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| CAMPAGNE DE RUSSIE | |
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Raphael Administrator Maximus
Nombre de messages : 10564 Age : 48 Localisation : partout et nulle part à la fois Date d'inscription : 24/04/2005
| Sujet: CAMPAGNE DE RUSSIE Dim 1 Mai - 13:26 | |
| PHASE I : La marche à la guerre Tout avait commencé par une succession de faits divers anodins. De très jeunes et belles filles autrichiennes ou prussiennes disparaissaient mystérieusement et à intervalles réguliers sans laisser aucune trace. L'histoire aurait pu ne jamais émouvoir personne tant la classe sociale des disparues était méprisable, cependant, une ou deux jeunes demoiselles issues de la haute bourgeoisie autrichienne furent comptées parmi les disparues. Bénéficiant d'une certaine influence, les bourgeois en question parvinrent à faire porter leur affaire auprès de l'Empereur d'Autriche qui diligenta une série d'enquête. Il apparut selon un certain nombre de témoignages - émanant pour la plupart de voyageurs de retour de Russie - qu'une sorte de filière de la prostitution avait été créée en Russie pour la noblesse de cours du Tsar et dans laquelle finissait la grande majorité des autrichiennes disparues. L'Empereur d'Autriche fit alors envoyer la comtesse Sofia von Metternich, ambassadrice d'Autriche auprès du Tsar, afin d'enquêter sur les exactions commises en Russie. Hélàs, Sofia von Metternich trouva la mort au cours de son enquête. Un mort d'une violence inouïe qui en disait long sur la barbarie de ses bourreaux. L'incident mit rapidement le feu aux poudres. Il n'en fallait pas plus que ce prétexte là pour que l'Empereur d'Autriche, emplit de méfiance par le récent rapprochement du Tsar Alexandre Ier (dit le francophile) avec les révolutionnaires français, décide d'envahir la Russie. Les échanges diplomatiques furent tendus, et quelques mois après la disparition de Frau von Metternich, les déclarations de guerre furent rendues publiques.
Dernière édition par Raphael le Mer 18 Mai - 9:45, édité 3 fois | |
| | | Aetius Pontifex Maximus
Nombre de messages : 2876 Age : 38 Localisation : Montbéliard Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: GUERRE Austro-Russe Mar 10 Mai - 13:08 | |
| - Citation :
- Sire [Le Tsar],
Les autorités judiciaire Autrichienne ont constaté une propagation de la pègre Russe au sein de notre Empire. La mort de nôtre ambassadrice alors qu'elle menait l'enquête témoigne de l'importance de l'affaire. S'il en était besoin, les notes rédigée par l'ambassadrice elle même incrimine le plus haut niveau de l'Etat Russe. Considérant d'une part que l’État Russe est dans l'incapacité de réglé un compte à ses propres bandits et que d'autre part l'Etat Russe lui même serait impliqué dans ces actes de banditisme. Considérant en définitive l'outrage que consiste le meurtre de la personne d'un diplomate, de sexe feminin de surcroit. Il en résulte que l'Empire d'Autriche se voit contraint d'assurer la justice et le droit par ses propres moyens. En conséquence, je suis chargé et j'ai l'honneur de faire connaître à Votre Excellence qu'en présence de ces faits, le très Saint-Empire Romain Germanique se considère en état de guerre avec la Russie du fait de cette dernière puissance. J'ai en même temps l'honneur de porter à la connaissance de Votre Excellence que les autorités Autrichiennes retiendront les marchands russes dans les villes Autrichienne, mais qu'elles les relâcheront si, dans les quarante-huit heures, la réciprocité complète est assurée. Ma mission diplomatique ayant ainsi pris fin, il ne me reste plus qu'à prier Votre Excellence de vouloir bien me munir de mes passeports et de prendre les mesures qu'elle jugerait utile pour assurer mon retour en Autriche avec le personnel de l'ambassade ainsi qu'avec le personnel de la légation de Bavière et du consulat général d'Autriche. Veuillez agréer, monsieur le président, l'expression de ma très haute considération. Lothar von Metternich, ambassadeur par intérim. | |
| | | HEphaestion_IV Pontifex Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Mar 10 Mai - 18:53 | |
| - Citation :
A sa majesté, notre cousin François II d'Autriche, empereur devant dieu du Saint -Empire germanique,
Au vu des évènements de cette dernière semaine, et en réponse à votre déclaration de guerre, Nous Alexander 1er, Tsar de toutes les Russie prenons acte de la dite déclaration avec regret mais aussi incompréhension.
Regret quand aux conséquences incalculables et aux souffrances profondes qu'entrainera une guerre entre nos deux empires, jusqu'à hier frères.
