Le Voyage d'Amelenix Da Lugdunum.

Fin Avril.

Il n'y a pas longtemps, un grand était passé par là. La grande colonne gauloise, menée par le Noble Amelenix Da Lugdunum empruntait le même chemin que quelques temps auparavant Hannibal pour marcher sur la République Romaine. Les hauts Cols montagneux des Alpes, qui devaient être si durs en Hiver était en ce printemps tout a fait praticables...

Amelenix Da Lugdunum était confiant de sa mission, et ses hommes, bien que méfiants, s'étaient ré-enorgueillis dès qu'ils virent le fabuleux spectacle de la plaine du Pau s'étalant devant eux , depuis les collines verdoyantes à la mer.

Amenelix, convoquant les principaux chefs de son armée, leur indiqua le panorama, pointant du doigt plusieurs directions :

" Voyez, là, dans l'angle mort, est la ville de Mediolanum. C'est là que nous allons. La ville que vous voyez là bas, un peu caché par des hauteurs, c'est Genua. Si cette ville était pleine, il faudrait s'en mefier. Le principal et dernier ennemi est les Brutii... Nos espions nous ont signalés des mouvements de Principes et de Hasatii dans la région de Pativium."

L'un des chefs, un Carnute, s'avança et demanda :

"- Puisque nous parlons de nos espions, n'ont ils pas signalés que Mediolanum était la ville la mieux défendue du coin? Pourquoi s'y diriger?"

"- C'est la ville la mieux défendue, certes, mais d'une part celle ci est de base gauloise, culturellement éloigné, mais nous tolérera plus que Genua où Arretium, et d'autre part Nous devons être devant une de ces villes avant le Premier Mai".

"- Pourquoi le premier mai?"

"- Vous le saurez en temps voulu..." laissa planer,d'un ton vague le général Gaulois...


Premier Mai

Siège de la cité de Mediolanum (Maison Julii) par les troupes Gauloises de Lugdunum , Carnutes et Eduens.

Debut : 1er Mai 179-Juillet 179
Issue : Siège en cours : Fini

Forces en présence :
Assiégeant : Amelenix et ses troupes, du Joueur Guemsterk
Défenseur : Une armée du Joueur Joarius

Nous y voilà. Songea Amelenix. La première épreuve.

"- Montez le Camp. !" La personne qui venait de parler était le premier aide de camp de Amelenix, un carnute, qui refusait de parler à Amelenix où même de l'entendre.

Le chef Carnute, s'approchant de l'envoyé de Gurnopé, apostropha ce dernier vertement :

"- Hé, toi. Tu nous expliques pourquoi on a du faire cette marche forcée ?"

"- Ordonne le rassemblement des troupes, je vais leur parler, et tu comprendras :"

Le chef Carnute fit un signe à l'aide de camp qui cria :

"- Rassemblement !"

Après un vague flottement durant lequel nombre de gaulois se demandaient si il devaient continuer où pas à monter le camp, ceux ci étaient regroupés, attentifs, le Général Amenelix en hauteur.

"- Gaulois.

Nous voici réunit devant ces murs, et, je l'espère, nous gouterons aux fruits de la victoire. Derrière ces murs une poignée de Romains. Nous, nous somme deux milliers !

Certains sceptiques voudraient voir en moi la douce folie qu'est celle de la folie du sang, me reprochant mon choix de ville.

Mais souffrez que je vous explique .

A une centaine de lieues de là, est notre Roi, Gurnopé. Celui ci, à l'heure où nous parlons, monte à l'assaut de Nimea.

Qui a t il de plus symbolique de la défaite qu'a chaque mois, une de leur ville, que ce soit là bas, chez nous, en gaule, où ici, chez eux, en Italie, une de leur ville tombe?

Gaulois, faites honneur à notre Roi. Faites honneur à nos Dieux.

J'ai confiance en vous. Ayez confiance en Moi.
"


Les Gaulois, (surement par habitude), acclamèrent Amelenix, sous l'oeil inquiet du "sceptique".

[HRP : Certes la péninsule est Italique, mais Mediolanum en lui même est des "envahisseurs " Celtes.

Pis c'est tellement mieux de donne rune dimension de justice, libérateur...

Après tout, ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire.

Ici, L'Histoire n'occulte pas la Verité (pas totalement )

[/HRP]

Citation :

Le sang romain a coulé... Mediolanum est tombé...

Mediolanum est libérer ! ( mais ça doit être une question de point de vue )

[hrp :]
De rien, de rien, voyons

Combat à Armes équoi ?

Dans la campagne cela risque d'être dur... Quoiqu'à Aqua Sextiae cela va être un plus gros combat.

Mais j'ai la vague impression que Gurnopé rencontre une résistance plus fort que Amelenix...

[/hrp]

Résultat de la bataille :

Septembre 179 BC

Troupes Brutii:
Déployé 1536 hommes ---- Vivants à la fin de la bataille : 11

Tués : 78

Amelenix Da Lugdunum et ses troupes:
Déployé 2330 hommes ---- Vivants à la fin de la bataille :
2252

Tués : 1525

"- les Soldats Romains se sont retranchés dans la foret de grands arbres, chef !" annonça l'éclaireur à Amelenix.

Le chef Gaulois fronça les sourcils.


"- Tu en es sur ?"

