Le Royaume Gaulois - Demeure du Roi

Citation :

Edit ; d'ailleurs, ce serait pas mieux que je fasse un autre topic diplomatique ?

non, c'est pas un topic par roi, mais un par nation !

Oui, plutôt un topic Virtua Historia.
Mais avant de faire des annonces de volonté d'alliance, consulte-nous, hein

La bataille au sud d'Ariminium entre l'armée gauloise et l'armée arménienne avait pris fin. Les vaincus gaulois avaient fuis vers le nord, pour arriver aux portes d'Ariminium. Malheureusement, la ville s'était rebellée et les portes de la cités restèrent fermées aux gaulois. L'armé arménienne, qui les talonnait, arriva aux abords de la ville. Refusant de se rendre, coincés entre les murs de la ville et l'armée arménienne, les gaulois, menés par leur ancien roi Aeronum, lancèrent une dernière charge désespérés face aux arméniens.
Le général Artavazde était le commandant de cette armée arménienne. Il s'en voulait terriblement d'avoir sous-estimé ces barbares dénudés. Beaucoup de ses soldats étaient morts par sa faute. Il était un vétéran, et avait pris cela comme une honte personnelle. Du coup, il avait pris des précaution quand il rattrapa les fuyards.

-Soldats ! En ligne ! Les archers à cheval, partez devant, harcelez les !

Ces gaulois étaient peu nombreux, Artavazde comptait utiliser ses archers et archers montés pour opérer un tir de barrage qui les anéantirait avant qu'ils n'arrivent au corps à corps.

-Archers.... TIREZ !

Un déluge de flèches venant des archers et des archers montés s'abattit sur les gaulois. Ils tombaient les un après les autres à une vitesse affolante, mais continuaient leur charge. Quelques cavaliers armurés finirent par s'écrouler à quelques mètres des lignes arméniennes. Leur chef était le dernier à être tombé, criblé de flèches.

Artavazde s'approcha de son cadavre, accompagné d'un romain qui faisait office de traducteur et de guide :

-Qu'il est jeune ! Qui est-ce, romain ?
-Eh bien... Oui, il n'y a pas de doute. Je ne connais pas le nom de tous les généraux gaulois, autant lui, je le connais ! C'est Aeronum, le fils du roi Gurnopé, ancien roi destitué récemment par son peuple. Il faut croire qu'il commandait toujours une des principales armées gauloises malgré sa destitution...
-Ah, je vois... Il s'est bravement battu, il a été le dernier à se retraiter à la bataille d'Ariminium après avoir couvert la fuite de ses soldats autant qu'il put. Même ici, il refusa de se rendre et chargea nos lignes sans faillir. Faites porter son corps à ses compatriotes gaulois pour qu'ils lui offrent de dignes funérailles.

Le dignitaire acquiesça et ordonna à deux cavaliers de la délégation romaine de se rendre au nord et de rendre le cadavre de leur ancien roi aux gaulois.

Un bien noble geste sire Ytos

des têtes pour mon coffres à têtes !

Un Diplomate se présenta à la demeure du Roi gaulois. D'après son aspect, tout semblait indiquer qu'il était d'origine germanique.

Salutations noble Roi. Le Conseil des Nobles, qui m'envoie, vous félicite pour votre campagne victorieuse en Italie cisalpine. D'après les informations, vos troupes écrasent non seulement les Romains disciplinés, mais également les armées venues en renfort. Vous êtes braves.
Néanmoins, la Germanie a beaucoup souffert de son côté, pendant que vous vous enrichissiez. Elle a subi les assauts répétés des Scythes, ces couards qui fuient à cheval et combattent de loin en attendant leurs flèches fassent davantage le travail que leur bras. Le Conseil a perdu beaucoup d'hommes et la cité importante de Locus Venedae à l'est. Seuls les Britons ont fait l'effort d'intervenir et ont également subi leur part de pertes.

Alors que vos troupes étaient innombrables et expérimentées, vous n'avez rien fait pour nous aider. C'est pourquoi nous vous demandons, en tant qu'allié, de faire un geste dans notre sens et de concéder à votre allié, la Germanie, les cités de Durocortora, Augustobona et Alesia.

Le Diplomate courba le torse en attendant la réponse

Tugoresix écoutait attentivement l'ambassadeur Germain, en effet, la ligue n'avait que moyennement accepté que Tugoresix prennent le pouvoir en Gaule, vue qu'elle n'avait fait aucune déclaration à son propos. Il était donc assez enthousiaste du fait que des échanges diplomatique ait lieu.