Incompréhension quand à la récente dégradation de nos relations. La guerre n'est pas chose à prendre à la légère et nous vous savions souverain éclairé. Mais il semble que celle-ci fut préparée, et voulue par votre personne et/ou par qui que soit parlant et agissant en votre nom. Les récents propos diffamatoires dénués de fondement, et notre propre appréciation des évènements qui se sont précipité avec une troublante célérité confirment cette hypothèse. Nous n'en comprenons cependant pas encore les motifs ni les mobiles. Cette déclaration de guerre en serait presque grotesque si elle n'était réelle. Hélas la menace semble sérieuse et nous répondrons à cette brutale et honteuse agression avec toute notre force et nos ressources.
Qu'il soit dit ici que jamais la Russie n'a voulu cette guerre. L'histoire et Dieu en seront juges.
Tsar Alexander1er.
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| | | Raphael Administrator Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Sam 14 Mai - 10:57 | |
| Peu de temps après l'entrée en guerre de l'Autriche, l'armée italienne traversa la frontière au nord de la mer noire, sans préavis, en direction de Turda. Plus protocolaires, les prussiens posèrent une déclaration de guerre succincte : - Citation :
- Par la présente et dans le but de maintenir la stabilité et la morale dans le centre de l'Europe, en accord avec les articles d'alliance et d'assistance de la coallition, la Prusse déclare officiellement la guerre à la Russie.
Nous, Fredéric-Guillaume III, souverain de la Prusse unifié, sommons le Tsar Alexandre de déposer les armes dans le mois à venir afin d'éviter que le sang de ses soldat ne coule inutilement. Après quoi le IIe KORPS traversa la frontière au nord de la Russie pour assiéger la cité de Vilnius. | |
| | | Raphael Administrator Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Sam 14 Mai - 11:11 | |
| PHASE II : La Campagne de Russie les chefs d'Etat Major de la Coallition (ou Triplice) avait décidé de mettre au point un plan infaillible visant à mettre à genoux l'empire russe dans un temps très court. Ce plan général avait pour nom : Opération Barbarossa. - OPERATION : BARBAROSSA:
OPERATION : BARBAROSSA
Objectif : => Réduire rapidement la menace russe => Imposer une vassalisation de la Russie et sécuriser le front Est Objectif Secondaire :=> Détruire la machine de guerre Russe => Conquérir un maximum de territoires pour augmenter les revenus et la population de la Coallition ARMEES IMPLIQUEES : IIIe Armée Autrichienne de Josef Freiherr Alvinczy von Borberek VIe Armée Polonaise du prince Jean Ier de Liechtenstein12# Esercito de Roma-Genua du General Hünber D'Austria CORPS DE RESERVE : IIe KORPS du Général von LutzowDESCRIPTION : (Voir schéma en dessous) Trois corps d'armée coalisés soutenus par une brigade envahiront la Russie en partant de l'Autriche au niveau de Kiev sur un front étalé. Ces Corps d'armée engageront et anéantiront toute armée russe sur leur chemin puis se disperseront pour assiéger les cités russes afin d'en faire tomber un maximum. Cette vaste opération nécessitera des ajustements qui seront ventilés en petites opérations. Il ne faudra pas conserver le IIe KORPS en réserve trop longtemps. Selon la réaction de nos adversaires, il faudra qu'il prenne une part active à l'opération en Russie en attaquant l'armée de St Petersbourg dès le fin de la Première Phase. (avis de l'Etat Major Autrichien)ADDITIF : le IIe KORPS est en mesure d'intervenir en marchant sur St Petersbourg. Si l'opération "Chute du Tsar" est ratifiée, il se joindra à la force de frappe. (réponse de l'Etat Major Prussien)Vote :Accord de l'Empereur d'AutricheAccord du Roi de PrusseAccord du Président NapolitainRemarque : sur cette carte, les corps d'armée sont représentés par de gros points de la couleur de la nation, les points plus petits représentent des moitiés d'armées (ce que j'appelle des Brigades) composées pour ma part d'unités légères et aux objectifs stratégiques moins ambitieux.
L'armée autrichienne, dans un premier temps, ne rencontra aucune résistance, mais les russes étaient déterminés à stopper leur avancée. La première bataille de la campagne de Russie allait se dérouler aux abords de la principale ville de l'Ouest de la Russie, Kiev....
Dernière édition par Raphael le Lun 30 Mai - 8:09, édité 2 fois | |
| | | Aetius Pontifex Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Jeu 19 Mai - 14:12 | |
| La force de Justice Autrichienne se composait de deux armées : - La IIIe Armée d'Autriche basé à Cracovie, devait pénétré en Russie à Lviv puis marcher sur Pinsk. - La VIe Armée de Pologne héritait du gros de l'invasion. Après avoir commencé par prendre la ville de Czernowitz, elle devait engager les troupes Russes à Kiev et s'emparer du fleuron des arsenaux Russes. Si les forces en présence à Kiev s'avérait trop importante, elle devait recevoir le soutien de la IIIe Armée. Ci joint, une copie détaillée des plans de l'opération d'invasion de l'Ukraine et de la Biélorussie. - Aetius a écrit:
OPERATION BORSCHObjectif : => Conquête de l'Ukraine, préliminaire à l'invasion de la Russie => Prendre les arsenaux militaires de Kiev et de Minsk Objectif Secondaire :=> Attirer les armées Russes ARMEES IMPLIQUEES :IIIe Armee von Östereich VIe Armee von PolenDESCRIPTION : La mission de la VIe Armee est essentielle. Après avoir fait mouvement sur Czernowitz elle devra prendre Kiev en détruisant toute résistance. La IIIe Armée aura pour mission de prendre la ville de Lviv , puis celle de Pinsk et enfin Minsk. En cas de regroupement des troupes russes, elle devra aider la prise de Kiev et reprendra sa propre mission qu'ensuite.
