Barcino, ville de la côte méditerranéenne, Hispanie, décembre 59 BC.
Depuis maintenant six mois, la bataille contre les Numides a commencé. Jusqu'à présent, ce ne fut qu'escarmouches et tirs à l'arc de loin... À présent, les règles ont commencé à changer. Les fières hordes gauloise, commandées par les généraux de Brennos, se déployèrent et décidèrent sans plus attendre de porter les combats en Hispanie. Deux puissantes armées traversèrent les Pyrénées afin d'enfoncer les lignes trop éparpillées des nomades. La première armée s'engagea sans attendre le long de la côte et prirent la ville d'Emporia, sans difficulté. Dans la même foulée, Barcino fut prise sans plus attendre.
Barcino... Avant-poste stratégique sous-estimé par les Numides, Barcino permettait à l'armée de s'enfoncer davantage dans le territoire tout en protégeant la Gaule.
Apprenant la nouvelle, Brennos décida de descendre vers le sud. Les ennemis étaient rusés, et leur volonté serait sûrement de reprendre la ville.
Les Numides se regroupèrent effectivement en une armée plus ou moins cohérente et tentèrent une première attaque frontale, puissante, sur la ville de Barcino. C'était en octobre.
Les éléphants étaient enragés et les numides plus que jamais prêts à en découdre. Mais ce fut un échec cuisant et Barcino tint bon. La moitié des éléphants périrent au cours de la bataille, ainsi que les trois quarts du reste des armées.
Ce qui restait des troupes se replièrent en bon ordre, puis furent alourdis de renforts. Douze éléphants, puissamment rodés à l'art de la guerre, accompagnés de soldats ibériques et de frondeurs, restèrent à distance de la vaille afin de gêner le déplacement des troupes. Ce fut sans compter l'ingéniosité de Brennos, le chef des chefs, qui prit le commandement de son armée afin de motiver ses troupes. Il somma ses mercenaires de charger l'armée ennemie.
La bataille de Barcino, en 59 BC, restera dans les mémoires car elle signifie la chute des éléphants en Hispanie. Sur les douze, seuls quatre éléphants réussirent à s'enfuir. Du reste de l'armée, il ne restait plus que des paysans ayant rejoint leur champs.