Siège de Segobriga

Le contingent carthaginois campa à quelques distances des murs en bois uqi entouraient la cité. Le capitaine commandant l'expédition restait optimiste, la ville n'étant que faiblement défendue, et ses hommes étant parmi les meilleurs combattants de Carthage.

Le capitaine Rosteris n'aimait pas ça.
Les perfides ibères avaient massé leurs troupes dans d'obscurs bois. Il ordonna à son contingent de se déployer à l'orée de la forêt, en laissant devant ses troupes une vaste étendue dégagée, afin que les archers puniques éclaircissent les rangs barbares.

Des cris inquiétants venaient des sous-bois. Des grognements. Des borborygmes. Des beuglements.

_ Ils approchent !! Tenez-vous prêts à repousser ces sauvages, vaillants soldats de Carthage !

Les rangs étaient fébriles, les soldats tendus. Les cris qui emplissaient la forêt ne les rassuraient pas du tout. Ces sauvages pouvaient-ils user de leur magie noire celte ? Des mouvements se devinaient sous le couvert des branches.

_ Quelques soient les choses qui sortiront de ces bois vous maintiendrez vos positions !!!

Puis un cri indescriptible retentit, à peine couvert par les centaines de trompes qui résonnèrent lugubrement dans la vallée boisée. Et les hordes surgirent. Par centaines les celtibères se lançaient sur le flanc droit de Carthage. Tous leurs effeorts semblaient tendre vers cette aile de la ligne. Rosteris appela à la rescousse l'ensemble de l'armée, avant de s'élancer avec sa cavalerie sur les arrières barbares.
Les traits et les flèches n'arrêtaient pas les combattants ennemis, qui bientôt enfoncèrent les piquiers libyens, qui combattaient pourtant férocement. Les pertes commençaient à devenir telles que le flanc droit de Carthage sembla tomber. C'est alors que l'ensemble de l'armée chargea le flanc ennemi, qui, pris entre les épées et les lances des cavaliers, se disloqua et fut pourchassé sans pitié.

VICTOIRE !!!! La ville de Segobriga est vôtre, vaillants soldats de Carthage !!! hurla un Rosteris visiblement soulagé.

Malheureusement des renforts ennemis avaient profité de la sortie pour entrer dans Segobriga.

Les carthaginois trouvèrent donc porte close et durent reconstruire les engins de siège détruits lors de la sortie ibère.

Mais le capitaine Rosteris était confiant. Les soldats ennemis étaient plutôt des paysans et des miliciens, il avait avec lui de solides hommes et l'on venait de lui rapporter le récent débarquement d'un détachement de l'armée d'Afrique non loin de là.

Vraiment, tout allait pour le mieux.

Une armé ibérique de renfort venait d'arriver à rpoximité de la cité assiégée. Rosteris ordonna l'assaut, car il ne tenait pas à affronter les deux forces en même temps.

Mais les ibères revenus de gaule se précipitèrent vers la cité pour prendre part aux combats.

Rosteris voyait leur nombre emplire la plaine. Tanit soit remercié, ils n'avaient ni tireurs ni unités lourdes, mais leur nombre pourrait largement suffire pour leur donner la victoire.

Rosteris pria une bonne partie de la journée tout en se répendant en offrandes aux Dieux.


HRP : dispo ce soir après le repas, sinon demain matin ou fin d'aprem.
J'aimerais bien la jouer vite, j'ai pas envie de ralentir tes armées .