Siège de Nimea Débuté Fev.-179

Joarius a écrit:

[HRP]
Juste par curiosité, c'est plus précisément dans quel répertoire que le fichier va ?
[/HRP]

(HRp
dans le dossier:
\rtw\Data\world\maps\battle\custom.
(batailles historiques)
une fois la bataille finie, pour importer le log texte de la bataille c'est dans :
\rtw\logfiles
HRP)

Je viens d'arriver ^^

je mange d'abord et je mp (cela fait 14h que je n'ai pas mangé, j'ai un peu faim )

L'importation se fait par le bouton "Importer Logfile" juste a coté de "Exporter"
Les Rp, il y a toujours temps après ^^.

Le Roi passa devant la première ligne, provoquant, telle une vague humaine, un lever de bouclier à son passage, auquel s'ajouta une voix, celle de l'armée gauloise, emplie de courage, et d'envie dans découdre.

Le combat de Nimea pouvait commencer.





A l'aube, le Centurion Latius Apulus avait ordonné le rassemblement général.
Après que les sous-officiers aient vérifié que tous les hommes présents avaient leur équipement au complet et dans un état correct, l'Optio de la LEG II - COH III fit claquer l'ordre :


- Cohortes... expedita !


Comme un seul homme, dans un claquement sec, les 1200 se mirent au garde-à-vous.

Au centre de la place d'armes se trouvait Latius Apulus et le Legatus Civitae Nimea, Carus Maecena.
Prenant la parole avec force et résolution, le Centurion s'adressa à la garnison de la ville assiégée :


- Soldats ! Le jour de la bataille est venu.
Vous pouvez entendre les Gaulois dehors hurler et vociférer comme eux seuls savent le faire... Comme des Barbares !

Je ne vous mentirai pas : aujourd'hui sera un jour du sang !
Les Gaulois ne se replieront pas et nous ne fuirons pas !
Les Gaulois ne nous feront pas de quartier, et nous n'en demanderons pas !

Et pourquoi ?!
Parce qu'aujourd'hui, nous ne combattons pas uniquement pour sauver Nimea, VOTRE ville !
Nous combattons pour votre droit à rester sur les terres de vos ancêtres ! Les hommes dehors prétendent que cette ville et sa région, toute la Narbonnaise, voir toute la Transalpine, leur appartient car celte elle a été.
Et vous ?! Qui êtes-vous ? Je vais vous le dire : des descendants depuis des générations des hommes qui ont occupé cette terre avant même que le Grand-Père du Roi des Gaulois ne vint au jour.

Mais avant tout, vous êtes DES CITOYENS de la République Romaine.
Et c'est pour cela que vous allez combattre aujourd'hui : LA RÉPUBLIQUE ! !

Ces Barbares ont comme chef unique un Roi. Et ce Roi voudrait vous asservir !
L'ACCEPTEZ-VOUS ?!


- NON !!!


- QUI ËTES-VOUS ?!


- DES CITOYENS DE LA RÉPUBLIQUE ! ! !


- Souvenez-vous : votre meilleur bouclier est votre compagnon de gauche, votre meilleur arme, votre camarade de droite et votre meilleure armure, votre compagnon de derrière !
Alors gardez les rangs !
Lorsque les Gaulois fonceront sur votre Cohorte, gardez les rangs !
Lorsque la lutte deviendra brutale, gardez les rangs !

Et rendez leur coup pour coup !


Le Centurion se tut quelques secondes, regardant intensément les hommes autour de lui. Chacun pouvait sentir son regard déterminé et sa force de caractère.
Puis ils le virent tirer son glaive du fourreau et le tendre vers le ciel :


- REPUBLICA !


- REPUBLICA !!! REPUBLICA !!! REPUBLICA !!!


La clameur se propagea à travers les rues de Nimea et se répandit dans la campagne alentours.


" Maintenant, les Gaulois le savent : mes hommes sont prêts et ce sera un combat à mort "

Hop Hop.

J'ai re-exporté la bataille (on a changé de mois) et je serais peut-être pret à jouer vers 21h (cela dépend à quel heure j'aurais finit de manger)

[HRP]

Je être là

[/HRP]

Je lance l'hébergement de la partie Oneline (Compétitive Nom : "Nimea <= Joarius" )

Hop hop, Rpisons...

En attendant, ne pas oublier d'importer le Logfile de la bataille

Bon en attendant

Résultat de la bataille :

Garnison de Nimea (Latius Apulus) :
Déployé 1281 hommes Vivants à la fin de la bataille : 1

Tués : 438

Gurnopé et ses Arvernes :
Déployé 2079 hommes Vivants à la fin de la bataille :
1641

Tués : 1280

Point de Vue Gaulois :

Les deux béliers entrèrent en contact avec les palissades. L'un au niveau de la porte, plus fragile. L'autre sur le mur, à quelques mètres de là.

