Le Royaume Gaulois - Demeure du Roi

Le Gaulois relis le traité et le déchira, il entama sa phrase :

Non, nous ne cèderons pas ces deux villes, soit vous les retirer de votre demande, soit nous défendrons notre pays !

HRP : Heu... Polo ? Je te rappelle que si la paix a été conclue, c'est à cause de toi : tu étais devenu absent de la campagne et se réunir pour les batailles étaient impossibles apparemment. Budd également attendait la résolution de ses batailles. Est-ce que ça veut dire que tu pourras être plus présent ?

HRP y a pas des kilts chez les britons? j'ai retrouvé ma place! /HRP

[HRP : Je suis le seul à ne rien comprendre à la diplomatie de Polo ? Un coup tu acceptes, après tu refuses, tu re-acceptes, tu t'absentes, tu reviens, tu re-refuses ... ]

Sans vouloir faire mon trouble-fête... Faudrait peut être arrêter le massacre, non ? Parce qu'entre les ibères, les britons et les romains, il va plus rien rester de la Gaule

HRP : ben pour le moment, on a rien pris à la Gaule, on n'a fait que reprendre quelques (peu) de territoires qui nous appartenaient jadis.
Ensuite, polo j'aimerai bien savoir ce qu'on fait exactement ! tu as des armées positionnées sur Patavium depuis des lustres alors qu'on s'est désengagé pour les laisser partir. Nous sommes bloqués depuis trois semaines par cette situation, donc soit clair s'il te plait.
Enfin, je regrette que Nekta profite de l'inactivité relative de Polo pour lui tomber dessus sans même poster un seul message dans l'historique des conflits ! la moindre des choses c'est de déclarer les sièges et de communiquer avec ses adversaires.

Juste dit comme cela, pour que les armées de Polo se retirent, il faudrait que l'armée Brutii bouge un chouilla, non ?

Ce n'est pas impossible pour Polo de faire sortir la Première armée, cela la plus grande et la plus au Nord, mais la seconde aura franchement du mal à passer.

Qu'il bouge d'abord son armée entre la VI° Légion et Patavium...
Ainsi la V° Légion pourra bouger, puis les 2 autres armées gauloises au sud de Patavium...

Sauf que tant que Polo_lux tentera de faire sortir son armée par la route, cela ne marchera pas car son déplacement est bloqué par l'armée Brutii à son sud... La manœuvre qu'il doit faire implique un mouvement vers l'hex nord-ouest, c-à-d la joli plaine, avant de reprendre la route... Et je ne pense pas qu'il le fasse (car il faudrait y penser )

Bon, moi je vais voir ailleurs avant de reprendre une remarque.

HRP : les armées brutii sont en mode non agressif : elles ne bloquent pas les mouvements.

JE PROFITE... merci raph! j'attaque avec mes armée parceque je part en voyage, et j'aimerais les voirs en action au moins une fois.
De plus polo n'était pas inactif quand j'ai lancer mon offensive, c'est plutot après, de plus j'ai toujours été en guerre contre lui, il envoyais même des petite unités sur mon territoire!

HRP : Je trouve ton message peu clair et peu compréhensibles... Tu avais dit ne pas déclarer la guerre si le Gaulois te livrait les cités d'Ibérie, et malgré cela tu l'envahis.

Nektanebo Hassaaru a écrit:

JE PROFITE... merci raph! j'attaque avec mes armée parceque je part en voyage, et j'aimerais les voirs en action au moins une fois.
De plus polo n'était pas inactif quand j'ai lancer mon offensive, c'est plutot après, de plus j'ai toujours été en guerre contre lui, il envoyais même des petite unités sur mon territoire!

Lis jusqu'au bout :

Je ne te reproche pas de l'attaquer, je te reproche de le faire sans poster aucun message ni donner signe de vie
La moindre des politesses quand on attaque quelqu'un, c'est de lui adresser des messages pour ouvrir les conflits.

Citation :

de plus j'ai toujours été en guerre contre lui, il envoyais même des petite unités sur mon territoire!

Je me répète mais bon... je vois pas l'utilité de redéclarer la guerre à quelqu'un contre qui je suis déjà en guerre, étant en alliance avec les britons, ayant déclarer la guerre depuis longtemp au gaulois sans jamais signer la paix.
Je n'en vois pas l'utilité et de plus je n'en ai pas le temp!

Pour les postes de conflit, j'en aurais bien ouvert un, si les conflits ne s'étaient pas résolus automatiquement en 1 tour?

Dragoris a écrit:

HRP : Je trouve ton message peu clair et peu compréhensibles... Tu avais dit ne pas déclarer la guerre si le Gaulois te livrait les cités d'Ibérie, et malgré cela tu l'envahis.

y a pas eu de cédage ( si ça ce dit )

Sinon polo, on a 2 batailles, je fais les posts...