Mais cette proposition était un peu grosse, et le grand chef ne pouvait l'acceptée, néanmoins, il pouvait y avoir compensation...

- Je suis heureux que tu sois venus, mais les propositions de ton roi sont un peu dures à avalées, et tes raisons ne me convainquent pas, je n'ai pas envoyé de troupes car je savais pertinemment que les celtes ne pouvait pas gagné cette guerre vue que la Gaule était déjà engagé en Italie... comme les phalanges, nos guerriers ont du mal à affronter les cavaliers des steppes, si j'avais envoyé des troupes, cela n'aurait fait que plus de mort de notre côté... ne confond pas sottise et courage...
De plus les villes d'Alésia, d'Augustobona et de Durocorta sont Gauloises... je ne vois pas d'où viennent ces prétentions, si ce n'est que vous utilisez la pitié que j'ai de vous pour gagner en territoire...
Cependant, vous avez raison en pensant que vous me faite de la peine avec votre royaume, humilié dans une guerre qu'il à lui même provoqué... C'est pourquoi, je vous propose d'échanger les villes de Durocorta et de Valentia, cela serait un échange des plus judicieux pour nos deux peuples. J'irai même jusqu'à dire que nous sommes bon voisins, n'est ce pas ? Vous avez souffert de cette guerre et nous le comprenons, nous sommes prêt à vous offrir de quoi engagé de nouvelles troupes et de rebâtir votre royaume.

Je vais même vous donner un bon conseil, les villes d'Italie sont riches et à notre merci, leurs femmes et leurs biens n'attendent que nous ! Si vous conquérez des villes en Italie, loin de votre frontière, nous serions prêt à les échanger contre des villes plus au Nord et plus accessible...

- Vous voyez... je suis généreux... fit Tugoresix en souriant découvrant des dents fines et longues.

Le Diplomate germain se redressa en écoutant la proposition du Roi.

Notre premier Roi, Irmin, à la droite des Dieux à présent, avait déjà proposé à Tugoresix récemment couronné l'échange des deux cités que vous proposez, et sa proposition fut grossière. Il exigea deux villes en échange d'une seule.
Mais l'eau a coulé sous les ponts. Votre royaume est devenu très imposant, et la "générosité" si louée par vos dires fait pourtant défauts auprès de vos alliés qui ont tant souffert.
Je vous trouve très insultant envers nos guerriers. Nous ne nous sentons pas humilié, et votre pitié nous marque davantage au fer rouge que la plus souillée des flèches scythes. Vous auriez pu retarder l'ennemi et diminuer ses troupes, défendre hardiment nos cités à nos côtés, unis dans le combat. Au lieu de cela, seuls les Britons nous ont défendu, et beaucoup de Scythes sont restés le long des côtes, de peur de voir des bateaux britons accoster à nouveau.
Enfin, nous n'avons pas les moyens de nous déplacer jusqu'aux terres romaines, car nous devrons restituer les terres daces, qui nous coupent du front romain.

Nous regrettons que vous refusiez de partager un peu de territoire, vous qui êtes si opulent à présent. Je vais de ce pas informer le conseil des Nobles de l'état des négociations.

Sans laisser le temps de réfléchir à quiconque, le Diplomate sortit de la demeure du Roi gaulois.

Un Noble germain, du haut de son cheval, accompagné de plusieurs gardes du corps lourdement armés, se présenta devant la demeure du Roi gaulois, sans y entrer, sans même descendre de son cheval.
Il brandit la hache de la guerre propre aux Germain, celle à deux mains, et, sans un mot, la planta sur le sol, au pied de la porte de la demeure du Roi gaulois. Puis il se retourna et partit en marchant lentement, toujours accompagné par ses gardes du corps.

Sur le manche de la lourde hache, était inscrit en runes germaniques :

La Germanie se retire de la ligue barbare pour suivre son propre chemin. Ce faisant, elle déclare la guerre à la Gaule. Nous vous laissons deux ou trois mois pour vous organiser, puis nous attaquerons.

HRP : Je te laisse un peu de temps pour grouper tes troupes, parce que je te prends en traître alors que tu ne le mérites pas. Ceci dit je te conseille d'alléger le front romain et remonter au nord dès ce tour, car j'ai vraiment beaucoup, beaucoup de troupes.

hrp : Assez prévisible au vu de ta demande précédente, mais beau rebondissement tout de même !

hrp: un répis pour rome? à suivre...hrp

HRP: Huum, beau rebondissement.