Les murs, vides de défenseurs, ne tardèrent pas à craquer, et les troupes de cavalerie gauloises et tirailleurs entrèrent dans la ville, suivant les ordres donné par Gurnopé, posté entre les deux brèches.

Les Défenseurs s'étaient intelligemment postés au centre, protégeant les trois accès à la place donnant sur le bâtiment où s'étaient réfugiés les civils ne pouvant combattre

Les huit cents cavaliers se séparèrent en deux groupes, faisant le tour de la ville en suivant le mur de palissade au galop, tandis que l'infanterie lourde entrait à son tours.

Bientôt les trois accès de la place centrale furent bloqués. Au sud par Gurnopé en personne et l'infanterie légère et lourde, Au nord par quatre cents cavaliers gaulois, l'ouest par encore quatre cents cavaliers.

Le silence se fit. Les troupes se jaugèrent durant de longues minutes, puis Gurnopé fit un geste brusque de la main en direction du ciel. De multiples javelot s'abattirent sur les gardes civils au sud, qui maladroitement tentèrent courageusement de parer de leur bouclier avec un semblant de formation défensive,.

Gurnopé ne voyant pas en eux l'envie de s'enfuir, décida d'en finir.

Il se tourna vers un cavalier de sa suite personnel, puis lui tendis silencieusement la main. Celui ci lui passa un long objet oblong, creux, bien décoré. Le roi le porta à sa bouche, et un long bruit de carnyx se rependit dans la ville, suivit d'une grande clameur :

Comme un seul homme, les trois groupes s'élancèrent, et entrèrent quasi simultanément au contact de l'infanterie ennemi. Gurnopé, au sud, ne rencontra guère de résistance de la part de la troupe affaiblit et dans son élan, allongea le pas pour charger les garde civil du nord, ce qui eut pour effet direct de faire revenir une partie des cavaliers qui avaient décidés de s'en aller.

Mais si l'infanterie lourde n'eut pas de mal à se défaire de la garde, les combats faisaient rage et nul romain ne semblait esquisser ne serait-ce que la pensée de s'enfuir.

Le roi Gaulois remarqua alors un Romain dans la mêlée, se battant en première ligne, inspirant les combattants autours. Il fit signe à son fils.

"- Regarde lui, là bas"

Aeronum acquiesça.

Il tourna la tête, hurla quelque chose, puis, au son d'un nouveau coup de Carnyx, les gardes de Gurnopé (lui en tête) chargèrent l'unité du Romain. Le Roi gaulois fit alors cabrer son cheval, sauta par dessus un des gardes, et arriva en face du Romain avec un élan important et fit jouer sa grande épée, pourtant si peu maniable de par sa taille...

La demi heure qui suivit fut un carnage, et le combat s'arrêta lorsqu'on ne constata plus de Romain vivant en apparence sur la place.

La totalité des hommes de Nimea étaient mort pour défendre cette place. Mais les Gaulois étaient dans l'allégresse. De nombreuses morts s'étaient produites, certes, mais glorieuses.

Lorsqu'on nettoya les morts, on retrouva parmi eux un survivant, qui avait été sonné par un cheval au galop, mais qui miraculeusement avait survécu. Ce dernier fut mené devant le roi, ferré.

Celui ci le reçu en privé et parla en ces termes :



"- Romain, puisque vous tenez plus à ce titre qu'a votre vie, je vais l'utiliser, non ?

Je ne suis guère surpris de votre pugnacité, et j'avoue même que le contraire aurait été étonnant."

Gurnopé fit tourner la coupe de vin Italien qu'il avait dans sa main gauche, l'air légèrement perplexe, puis se repris :

"- En fait, j'aurais été déçu si vous aviez fuit où vous seriez rendu... Et je pense que mes hommes, même ceux mort au champ d'honneur, auraient également été déçu.. Après tout, il n'y a rien de moins glorieux qu'un combat où les adversaires tournent bride à la première altercation, ne croyez vous pas ?

Vous as-t-on renseigné, au fait?"

Le Roi sourit à l'expression intrigué du Romain.

"- Vous êtes le Seul Survivant. Tout les autres sont morts."


Gurnopé leva son verre, puis l'avala sec. Il invita l'autre à prendre aussi un verre.




[HRP : Je ne sais jamais trop quoi écrire sur les batailles...Je pose les fait. Après tout, il n'y a pas grand chose à inventer Je modifierai surement quelques passages ou bien la totalité... Cela dépendra en grande partie des détails que veux mettre le défenseur /HRP]

HRP : Vous avez bien importé le logfile ? et Joarisu, tu as déplacé tes eventuels survivants ?

Parce que sur la carte de campagne du forum, je ne vois pas la province en vert...