Statut :
Opération en phase finale de préparation Lancement des ordres le 10/05.
Après, une pénétration sans dommage en Russie, les troupes Autrichiennes con statère la mise en place d'un important dispositif défensif à Kiev. La prise de l'arsenal étant décisive pour la réussite de la campagne, l'armée Autrichienne ne pouvait se permettre de se risquer dans un combat à sa défaveur. Tandis que la VIe Armée fixait l'attention des Russes au sud, la IIIe Armée après avoir pris Pinsk fît route à marche forcé vers l'est. Laissant au passage à lla traine son train de bagage, ainsi que son artillerie qui n'aurait pu que retarder le mouvement des troupes. A l'aube du 2 mars 1801, la garnison de Kiev eu la désagréable surprise de se retrouver prise en tenaille par les deux armées Autrichiennes. La bataille de Kiev allait débutée, elle déciderait du sort de la campagne. En cas de défaite, les Autrichiens n'auraient plus qu'a rentrer chez eux, tandis qu'en cas de victoire ceux ci s’engouffrerait dans le ventre de la Russie. | |
| | | Aetius Pontifex Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Jeu 19 Mai - 17:19 | |
| La bataille de KievLa bataille de Kiev se tient donc le 2 mars 1801. La veille, la VIe Armée est arrivé en vue de la ville de Kiev, celle-ci est défendue par une forte garnison, l'élite de la Russie est là. Le général contemple le champs de bataille, évalue ses force et décrète : nous attaquerons demain matin, que les hommes soit prêt. Demain nous triompherons et dans quelques mois nous serons à Moscou. Un messager est envoyer porteur de ce message à la garnison Russe : - Citation :
| Général,
La VIe Armée a reçu l’ordre de prendre et de désarmer l'arsenal militaire de Kiev.
J'ai l'honneur de vous demander de déposer les armes. Vos hommes seront libre regagner leurs fermes sans armes, ni étendard.
En cas de refus, vous serez présumé aider la criminalité en Russie et passer par les armes jusqu'au dernier.
Que choisissez vous ?
le prince Jean Ier de Liechtenstein, général de la VIe Armée de Pologne |
Après cette réception, le général Russe Piotr Ivanovitch Bagration, a la tête du 1er Korpus de la Ie Armée stationné aux portes de Kiev lut le message à voix haute et se tourna vers ses officiers. _ Ces Autrichiens ne manquent pas d'audace mais en viennent à friser le ridicule avec leur manie de la procédure, nous voici traités en vulgaires criminels à présent. L'un d'entre vous a-t'il envie de regagner ses "fermes sans armes, ni étendard"?Tous les officiers se mirent à rire, ce qui eut pour effet de faire baisser immédiatement la tension. Le général fit apporter la réponse par une estafette: - Citation :
- Prince de Liechtenstein,
La Ière armée a reçu l'ordre de défendre Kiev. Vous avez devant vous une armée impériale, pas une populace civile et encore moins une bande de vulgaires criminels.
Vous devriez par la même en déduire que nous sommes prêts à vous combattre dans les règles de l'Art, et que si dieu nous donne la victoire, vos prisonniers seront traités avec égard selon les conventions de la guerre.
Permettez moi par ailleurs d'ajouter que j'ai également l'honneur de de vous demander de déposer les armes monsieur.
Prince Piotr Ivanovitch Bagration Bien mal leur en pris, puisque au première lueur de l'aube, les Russes furent attaqué non par une mais deux armées Autrichienne. Le général victorieux Von Liechtenstein raconte la bataille : - Citation :
- L'artillerie Russe s'est déployée sur un butte face à ma VIe Armée. Mon armée s'avance sous le tir des canons Russes doté d'une portée plus grande que les nôtres.
