La France, Nation de l'Europe

Par ordre du Premier Consul Napoléon Bonaparte, l'Armée de la République Française est réorganisée en 5 Corps d'Armée.
Sont nommés comme Commandants de ces Corps d'Armée :
- Général François Joseph Lefebvre pour le 1e Corps d'Armée (région militaire de Lille) .
- Général Michel Ney pour le 2e Corps d'Armée (région militaire de Strasbourg) .
- Général Charles Pierre François Augereau pour le 3e Corps d'Armée (région militaire de Lyon) .
- Général Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier pour le 4e Corps d'Armée (région militaire d'Avignon) .
- Général Louis-Alexandre Berthier pour le 5e Corps d'Armée (région militaire de Bordeaux) .

Par souci de préserver les intérêts de la France en Europe, le Premier Consul a nommé les personnalités suivantes afin de représenter notre pays auprès des états cités :
- Henri Cardin Jean-Baptiste d'Aguesseau, Ambassadeur auprès du Royaume de Prusse .
- Antoine François Andréossy, Ambassadeur auprès du Royaume-Uni .
- Pierre Joseph de Beauchamp, Ambassadeur auprès de l'Empire Ottoman .
- Louis-Auguste-Félix de Beaujour, Ambassadeur auprès du Royaume de Suède .
- Pierre-François-Jean Bogne de Faye, Ambassadeur auprès de la République Cisalpine .
- Jean-François de Bourgoing, Ambassadeur auprès du Royaume du Portugal .
- Armand Augustin Louis de Caulaincourt, Ambassadeur auprès de l'Empire de toutes les Russies.
- Jean-Baptiste Nompère de Champagny, Ambassadeur auprès de l'Empire d'Autriche-Hongrie .
- Jean Baptiste Léonard Durand, Ambassadeur auprès du Royaume d'Espagne.
- Charles-Louis Huguet de Montaran, Ambassadeur auprès de la République des Pays-Bas .

Par ordre du Premier Consul Napoléon Bonaparte, est nommé Major-Général de l'Armée et Chef d’État-Major de l’Armée Française le Général Louis-Alexandre Berthier.
En outre, par décision du Premier Consul et afin de seconder directement ce dernier, le Général Louis-Alexandre Berthier assurera aussi la mission de Ministre de la Guerre.

Par ordre du Premier Consul Napoléon Bonaparte, en remplacement du Général Louis-Alexandre Berthier, est nommé Commandant du 5e Corps d'Armée (région militaire de Bordeaux) le Général Jean-Baptiste Bessières.

Par ordre du Premier Consul, instruction est donnée pour que la guillotine, instrument de justice lors de la peine capitale, soit transférée de la Place de la Concorde à la Place de Grève.

Après des mois de consultation et de débats au parlement, est adopté le Code Civil des Français. Au travers lui s'exprime la volonté du Premier Consul de donner à la France et à ses citoyens la paix sociale et la stabilité auxquelles ils ont naturellement droit.

Par ordre du Premier Consul Napoléon Bonaparte, sont constitués les 6e et 7e Corps d'Armée, ainsi que le 1e Corps d'Armée de la Garde Consulaire .
Sont nommé comme Commandants de ces Corps d'Armée :
- Général Nicolas Jean-de-Dieu Soult pour le 6e Corps d'Armée (région militaire de Pau) .
- Général Guillaume Marie-Anne Brune pour le 7e Corps d'Armée (région militaire de Dijon) .
- Général Joseph Bonaparte pour le Corps d'Armée de la Garde Consulaire (région militaire de Paris) .

Suite à l'agression sauvage dont sont victimes la Russie et les Pays-Bas, la France, sous l'impulsion du Premier Consul, a décidé d'aider ces nations à se défendre face aux hordes barbares ! Ordre a été donné aux Armées Françaises d'entrer dans la lutte pour la liberté des peuples aux côtés des agressés.
Les armées autrichiennes, prussiennes et italiennes devront répondre de leur forfaiture et de leurs crimes devant l'histoire !

Sur ordre du Premier Consul, les 1e, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e Corps d'armée ont reçu ordre de marcher contre l'ennemi.
Napoléon Bonaparte, et au travers lui la République Française, attend de tous les soldats français qu'ils se comportent avec courage et détermination, à l'instar des armées de 1792.

Grâce à leur patriotisme, leur courage et à leur ténacité, les soldats du 4e Corps d'Armée, commandés par le Général Mortier, ont vaillamment repoussé une armée napolitaine de 8.000 hommes.
Turin est reconquise et retourne dans le giron nationale.
Il ne sera pas dit que les ennemis de la France peuvent pénétrer sur le territoire de la France sans en subir les conséquences.

En ce mois d'Août 1801, le 4e Corps d'Armée aux ordres du Général Mortier, surpassé en nombre et en artillerie par une armée napolitaine, a vaillamment combattu et a réussi à repousser les forces ennemies à la Bataille de Turin, provoquant des pertes énormes chez l'ennemi.
S'étant particulièrement illustrées au cours des combats, les unités ci-après ont reçu différentes distinctions en récompense de leur action au cours de la bataille :

En ce mois de Septembre 1801, près de la ville de Bad Cannstatt au nord de Stuttgart, le 5e Corps d'Armée aux ordres du Général Bessières, en soutien du 2e Corps d'Armée du Général Ney, a rencontré la Ie Armee von Bayern de l'Empire d'Autriche-Hongrie.
Alors que la bataille tournait en faveur de nos troupes, le Général Bessières a été blessé à la tête au moment où il venait de donner l'ordre à l'infanterie de marcher contre l'ennemi.
Soigné, le Général a repris courageusement sa place à la tête de ses troupes. Mais celles-ci, malgré leur courage et la détermination de leurs officiers, n'ont pu enfoncer les lignes adverses.
Sur ordre du Général Bessières, le 5e Corps a alors commencé un repli en bon ordre lorsqu'il a été une seconde fois blessé. Les Autrichiens, devant l'ampleur des pertes dans les deux camps, ont alors abandonné la poursuite.

