Duché sera remis sous administration anglaise.

Art. V - Les 4 Duchés anglais et les 3 Duchés suédois jureront allégeance au Kaiser et au IIe REICH. Ils suivront en tout temps et toute situation les directives militaires du kaiser, mais ils jouiront d'une totale liberté économique et administrative.
En cas d'agression du IIe REICH par une puissance extérieure, ces Duchés devront lever une armée pour secourir le IIe REICH.

Art. VI - En cas de conquête ultérieure, les cités prises à l'ennemie seront équitablement réparties entre les administrations prussienne, néerlandaises, anglaises et suédoises selon leur participation au conflit.

Art. VII - Le Kaiser invite le Maréchal des forces anglaises et celui des forces suédoises à se rendre à Berlin afin de siéger à l'Etat Major des armées du IIe REICH en tant que membre permanent et afin d'y participer aux débats concernant le dispositif défensif du REICH.

Au nom de Frédéric-Guillaume III, Kaiser du IIe REICH
Le Maréchal Dieter Joseph von SchulenBuch, Commandant du Ie KORPS

Pour les Duchés de Hanovre, d'Amsetrdam et de Copenhague,
Le Duc Joseph van MaarkenGluten, Commandant du VIIe KORPS

Au nom de George III, Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et électeur de Hanovre
Le duc de Wellington, Arthur Wellesley, Premier Ministre, Général en chef des armées britanniques.

*signataire suédois*

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