Ben Oui ^^

Mais la province est tellement petite que cela ne se voit pas

Il faut aller sur VR pour remarquer le changement.

Pis les survivants.... Si tu as bien lu, il y en a eu 1 unique, guère bloquant

(La Province de Nimea, c'est le petit carré qui est passé au vert sur la cote)

...
Obscurité.
...
Lumière.
...


" Où suis-je ? "


...
Brouhaha informe.
...
Brume.
...
Pensées confuses.
...


" Que se passe-t-il ? "


...
Du sang dans la bouche... Du sang sur les mains... Du sang dans les cheveux... Plus de casque...
...
Une douleur au crâne.
...
Cris.
...
Bousculades.
...
Hurlements.
...
Vision plus nette, mais toujours troublée.
...
Cliquetis d'armes.
...
Un homme tombe à terre, visage apparent, yeux grands ouverts.
...


" Je le reconnais. C'est mon Optio. Que fait-il là ? "


...
Un poing serré sur mes cheveux.
...
Des yeux injectés de sang. Un visage grimaçant de haine. Des cheveux blancs en épis.
...
Une épée qui se lève.
...


" Je me souviens !
Je suis Latius Apulus, Centurion de la III° Cohorte de la LEGIO II ITALICA.
Je commande la garnison de Nimea.
Mes hommes se sont battus comme des loups, mais face à une telle meute de chiens enragés, que pouvaient-ils faire ? Mourir en braves ? C'est ce qu'ils font...
Légionnaires comme Gardes Civils n'ont pas démérité. Rome peut être fière de ses soldats et de ses citoyens.
J'ai vu Carus Maecena se battre tel Hercule et souffler à ses Gardes Civils la force de combattre comme ils l'ont fait. Mais j'ai vu un cavalier Gaulois plus imposant que les autres, maniant une grande épée, fondre sur le Legatus Civitae et le décapiter d'un coup...

Je me suis battu comme j'ai pu, mais un Gaulois m'a donné un coup sur la tête qui m'a enlevé le casque et assommé pendant je ne sais pas combien de temps.

Je peux apercevoir le Signifer de ma Cohorte qui se bat comme un lion pour protéger notre enseigne, les derniers Légionnaires autour de lui, submergés par cette marée humaine.

Le Gaulois qui va m'achever ramène la pointe de son épée d'un geste brusque vers ma bouche... "


...
Obscurité totale.
...
Un point de lumière au loin.
...
Un porte de lumière au bout de ce tunnel de ténèbres.
...
Avec des centaines d'autres hommes, des camarades de combat, nous sommes dans de verts pâturages, avec le soleil sur le visage.
...
Nous n'en sommes pas troublés. Car nous approchons des Champs-Élyseum et nous sommes déjà morts.
...
Des portes monumentales s'ouvrent devant nous.
...
Nous sommes en paix.
...

"La mer méditerranée..."

Les troupes de Gurnopé démontait le camp. Le Mois de juillet, pour une fois, était témoin d'une jolie moisson. Gurnopé observa des oiseaux dans le ciel bleu d'azur former une sorte de triangle incliné dans la direction de la cité de Rome (en fait, il ne savait pas vraiment dans quelle direction se trouvais Roma, mais comme tout les chemins mènent a Rome, Rome est dans toutes les directions, logique).

Son chemin était tout tracé. Les éclaireurs avaient rapportés la présence d'une autre garnison consistante de l'autre coté du Rhône, dans la Ville Romaine d'Aqua Sextiae...

Il tritura sa moustache blanche.

Il avait discuté avec le survivant.

Le dernier garde Civil avait été promu gérant de Nimea. Chargé de la reconstruction de sa belle ville, mais aussi du nettoyage complet du charnier après la récolte des têtes... Des Immigrants ne tarderaient pas à venir remplacer les manquants.

"- Père?" interrogea une voix derrière lui.


Aeronum, peu sur de lui, l'avait doucement approché par derrière, en silence.

Gurnopé ne se détourna pas du clapotis des vagues. Là bas aussi, il y avait des Romains.

"- Je me demandais, père, quand déciderez vous à me donner un poste Commandement. Vous en avez donné un à ce noble etranger mais pas à votre propre fils..."

Gurnopé soupira et lui répondit d'un ton las :

"- Quel sorte de père voudrait se séparer de son fils ? Ne t'inquiète pas. Ton heure de gloire viendra. Pour le moment, laisse donc ton père profiter un peu de ses derniers jours et récolter les fruits de trente années de travail..."

Aeronum s'inclina légèrement, faisant la tête de celui qui se résigne à contre-cœur. Il ne se faisait guère d'illusion.

Lentement, il se tourna en direction de Nimea, et, lentement se remit à descendre la colline.

La guerre ne faisait que commencer.