S'étant particulièrement illustrées au cours des combats, les unités ci-après ont reçu les distinctions suivantes en récompense de leur action au cours de la bataille :



Le lendemain, aux portes de la ville de Stuttgart, le 2e Corps d'Armée du Général Ney combattait la IIe Armee Von Venetie.
Surpassé en artillerie et en cavalerie, les pertes du 2e Corps ont forcé le Général Ney à ordonner le repli. Sous la pression continue de l'ennemi, les officiers et soldats français sont parvenus à échapper aux Autrichiens à la tombée de la nuit.

S'étant particulièrement illustrées au cours des combats, les unités ci-après ont reçu les distinctions suivantes en récompense de leur action au cours de la bataille :

En ce mois de Décembre 1801, le 4e Corps d'Armée aux ordres du Général Mortier, remontant vers Avignon, a rencontré une brigade d'infanterie italienne qui a été détruite.

Ce même mois, le 2e Corps d'Armée aux ordres du Général Ney, marchant contre l'ennemi afin de protéger la ville de Nevers, a été balayé par la Ie Armee Austro-Hongroise lors de la Bataille du Morvan.
Parmi les morts, il faut compter le Général lui-même, mort à la tête de ses troupes.

Par décision du Parlement, sur proposition du Premier Consul, ordre est donné à tout citoyen en âge de prendre les armes de rejoindre le chef-lieu de leur canton afin d'être mobilisé pour la défense de la Nation.

Après deux semaines d'agonie, le Premier Consul est mort cette nuit.
Lui succède en tant que Premier Consul Charles-François Lebrun, secondé par Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (deuxième Consul) et Jean-Baptiste Jourdan (troisième Consul).

En ce mois d'Avril 1802, le Gouvernement Consulaire, responsable de la misère de la France et de sa population dans la guerre actuelle l'opposant aux nations d'Autriche-Hongrie, de Prusse et d'Italie, est remplacé par le Comité Royal de Sauvegarde.
Le CRS a coeur de relever la France de ses ruines et de continuer la lutte contre la Perfide Albion qui, profitant de la situation des armées françaises, a attaqué notre pays traîtreusement.

En ce mois de Décembre 1802, le Gouvernement Royal Souverain a la joie et la fierté d'annoncer que les armées françaises sont parvenues à reprendre la dernière cité encore aux mains de l'envahisseur anglais.
Par la volonté des armes et de Dieu, Brest est de nouveau française.

Par leur acte d'insubordination caractérisée, les généraux Brune, Davout, Lefebvre et Mortier sont déclarés traîtres au Royaume.
Il est donné ordre aux soldats sous les ordres de ces félons de les arrêter sur le champ et de les ramener à Paris sous bonne escorte afin d'être jugés par un tribunal militaire exceptionnel.

Après plus d'un an de gouvernement royaliste qui a fait montre de son incurie et de son incapacité à redonner à la France sa grandeur et sa prospérité, nous, membres du Comité de la France Républicaine, déclarons par la présente prendre à compter de ce jour la responsabilité de la gouvernance de la France.

Tout membre du Gouvernement Royal Souverain, félon et illégal, est considéré comme traître à la République Française, et par là-même à la France. Il est offert une récompense de 1.000 Francs Or pour toute information permettant la capture des personnes ci-dessous :
- Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’Enghien ;
- Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord ;
- Dominique Clément de Ris .

De plus, pour permettre à la nation une défense de ses frontières nationales, tout citoyen majeur est appelé à se présenter à son chef-lieu le plus proche afin de s'y faire recenser.

À la date du 26 janvier 1804 sont établis dans leurs fonctions les membres du Gouvernement Français :
- Joseph Bonaparte, 1^er des Ministres ;
- Lieutenant-Général Jean-Baptiste Jourdan, Secrétaire d'État et Ministre de la Guerre ;
- Charles-Frédéric Reinhard, Ministre des Relations Extérieures ;
- Major-Général Jean Lannes, Chef d’État-Major de l’Armée Française ;
- Jean-Antoine Chaptal, Ministre de l'Intérieur ;
- André Joseph Abrial, Ministre de la Justice ;
- Martin Michel Charles Gaudin, Ministre des Finances ;
- Denis Decrès, Ministre de la Marine et des Colonies ;
- Joseph Fouché, Ministre de la Police ;
- François Barbé-Marbois, Ministre du Trésor ;
- Jean-Étienne-Marie Portalis, Ministre des Cultes ;
- Jean-Baptiste Collin de Sussy, Ministre des Manufactures et du Commerce ;

Après les villes de Reims et Montpellier, Nevers a réintégré la France.
Sous l'impulsion du Gouvernement Françai, les Armées Française font ce que le GRS n'a pas voulu et n'a pas su faire : ramener les villes françaises dans le giron de la Mère Patrie.