Pendant que nos batteries se mettent en place et commence à pilonner les position Russes, le général Von Borberek lance une charge de cavalerie afin de s'emparer des batteries Russes. Décidant de l'épauler, je donne l'ordre à deux escadrons de ma propre cavalerie de l'épauler. La charge de cavalerie de la IIIe Armée est repoussée tandis que mes cavaliers parviennent à tromper les Russes et fond sur les servants des pièces russes. Pris de panique ceux-ci se débandent avant même que la contre charge des Russes ne les sauvent. Les deux pièces sont anéantis tandis mais au sacrifice de nombres braves cavaliers qui périrent dans la gloire. Un régiment de cavalier parvient toutefois à s'extirper de la tenaille Russe et galope vers le secours de nos lignes, poursuivi par l'ensemble de la cavalerie Russe. La dernière batterie Russes pivote et tente alors de repousser l'avancée des troupes de la IIIe Armée. Cette dernière s'étant avancé jusqu’à porté de fusil du dispositif Russe. Les régiments de Grenzer de Von Borberek se replie devant la résistance des Russes. Pendant ce temps, l'escadron en replis de la VIe armée à rejoins la sécurité de mon infanterie. Mais les cavaliers Russes ne s'avoue pas vaincu et tente de chargé de front mes lignes. Quelques vollés de fusils suffisent à les mettre en déroute et ils sont promptement achevée par mes cavaliers. L'infanterie Russe, stationné en repli subie à ce moment là une violent charge de la cavalerie de Von Borberek. Son infanterie, venu en appuis aligne les cibles qui se présentent à elles. Malheureusement, après avoir mis quelques Russes en déroute, la donne est bientôt renversé par la ténacité des grenadiers de Pavlosk. L'armée de Von Borberek est méchamment repoussée et mise en grand danger. Elle doit se replier pour se reformer, puis se replier encore devant l'insistance des Russes. Sentant la menace grande pour Von Borberek, je lance toute mon armée à sa rescousse, emportant les maigres unités Russes envoyées à ma rencontre. Heures ment, la IIIe Armée parvient à reformer son dispositif et fait désormais face aux derniers Grenadiers Russes. Pris sous un feu croisé, les russes épuisé meurent les un après les autres. Un balle emporte le général Piotr Ivanovitch Bagration. Sa mort décourage totalement les derniers défenseurs qui se débandent sous la mitraille. Saluons les noms des officiers et sous- officiers commandant les 1er et 2eme bataillons de grenadiers de la garde Russe, de la 1ère division d'infanterie, 1er corps de la Iere Armée. Qui emportèrent 800 braves sous leur feu et leur baïonnettes. Sacrifice cependant Inutile, Kiev est tombée. C'est un désastre et un jour sombre dans l'Histoire de la Russie. Suite à sa victoire, l'armée autrichienne fît une entrée triomphale dans Kiev. Les Arsenaux Russes de la ville furent pris intact, et les généraux purent s'enthousiasmer de la qualité des infrastructure de la ville. Incomparable avec les bâtiment désuet des villes prises jusque là. C'était donc ici que le budget Russe se concentrai. Désormais, ces bâtiments serviront une cause plus grande encore, celle de la justice. Kiev tombé, la route de la Russie était grande ouverte. La VIe Armée reçue pour mission de faire route au plus vite vers Moscou via Orel et Smolensk tandis que la IIIe Armée bien que durement éprouvé devrait réduire les derniers Russes de la région retranché à Minsk.
Dernière édition par Aetius le Jeu 19 Mai - 19:44, édité 2 fois | |
| | | Aetius Pontifex Maximus
Nombre de messages : 2876 Age : 38 Localisation : Montbéliard Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Jeu 19 Mai - 17:19 | |
| A venir, la bataille de Minsk
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| | | Raphael Administrator Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Jeu 19 Mai - 17:36 | |
| Dès la chute de Kiev, le commandement prussien se décida à participer à l'offensive. - Il est important de hâter la fin de cette guerre. déclarait le Premier Chancelier Heinrich Kreienborg von Raff. Il étala une carte stratégique devant le nez de ses maréchaux et leur indiqua. - Nous allons frapper vite et fort... ce sera : - OPERATION : CHUTE DU TSAR:
OPERATION : CHUTE DU TSAR Objectif : => Détruire l'armée de St Saint-Pétersbourg => Précipiter l'abdication du Tsar de toutes les Russies Objectif Secondaire :=> Accroitre le territoire et les richesses prussiennes ARMEES IMPLIQUEES :IIe KORPS du Général von Lutzow CORPS DE RESERVE : IIIe Grenze BrigadeDESCRIPTION : L'amélioration des conditions financière en Prusse vont permettre la formation du IIIe KORPS qui viendra compléter le dispositif défensif à l'ouest. En conséquence, le IIe KORPS (allégé d'une division d'infanterie ) va faire route vers St Pertersbourg pour compléter l'opération BARBAROSSA. Il mettra le siège devant Vilnius puis remontera vers le nord sur Riga afin d'obliger l'armée de St Saint-Petersbourg à venir l'affronter. La destruction de cette armée ouvrira la porte vers la capitale Russe. La IIIe Grenze Brigade soutiendra l'effort du IIe KORPS en qualité de Brigade de Réserve. Modification : la IIIe Grenze Brigade fera route vers la cité de Memel Vote :Accord du Roi de PrusseAccord du Président Italien Accord de l'Empereur du Saint-Empire
Dernière édition par Raphael le Lun 30 Mai - 8:07, édité 1 fois | |
| | | HEphaestion_IV Pontifex Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Sam 21 Mai - 9:46 | |
| ANATOMIE D'UNE BATAILLE MINSK 1801
Par le Comte Piotr Alexandrovitch Tolstoï, précis destinée à l'école de guerre impériale de St-Petersbourg.
