Fuyons, fuyons ! Les espagnols arrivent, les glorieux vainqueurs de la Reine, les invincibles maîtres de toute l'Ibérie ! Devant leur nombre et leurs forces sans limites, il n'est aucun espoir !
Bien fols avons-nous été, de vouloir nous opposer à ce peuple supérieur !
Maudite soit la Reine, elle aurait mieux fait de laisser le pouvoir au noble et miséricordieux Charles IV !
Voilà ce que clamaient en cœur les 25 000 habitants de Porto.
La troisième armée espagnole campait désormais dans les murs de la cité, et les renforts en provenance d'Espagne, menés par Manuel Godoy en personne, allaient les rejoindre dans quelques jours, et toute la troupe prendrait alors la route du Sud, et de Lisbonne.