@ Dragoris :
Bien que connaissant l'épisode de Brennus et des oies du Capitole (au fait, Raphael, t'en as prévu ? Parce que bientôt 'y aura plus qu'elles pour nous sauver...
), je ne suis pas un spécialiste de l'histoire politique et "diplomatique" de Rome ; surtout de celle avant l'Empire. Je m'étais plus penché sur les Légions...
Mais je crois me souvenir que si Rome cédait parfois, c'était pour mieux contre-attaquer plus tard : les Romains avaient la dent dure ; 'y qu'à voir ce qu'ils ont fait aux Carthaginois et aux Celtes...
Or là, c'est peu possible car vous formez une Ligue qui semble très soudée (là, je vous félicite
), raison entre autres choses de la force de Guemsterk (sans vouloir lui enlever le mérite de sa campagne militaire, entendons-nous bien !
).
Situation que les Romains n'ont pas eu à affronter dans l'histoire : les Celtes étaient connus pour leur amour de l'ordre inter-tribale...
Par exemple : la conquête de la Gaule, où Jules César a joué sur les divisions gauloises, profité de ses alliances avec certaines tribus gauloises, voir même engagé certains Gaulois dans ses légions pour cette même conquête, même s'ils venaient de la Provincia.
Ensuite, tu me parles de la reconnaissance de ma propre défaite.
Sois rassuré, je le sais : j'ai perdu ! C'est évident, et pour moi, ça ne date pas de ce mois en cours...
En fait, je sens le vent de la défaite souffler sur les Plaines de la Vénétie depuis la chute de Mediolanum...
Et la chute de Valentia et d'Aqua Sextiae n'ont fait que renforcer ce sentiment. Je ne te parle même pas de celle de Bononia...
La perte de Massilia et de Nicea, à côté, ça me laisse de marbre à un point que tu ne peux même pas t'imaginer...
Mais pourquoi n'ai-je pas proposé ma reddition à Guemsterk, ou accepté une quelconque proposition ?
Parce que je ne suis pas seul : la Maison Julii se bat aux côté des Scipii et des Brutii.
Or dès le départ j'avais annoncé la couleur de mon engagement à mes compagnons, et mes deux partenaires ont eu / ont exactement la même vision de notre alliance, et s'y tiennent.
Donc je ne me vois pas demander seul la paix à Guemsterk, laissant ainsi le flanc nord des Scipii et des Brutii en prise directe avec les Gaulois, voir avec les Germains...
Ça serait de la trahison pure et simple !
Et je m'y refuse !
Id quod facimus in vita nostra, resonabit in aeterno.
Si je me rends avant la destruction totale de la Maison Julii, çe ne sera qu'en accord avec mes alliés. Or s'ils comptent sur moi, je me dois de répondre à leur attente.
Imagine les Gaulois faisant subitement la paix de leurs côtés, te laissant seul en prise avec les Scythes et les Romains...
Non seulement tu n'apprécierais pas, mais qui plus est cela désorganiserait totalement tes plans stratégiques.
Voilà, ô Dragoris aka Roi Germain Irmin.
Ma réponse est un peu longue, mais elle me met du baume au coeur...
('faut bien s'fair' du bien quand on'a plus qu'ça...
)
Mon seul regret : ne pas avoir pu développer mes tchôtes villes (même si je ne suis pas un crack en gestion...
), organiser mes tchôtes légions (ah ma pôvr' LEGIO V FULMINATA... j'laurais bichonnée...
) et pouvoir mieux comprendre VR.
Mais j'espère bien pouvoir remettre ça lors d'une prochaine partie !
Comment ça, on n'a pas encore perdu ?! Oups pardon !