PHASE I Les forces en Présence. - Spoiler:
PHASE II Déploiements. - Spoiler:
Comme vous pouvez le voir ici, les russes ont choisi une position très défensive, plaçant la majorité de leur infanterie à l'abri derrière les replis du terrain ou dans les bois. Les Autrichiens commencent à opérer une vaste mouvement tournant sur leur aile gauche, déplaçant une de leur batterie que nous nommerons "Batterie 2" et mettant la "Batterie 1" en position sur leur aile droite. Les Autrichiens continuent leur mouvement sur leur aile gauche, l'infanterie de ligne et un bataillon de Grenzers investissent le bois. Face à eux, trois bataillons de mousquetaires restent silencieux, camouflés. Vous remarquerez que la batterie 2 s'est arrêtée à l'orée du bois et s'est mise en position, tandis qu'au centre la batterie russe a ouvert le feu sur la batterie 1. Sur cette vue aérienne, vous pouvez voir les deux batteries autrichiennes pilonner leur vis à vis Russe. A droite, l'aile gauche autrichienne continue sa progression à travers le premier bois. A l'extrême droite, une unité de jaegers russes se met en position sur une butte dominant le second bois. Evidemment, l'artillerie russe, prise sous le feux des deux pièces ennemies subit de lourdes pertes.
PHASE III Assaut de la butte Est.- Spoiler:
[center] Sentant le danger venir, les trois bataillons de mousquetaires se replient vers l'arrière, ils subissent le feu de la batterie 1 et l'un des bataillons aura de lourdes pertes. ceci est une erreur de jugement de la part du commandement russe qui a longtemps hésité En effet , le repli aurait du être ordonné bien plus tôt. Au Nord, sur leur aile gauche, les Autrichiens font contourner le bois à la batterie 2, escortée de deux bataillons de Landwehr et de deux escadrons de cavalerie légère. Sur l'aile droite russe, l'unité de Jaegers s'est avancée au sommet de la butte pour ouvrir le feu sur les lignes Autrichiennes qui avancent dans le second bois. Vous pouvez voir les deux escadrons du saint empire qui chargent les tirailleurs, l'assaut de la butte commence. L'un des escadron prend les trailleurs russes de plein fouet, tandis que le second tente une manoeuvre pourl es prendre à revers. Les Jaegers ont reçu l'ordre de tenir coûte que coûte en attendant les renforts. Baïonnettes au fusils ils résistent au delà des espérances de leur général. Les Cosaques du 1er régiment de cavalerie entament une contre-charge pour soutenir les tirailleurs, Mais les autrichiens ont intelligemment anticipé et donnent l'ordre à leur second escadron de prendre les cosaques en tenaille. Les lignes d'infanterie russes avancent au pas de charge, tandis que les lignes autrichiennes commencent à sortir du bois et se mettent en position de tir. En arrière, deux escadrons de hussard passent sur l'aile gauche autrichienne. Sur la butte, le combat de mêlée fait rage. Le combat sur la butte dure toujours, l'infanterie russe parvient à contenir la cavalerie ennemie. L'aile droite autrichienne commence à avancer, l'aile gauche russe se porte lentement à sa rencontre.
PHASE IV La contre offensive Russe.- Spoiler:
La cavalerie légère Autrichienne finit par rompre le combat et se replie. C'est le moment que choisissent les russes pour ordonner une charge général sur les bois. Bénéficiant du surplomb, les jaegers tirent pour couvrir la charge sur la droite d'un bataillon de mousquetaire, et, sur la gauche du 3eme bataillon de grenadiers, appuyé par un bataillon de mousquetaire. Il faut une discipline rigoureuse afin que les hommes puissent en un seul et même élan , sans hésitation aucune charger une ligne de fusiliers adverses. Le cri de guerre, tel qu'il existe depuis des siècles n'est pas à sous-estimer et entraine une certaine émulation dans les rangs. Enfin, l'observation des rangs ennemies ainsi que de la distance qui les sépare de vous est primordiale: Cela déterminera le succès du choc. Donner l'ordre juste après la dernière salve parait adéquat. Une fois toutes les conditions réunies, rien ne peut résister à l'élan déterminé des combattants russes. Le combat au corps à corps à la baïonnette sont craints à juste titre par le fantassin moderne, il représente certainement l'aspect le plus violent de la guerre, c'est le le lieu où le combattant mêle discipline et instinct, ou l'art de tuer rime avec la sauvagerie des temps anciens. L'aile gauche des autrichiens est en difficulté, du fait de la pression exercé par les renforts russes qui chargent à leur tour et enveloppent l'aile. Le centre résiste. Sur l'aile gauche, les deux lignes sont presque au contact, et les russes sonnent la charge, profitant du délai que demande la mise en position des lignes de tir autrichiennes. ( ERRRATA: il y a une inversion malheureuse des codes couleur sur cette image (blanc au lieu de vert et vice versa) Dans les bois, les lignes autrichiennes finissent par rompre et dans la panique fuient en désordre, les fantassins russes entament la poursuite. A gauche, le combat de mêlé fait rage, tandis qu'à l'arrière, le général Platov à la tête des réserves russes arrive en support. L'objectif du général est à présent d'enfoncer et de percer complètement le centre des autrichiens. PHASE V Assaut de la Batterie I.- Spoiler:
Après l'effondrement du centre, l'armée Autrichienne est coupée endeux. Sur leur aile droite: la batterie 1 accompagnée de bataillons de landwehr et d'infanterie de lignes en positions défensives sur un plateau; l'aile gauche comprend la batterie 2 avec deux bataillons de landwehr et un bataillon de Grenzers. L'essentiel de la cavalerie est intact (dont deux escadrons de hussard) et entreprend de contourner la ligne de front par l'arrière. Les russes jettent à présent toutes leurs forces sur la batterie 1. Les premières lignes russes s'approchent du plateau sous le feu des défenses, le général Platov cherche un point de rupture sur le flanc gauche autrichien dans les bois, mais les troupes à pied russes accusent la fatigue, les détachements les plus isolés sont la proie des hussards et des chevaux légers, très mobiles. La cavalerie autrichienne opère tantôt en charges fulgurantes... ...tantôt en charge massives. Deux bataillons russes sont ainsi annihilés ou dispersés. Il faut l'intervention et toute la détermination de Platov pour redresser le moral chancelant de ses hommes qui, épuisés accusent de lourdes pertes. Le général trouvera la mort peu après une ultime charge, une balle perdue l'atteignant à la tête. Le flanc gauche autrichien craque sous la pression des renforts russes enfin arrivés. Le flanc droit est menacé par une concentration des lignes russes qui se préparent à charger. Le Plateau est enfin enlevé au prix de lourdes pertes. Mais les russes n'ont guère l'occasion de souffler car l'aile gauche de l'armée autrichienne (batterie 2) arrivent et se mettent en position de tir à l'orée du bois. Platov tombé, jeprend le commandement et réorganise tant bien que mal les lignes sous la menace permanente des cavaliers qui opèrent en "cosaques". Après un échange de tirs nourri, les russes opèrent un débordement sur leur flanc droit et chargent les miliciens autrichiens épuisés eux-aussi. Leur Lignes ne vont pas tarder à se disperser, entrainant le centre dans la panique avec eux; tandis que sur notre flanc gauche je fais donner les grenadiers pour en finir. Une ultime charge des hussards se brisera sur les baïonnettes des grenadiers, combinés au tir de l'infanterie de ligne en retrait. La victoire est consommée. Elle doit pour beaucoup à la détermination de l'infanterie russe, tant vantée pour ses capacités de combat en mêlée.
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| | | Raphael Administrator Maximus
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| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Lun 23 Mai - 8:39 | |
| Juillet 1801 Hermann Wolfgang von SculenBuch était épuisé, meurtri et désabusé. Il avait, en quelque mois, grandi bien plus qu'en dix ans. Il avait connu les affres de la bataille, les horreurs de la guerre. Bien qu'enthousiaste dans les premiers temps de la campagne de Russie, lorsque les troups prussiennes avaient traversé les longues plaines russes, ne rencontrant aucune résistance, faisant tomber des cités sous le regard étonné de leurs habitants, il avait du déchanter lorsque le IIe KORPS avait rencontré la Ier Armée de St Petersbourg. La bataille avait eu lieu aux abords de la Bauska, un fleuve dont le cours serpentait entre Riga et Vilnius. Les forces russes étaient à peu près équivalente au KORPS prussien, nul stratège n'eut pu prédire l'issue de l'engagement. Hermann, qui servait en tant qu'Unteroffizier dans le 2e escadron du 3e régiment de Hussards se sentait prêt à prouver sa bravoure sur le champ de bataille. Au premiers temps de la bataille, l'artillerie prussienne fit des miracles en engageant l'armée russe sur une colline, couvrant la marche d'un régiment d'infanterie qui remontait vers les russes. Le capitaine de l'escadron de Hussard de Hermann von SchulenBuch cria à ses hommes. - Messieurs ! c'est à nous ! Nous allons soutenir l'action de notre infanterie ! Vous voyez la colline sur laquelle sont postés les canons russes ? nous allons nous y poster pour menacer les russes. C'est là que la victoire va se décider ! Les deux escadrons de Hussards étaient monté à l'assaut de la colline, suivis de près par tout un régiment d'infanterie. Les canons prussiens tonnaient pour les couvrir dans un vacarme assourdissant auquel répondait l'artillerie russe. Quelques impacts firent tomber des mousquetaires à la gauche d'Hermann, effrayant les chevaux pourtant entrainés au son du canon. Leur capitaine fit un signe : - Contournez