"- Oui oui, chef. Les habitant du coins sont formel en tout cas. Ils disent qu'il y a une clairière, dans le coin. Il s'y sont surement mis."

Amelenix regarda derrière lui.

Du haut de son cheval, il contemplait son armée. Combattre en Foret ne posait pas vraiment de problème, mais il craignait l'embuscade.

Il fit approcher ses tirailleurs (qui composent la moitié de son infanterie) et ses deux détachements d'infanterie gauloise de la lisière de la foret au pas, tandis qu'il donnait quelques dernières instructions.

Il rassembla la cavalerie, en pris la tête, puis, suivit des épéistes Gaulois, il longea la lisière Sud de la foret, tandis qu'en bordure ouest s'engouffrait un premier groupe de tirailleur, chargé de débusquer d'éventuels ennemis. N'en trouvant pas, le reste de l'infanterie (soit les tirailleurs et piquiers) s'enfoncèrent plus avant.

Les éclaireurs avancèrent à nouveau, plus loin.

Il revinrent voir le chef Carnute qui avait été assigné au commandement des tirailleurs.


"- Les Romains se sont postés dans la clairière. Ils ont formé une sorte de carré..."

"- Un carré ?"

"- Oui chef, il se sont tous regroupés autour des cavaliers, en rangs serrés."

"- Merci. Vous avez entendu, vous autres?"

les Gaulois qui étaient postés derrière eux acquiescèrent, puis s'en furent en courant.

En quelque minutes, la moitié des tirailleurs s'étaient arrêtés, les deux détachements de piquiers plus en avant, pendant que le reste des tirailleurs se mettait à courir pour se placer au nord de la formation Romaine.

La Amelenix fit souffler les Carnyx de l'armée, au sud.

Puis le chef Carnute, ayant laissé passé un délai raisonnable, fit avancer ses tirailleurs en deux groupes de 320, et un groupe de 160.

Le premier groupe arriva en lisière de la clairière, et, profitant de la formation serrée des romains, visa le centre de la formation, chaque lancé faisant, a défaut d'un mort, mouche.

Le deuxième et troisième groupe se positionnèrent en face de la première ligne romaine frontale (comprenant les gardes civils) et lancèrent tout leurs projectiles. Les détachements restèrent de réserve.

Voyant les pertes que commençaient à produire les Gaulois à distance, et remarquant des mouvements de troupes Gauloises dans leur dos, le Commandant, positionné avec les Equites, ordonna d'étendre le carré, pour présenter une deuxième ligne de front, dans leur dos, tout en effectuant un léger mouvement de retraite à couvert des bois...

Et tombèrent sur un groupe de cavaliers Gaulois, qui se mit à fuir au sud aux première pertes : Les éclaireurs de la cavalerie d'Amelenix.

La seconde moitié des tirailleurs visa les Principes et les Equites.

La première moitié des tirailleurs, voyant les romains leurs tourner le dos, déclara la charge, suivit des piquiers.
Ils engagèrent une unité de gardes civils au corps à corps, tandis que le reste de l'armée romaine continuait de se diriger vers le second groupe de tirailleurs, désormais au Nord -nord est de la formation romaine.

Lorsque celle ci se mit également à charger, la cavalerie d'Amelenix surgit de la foret par le Sud-Sud-Est, les épéistes par le sud, l'un des deux détachement par le nord. Les gardes civils qui faisaient face à la première moitié des tirailleurs, une dizaine de mètres de l'abri des sous bois, fut la première à fuir lorsque les épéistes leur rentrèrent dedans.

Le reste de l'armée, qui avait rétabli un semblant de front au reste de l'armée Gaulois, reçu alors la charge du premier groupe de tirailleurs dans le dos et le mouvement de panique se généralisa :

Toute l'armée Romaine, mis a part un groupe de 11 gardes civils qui réussirent à se frayer une chemin pour fuir à travers la horde, fut balayée en quelques heures.

Les Gaulois, quant à eux, ne comptaient qu'environ 80 pertes dans leurs rangs.

Nul doute que cette grande victoire allait être fêtée.


La Troupe Romaine quelque(s) heure(s) avant la fin du combat :

Spoiler:

Les Troupes d'Amelenix, le moral gonflé à bloc par leurs récentes victoires, arrivaient marchaient désormais en territoire Latin. Ici, il ne fallait pas compter sur un accueil ne serait-ce que mitigé comme celui de Patavium.

Même si les Gaulois n'ont rien pillés et brulés, la ville et le représentant civil les avaient regardés d'un air méfiant...

Amelenix était un peu inquiet, même s'il n'en laissait rien paraitre devant ses troupes.

Quelques nouvelles étaient mauvaises. il ne fallait pas compter sur un arrivage de troupes fraiches avant deux mois. Un problème autour de Patavium, quelques révoltes, parait il. Une bagarre débile de taverne entre deux soudards qui a dégénéré en émeute armée entre deux groupes civils.

Les espions avaient même rapportés qu'un général Romain Brutii arrivait par bateau entouré d'une solide Cavalerie légère composant la moitié de son armée au bas mot...

"Nombre de Cavaliers gaulois tombent, et Nombre de Cavaliers romains sont levés...." murmura t il

Là haut, solidement campé derrière leurs murailles, il y avait un groupe de ces vétérans Romains... Les Principes. Tomberaient-il comme les autres ou bien plus vite que ces braves gardes civils?