A Gergovie la foule s'amassait dans les rues, des cavaliers étaient arrivés le jour d'avant, annonçant que le conseil des druides avait enfin statué. Un nouveau chef des tribus gauloises avait été nommé, et il arriverait à la capitale de la confédération le jour même.
Vers midi, une colonne de cavaliers apparu aux curieux montés sur les remparts. Ils surgissaient de derrière une colline cachant la route.
Aussitôt, une clameur envahit la ville, tous les badauds stoppèrent leurs activités pour voir le nouveau roi.

Les portes s'ouvrirent en grand pour laisser entrer le nouveau locataire du palais. Il poussa son cheval en avant pour se détacher de ses gardes du corps et avança seul au milieu de la foule.
Il était de haute stature et large d'épaules, portant de riches habits et de larges bijoux d'or, il semblait briller comme le soleil.
Mais s'il semblait paisible ainsi au milieu des cris de joie, la large épée qui pendait à son flanc et le puissant cheval de bataille qu'il montait pouvaient rappeler à tous qu'il était aussi guerrier, et qu'il serait de son devoir de défendre les terres de son peuple contre leurs ennemis si nombreux.

Il traversa ainsi la ville, montant la colline de l'oppidum, saluant la foule de gestes chaleureux jusqu'aux marches de son palais.
Là, les gardes du palais étaient en rang, portant une lourde côte de maille, tenant une lance à la main, un large bouclier posé au pied et un glaive à la ceinture.
Les guerriers de sa tribu qu'il avait amené avec lui rejoindraient les rangs de ces valeureux guerriers dont l'unique tâche était de mourir pour qu'il reste en vie.
En gravissant les marches et en franchissant les portes, le roi ne put s'empêcher de sourire, son prédécesseur était mort dans son lit, le poison l'ayant terrassé, nul garde n'avait pu le sauver. Il s'agissait donc de ne pas subir le même sort.

Une fois à l'intérieur, le roi fut conduit par un serviteur jusqu'à la salle du trône, là il reçut les anciens conseillers du feu seigneur des lieux:
"Alors messieurs, je serai bref, je veux un rapport de la situation dans toute la gaule.
- Roi Zaarix, comprenez que c'est assez chaotique en ce moment, il ne nous est pas possible..."
Le roi le coupa:
"Pas possible? C'était pourtant à vous de tenir les rênes du pouvoir en attendant ma venue, enfin, n'avez vous pas tenu de registres? N'avez vous pas prit de décision pendant mon absence?
- Eh bien, nous avons recruté des troupes à la hâte, mais les coffres se vident."
[Les conseillers font un rapport tant bien que mal de la situation catastrophiques du pays. Si les armées gauloises sont nombreuses, elles sont constituées pour la majorité de paysans mal armés et ne sont pas rassemblées efficacement. Les finances sont au plus mal, les constructions stagnent... Bref, le chaos.]
"Eh bien, dit le roi, devant la preuve de votre incompétence, je vous démet tous de vos postes et vous condamne à quitter la ville pour ne plus jamais y revenir. Soyez heureux que je sois plus magnanime que mes prédécesseurs qui n'auraient pas hésité à vous faire empaler s'ils avaient été assez intelligents pour se rendre compte de votre lamentable travail."
Les conseillers quittèrent précipitamment la salle, heureux d'être encore en vie. Le roi appela alors un de ses conseillers personnels qui l'avait accompagné: un druide sage du nom de Richelix. Il était resté dans l'ombre durant tout le temps de la courte discussion:
"Mon ami, j'ai besoin de toi. Rédige des messages en grec à l'attention de tous nos voisins. J'ai besoin de voir la paix rétablie. Je ne pourrai pas relever notre glorieuse nation sans un moment de paix."
Le druide fit un légers signe de la tête avant de partir.
Des bruits de pas lourds se firent alors entendre dans les couloirs. Une porte sur le côté s'ouvrit, et un fier guerrier entra dans la salle. Il était habillé comme un riche chef de tribu, mais ses épaules trop larges, son visage chargé de cicatrices et l'odeur de cheval qui ne le quittait jamais tout à fait révélaient le général habitué aux combats. Le roi se leva de son trône pour lui tomber dans les bras:
"Cavafairedubruix! Mon ami!
- Zaarix! Euh, pardon, mon roi..."
Le guerrier fit mine de se mettre à genou, le roi le releva aussitôt:
"Non, jamais, tu m'entends, jamais! Seuls mes ennemis auront un jour à s'agenouiller devant moi s'ils ont le malheur de ne pas mourir au combat. Mes frères je les serre dans mes bras comme avant!"
D'un signe de tête, il indiqua une table avec deux chaises, un serviteur vint leur apporter deux verres carthaginois et un pichet de bière, ils trinquèrent avant que le roi dise enfin à son ami pourquoi il l'avait fait appeler:
"J'ai besoin de toi pour réorganiser l'armée, tous les chefs te devront obéissance. Nous avons bien plus d'hommes que nécessaire dans nos rangs, mais la plupart ne savent même pas tenir une épée. Je te charge de rassembler nos troupes pour défendre le pays contre les envahisseurs. Renvoie chez eux les paysans qui n'ont rien à faire au combat, mais entraine fermement ceux qui peuvent devenir de vrais guerriers. Rappelle aussi les troupes d'Italie, le temps des pillages de nos prédécesseurs est finit, nos guerriers n'ont plus rien à faire là-bas."
Le roi resta encore une demi-heure avec le guerrier, puis ils se séparèrent.
Zaarix appela alors un serviteur:
"Fait moi préparer un bain, et indique aux diplomates des différents pays présents en ville que je les recevrai ce soir."