la colline par la droite, nous serons à l'abri de l'artillerie ! Les Hussards se massèrent au pied de la colline, leurs montures échauffées par la longue course. Quelque minutes plus tard, l'infanterie les rejoint. Les colonnel du régiment d'infanterie et de hussard se rapprochèrent pour discuter, offrant ainsi une pause à leurs hommes. Hermann se tourna vers son compagnon le plus proche, Fritz Bünker. - A ton avis, qu'est-ce qu'il y a en haut de cette colline ? - Aucune idée... mais je crois qu'on va devoir y aller ! - Oui... ça m'en a tout l'air. On dirait que nos chefs se disputent seulement l'honneur d'être en première ligne dans cette charge, à croire que... - ATTENTION !!! Le cri avait figé toutes les conversations, focalisant l'attention de chaque homme sur le huat de la colline. Un énorme contingent de cavalerie russe venait d'apparaitre et se mettait à dévaler la pente. Aussitôt, les chefs de régiment prussiens hurlèrent leurs ordres : - Infanterie ! en avant ! - Cavaliers ! dégagement sur le flanc gauche ! Les manoeuvres se firent dans une semi-panique, mais rapidement le contingent prussien parvint à juguler l'avancée russe. Le Régiment d'infanterie, après avoir tiré quelque salves, monta à l'assaut de la colline. En haut, il firent face à un régiment de mousquetaires russes. Les deux lignes se firent face et échangèrent quelques tirs et d'un seul coup, quatre escadrons de uhlans et de hussards russes foncèrent sur la cavalerie prussien, encore en retrait. Fritz dit à Hermann : - Bon sang, mais ils sont deux fois plus nombreux que nous ! - Allez viens ! compagnon ! pour la gloire ! Yaaah Les hussards prussiens foncèrent sur les russes. Le choc fut terrible, les chevaux s'entremélèrent, les sabres s'entrechoquèrent. Les hommes criaient, certains de rage, d'autres de douleurs. Rapidement, il devint évident que la cavalerie russe allait avoir le dessus. Hermann commençait à paniquer en voyant ses camarades tomber. Il esquiva un coup de sabre et recula de quelques mètres. Malgré toutes ses tentatives, il ne parvenait pas à atteindre le uhlan qui lui faisait face, d'autant plus qu'il redoutait les longues lances avec lesquelles ses camarades éventraient les chevaux. Alors que le désespoir gagnait les rangs prussiens, le canon se remit à tonner. Des explosions jaillirent au milieu de la cavalerie russe : les artilleurs prussiens, enfin débarassés des pièces russes, venaient à leur secours. Les uhlans tombèrent comme des mouches. Et au même moment, traversant la petite vallée, on vit apparaitre un régiment de Uhlan prussiens. - Voilà du secours pour nous ! Hurla Hermann - Allez compagnons, en avant ! Les prussiens reprient confiance. les deux régiments de cavalerie repoussèrent les assauts russes et remontèrent la colline. En quelques minutes, ils avaient rallié les rangs de l'infanterie qui tiraient à bout portant sur les mousquetaires russes qui tentaient un corps à corps. Et ce fut la panique dans les rangs russes, en voyant leur cavaliers s'enfuir, percés par des balles, assomés par des boulets, tout le contingent russe se mit à fuir. Hermann et Fritz venaient d'arriver en haut de la colline lorsqu'uen explosion souffla leurs montures. Ils tombèrent tous deux à même le sol. Sonné, Hermann regarda son compagnon... ses yeux étaient fixes et vitreus. Il jeta un ultime coup d'oeil en contrebas de la colline et vit les cadavres de nombreux de ses amis. ... puis il sombra dans l'inconscience. A son réveil, il était sur un lit de camp, au milieu d'autres blessés. On lui indiqua que la bataille était gagnée. Les combats avaient fait rage une bonne partie de l'après midi, les russes avaient procoqués de nombreux coprs à corps et ils avaient presque failli l'emporter, mais au final, l'ordre et la détermination prussienne avaient eu raison d'eux. La route de St petersbourg était ouverte, la guerre était bientot terminée. Hermann Wolfgang von SchulenBuch avait eu un sourire tirste, un sourire amer... Il avait connu la bataille, il avait eu peur, il avait vu se scamarades tomber. Son escadron était presqu'entièrement décimé. La guerre touchait à sa fin dans cette partie de l'Europe. Ils avaient gagné la bataille. Mais lui... Hermann... n'avait servi à rien. Son sabre ne sétait abbatu sur aucune tête, n'avait caressé aucun flanc. Tout juste avait-il réussi à sauvegarder son existence, et c'est le sort qui avait décidé de faire mourir Fritz à sa place. Mais la gloire... où était la gloire dans tout ça ? | |
| | | HEphaestion_IV Pontifex Maximus
Nombre de messages : 4015 Age : 54 Localisation : Veluca Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: CAMPAGNE DE RUSSIE Mar 24 Mai - 13:26 | |