Sacré rebondissement !!

Décidément ces dernier sjours auront été éprouvants pour chacun d'entre nous.

Un espion briton avait été envoyé pour porter un message au roi de la confédération Gauloise. Il se posta sur un immeuble vers l'entrée du palais, prit une flèche pour y accrocher une lettre, et l'envoya contre la porte avant de se cacher dans la ville. Il devait d'abord attendre de savoir la réaction des Gaulois avant de revenir auprès de son roi !

Les britons des villes Aleta, Nameta, Lutecia et Genaba craignent pour leur sécurité, les germains de l'est allant bientôt déferler sur les terres gauloises. C'est pourquoi Cassivellaunos souhaiterait les voir intégrer le royaume briton. Il est évident que votre puissance ne peut plus garantir une protection au nord. Nous assurerons les défenses des villes précédemment citées et garantiront d'envoyer une armée en Scandinavie, apporter du sang sur les terres germaines !

Dans tous les cas, les armées britonnes prendront possession des villes britonnes au nord de la Gaule ; libre à vous de déclencher une guerre.

Quelle bande de rapaces, franchement.

Elle est belle l'alliance barbare ! Dès que yen a un en difficulté on le dépèce comme on peut en profitant du fait qu'on risque pas grand chose !

Les britons ne valent rien... et bien, ce sera la guerre ! Nous avons eu tort de nous accorder notre confiance ! Honte à vous ! et vous vous prétendez "celtes", les romains valent mieux que vous !

[HRP] Manque plus que les Ibères, et je serai en guerre sur tous les front... [/HRP]

HRP : ceci dit, ça reste historique, ce qui a permis à Rome de dominer le monde, c'est l'incapacité des tribus barbares à se fédérer, leurs guerres intestines les ont dévoré plus sûrement que le glaive romain.

Un cavalier léger germain, sortant d'une forêt sombre de Germanie, se dirigea vers une ville gauloise proche où les cheminées fumaient. Puis, s'arrêtant à une centaine de mètres de la palissade, où deux gardes étaient postés, il s'approcha lentement, montrant ses deux mains paumes ouvertes.
Il descendit de son cheval, resta à quelques pas des gardes, méfiant, ne sachant si les Gaulois étaient des hommes capables de tuer les messagers ennemis. Puis, décidant qu'il avait tout de même un devoir à accomplir, il s'approcha. Les deux gardes pointaient leur lance vers lui mais, visiblement pacifique, le Germain ne semblait pas faire de mouvement hostile.

J'ai un message pour Tugoresix, dit-il en langue arverne, la seule qu'il connaissait des Gaulois.

Comme la situation ne changeait pas, il poursuivit :

Le Conseil des Nobles avaient promis de ne pas attaquer pendant quelques mois, et il s'est tenu à cette promesse. Il comptait pénétrer votre territoire dans deux mois, mais les signaux de fumée depuis Valentia nous ont informé que la ville était assiégée. Étant donné que vous avez fait preuve d'hostilité avant les temps, nous allons entrer dans votre territoire d'ici le mois suivant.
Durocortora et Augustobona seront les premières villes à tomber.

Les Gaulois se mirent à rire... et plein d'assurance répondirent au Germain :

- Aucune ville ne tombera... Tugoresix est revenue avec les vétérans des guerres d'Italie ! Germains, les armées Gauloise sont innombrables ! Vous n'aurez que l'avantage d'être préparé depuis longtemps ! Mais une fois que le chef des chefs sera là, ce sera comme en Italie... un long et terrible massacre de votre peuple !

HRP: Ah mais non, il devait arracher la langue de mon chef de faction! Revient!

HRP : oui, mais je dois briser le crâne de l'autre avant

HRP: et le mien tu le tue comment ? si tu arrives à londinium

Les Ibères ne peuvent abandonner leur alliés Gaulois, si ces derniers nous confient les terres que nous réclamons depuis des décennies c'est à dire les terres Ibériques sous leur contrôle ainsi qu'une base d'attaque viable au devant de l'ennemis Romano-Germanique, nous nous joindrons à vous avec toute nos forces disponibles, sinon nous réévaluerons notre diplomatie.

La boucle est bouclée

C'est bien des alliés ça !