Le nouvel ambassadeur carthaginois - l'ancien ayant été décapité sur ordre de Tugorix le Tyran parce qu'il n'avait pas voulu livrer à la vindicte populaire un romain réfugié dans sa demeure- arriva justement au Palais et remit aux nouveaux conseillers la missive qui lui avait été confiée par l'Assemblée des Anciens.

Le Sénat, les suffètes et les citoyens de la sage et libre République de Carthage saluent le nouveau Grand Roi Celte Zaarix et lui souhaitent de reconstituer rapidement le monde celte de ses glorieux précédesseurs. Les Sénateurs saluent vos raisonnables décisions concernant les inutiles pillages italiens. Soyez certains de notre amitié et de notre soutien, puisse le commerce prospérer de nouveau en méditerranée occidentale.

Un ambassadeur romain se présenta dans la salle du palais de Gergovie afin de s'entretenir avec Zaarix. Il y avait bien longtemps qu'on n'avait vu un romain s'aventurer si loin en territoire gaulois, mais celui-ci, centurion de la LEGIO VIII GALLICA, était remonté directement de Niméa où il était en garnison depuis quelques mois. Le rude soldat devait s'improviser ambassadeur sur demande de Scipion l'Ancien qui voulait que les transactions se déroulent au plus vite.

"Salut à toi, Roi Zaarix,

Au nom du Sénat de Rome, je viens te présenter une nouvelle fois la proposition de paix qui fut jadis rejetée par ton prédécesseur. La République ne cherche qu'à récupérer ses provinces pillées par tes guerriers. Ce sera chose faite dès que Mediolanum et Nicéa nous serons rendues, la paix n'est donc pas si loin pour nous. La Maison Julii ne revdnique même pas la restitution de Valentia, pour preuve que nous savons nous montrer conciliants.

Pour preuve de sa bonne foi, le Sénat est d'ailleurs prêt à rendre à la confédération des Gaules la cité de Niméa que ma légion occupe en ce moment avec la garantie qu'aucune destruction n'y sera commise. Tu pourras même constater que sous la régence romaine, la cité n'a fait que s'épanouir.

Enfin, Scipion exige que les armées gauloises stationnées en italica soient rapidement reconduites en gaule sous l'escorte des LEGIO I et LEGIO IV et qu'à l'avenir plus une seule armée gauloise en franchissent le pont d'Aqua Sextia.

Par ces actions, Scipion espère que la paix pourra enfin régner entre nos peuples et que le commerce pourra rapidement nous apporter à tous la fortune qui nous fait défaut depuis tant d'années"

A la fin de son discours, le centurion, épuisé d'avoir tant parlé, se mit au garde à vous devant le monarque gaulois, attendant sa réponse.

Le roi reçu la lettre du conseil punique, heureux de voir que tous les peuples du monde ne souhaitaient pas sa mort, il chargea Richelix de rédiger une lettre de remerciement digne de la splendeur de Carthage.

Puis un garde fit entrer le romain qui s'était présenté comme l'ambassadeur du sénat de Rome. Il était mal à l'aise et les cicatrices qu'il portait aux bras faisaient comprendre d'un coup d'œil qu'il aurait été bien plus à l'aise sur un champ de bataille.
Le roi le reçu alors avec les honneurs qu'on réserve aux diplomates des plus grands empires. Certes les romains n'avaient pas tant de terres, mais ils pouvaient compter sur leurs puissantes légions. Et Zaarix n'avait aucune envie d'avoir à les affronter avec ses armées de villageois.

Une fois qu'il eu connaissance des revendications des romains, il fut heureux de voir qu'il s'agissait d'une réelle tentative d'aboutir à la paix.
Le roi prit alors la parole:

"Je pense que la proposition du sénat de Rome est une bonne proposition. Mon prédécesseur était aveugle devant la ruine imminente de la Gaule. A présent je dois reconstruire sur les ruines qu'il a laissé. Et cela passe par la paix avec les romains.
Fait savoir à ton sénat et à vos consuls que les gaulois acceptent et qu'ils tiendront parole."