| Le général Nikolaï Mikhaïlovitch Borozdine venait de prendre ses quartiers temporaires à Chierson avec son 1er Korpus de la III°Armée et il était amer. Voilà 2 mois de cela que s'était déroulée la bataille de Turda. Borozdine se rappelait fort bien les mois qui avaient précédé cet affrontement qui devait être "vital" pour la poursuite de la guerre; on avait demandé au général de se replier et de se regrouper vers Chierson devant la puissance numérique des Napolitains. Pourtant Borozdine avait réfuté l'argument et était parvenu à convaincre l'Etat-major qu'un autre plan était possible: car il avait prévu que la marche de la forte armée Austro-italienne à travers les Carpates serait longue et difficile. Et il avait ainsi anticipé et parvenu à regrouper juste à temps le 1er Korpus. Sans aucune nouvelle ni contre ordre de St Petersbourg , le général était décidé à livrer bataille et à tenter d'écraser l'armée ennemie pour s'ouvrir ensuite un boulevard dans le ventre mou de la Triplice. Lorsque l'Affrontement arriva, Borozdine rentrancha son 1zer Korps sur les collines en une forte position défensive. S'il manquait de cavalerie, il pouvait compter sur une puissante artillerie et une infanterie en grand nombre et de meilleure qualité que celle de son adversaire. Quand la bataille commença, dominée de manière fort classique par les canonnades, Aucun des deux camps ne pouvait encore prédire que Turda serait sans aucun doute l'une des plus sanglantes boucheries de la campagne de Russie. Deux facteurs expliquent ce bain de sang que peu de Chroniqueurs ont rapporté: -Premièrement l'objectif annoncé des russes étant l'écrasement total des Asutro-italiens, ils ne pouvaient se contenter de tenir la position et devaient engager toutes leurs unités, ainsi que les réserves, dans un mouvement d'encerclement. Manquant cruellement de cavalerie, les russes devaient compter sur leur puissance de feu mais aussi sur le choc des masses. -Deuxièmement, par un effet pervers de l'application réussie du plan Russe, les Austro Italiens se sentant menacé et bientôt entouré de toutes parts contre chargèrent avec férocité les lignes russes, ce qui donna lieu à de terribles mêlées d'une sauvagerie qui choqua bon nombres de témoins de part et d'autres. beaucoup de bataillons russes furent ébranlé par l'énergie du désespoir déployée par leurs adversaires qui tombaient les uns après les autres sans pour autant fuir. Ce ne fut que vers les dernières heures de la journée que le combat cessa, lorsque ce qui restait de l'armée de Naples profita de l'obscurité tombante pour se replier en désordres, l'infanterie russe épuisée ne pouvant s'engager dans la poursuite. Borozdine avait dans les grandes largeurs atteint son objectif: l'Armée ennemie était détruite aux trois-quarts, Turda était sauvée, et avec elle la route menant vers la Crimée. Pour autant, son armée avait subi de sérieux dommages et il devait attendre au deux mois avant que les renforts n'arrivent pour reconstituer une force d'attaque active. Il avait profité de ce délai pour dépêcher un courrier à la Capitale Russe afin d'annoncer la bonne nouvelle et recevoir la validation de sa prochaine campagne en Autriche. Lorsque ses préparatifs furent prêts, moins d'un mois plus tard, le général déchanta cruellement. Non seulement il n'allait pas lancer de contre attaque, mais il avait reçu l'ordre d'évacuer le verrou de Transylvanie, plus encore, il devait entamer avec ses hommes une longue marche de près de 1000 Km vers l'Est pour rejoindre Azov. Il lui fut en outre stipulé l'interdiction de procéder au moindre sabotage des dépôts de munition, et de ne pas laisser la moindre garnisondans le secteur. La raison à tout cela: la Russie venait de capituler, et tout ce pourquoi lui et ses hommes avaient si farouchement lutté devait être laissé en l'état aux nouveaux alliés de la "nouvelle grande Russie". Ainsi les ennemis d'Hier, que disait il, les ennemis d'Aujourd'hui! Allaient devenir nos amis...Des rumeurs circulaient jusqu'en Crimée que le tsar Alexander avait fui St Petersbourg et que son frère le grand Duc de Russie, cet incompétent notoire, allait accéder au Pouvoir. Borozdine était estomaqué et un vent de désarroi souffla sur la IIIème Armée. Pour autant il était un soldat, élevé dans la plus stricte discipline, et n'était pas homme à s'élever contre la voix du Tsar, quel qu'il fut et quels que fussent les ordres. Durant sa longue retraite, les colonnes de l'armée impériale qui traversaient les bourgs et les villes furent au mieux méprisées, au pire conspuées, maudites, souvent pris à partie par une population désespérée, et qui se sentait trahie. Les hommes de troupes, pour la plupart natifs de la région étaient démoralisés, et on enregistra un certain nombre de désertions. Oui Borozdine allait obéir aux ordres sans broncher et imposer une discipline de fer afin de les faire appliquer sans problèmes, mais il n'oublierait jamais ces jours sombres. | |
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