Palais impérial de Schönbrunn Saint-Empire Romain Germanique

Alexandrei Korsakov présenta une nouvelle missive officielle impériale à son éminence.

Palais impérial de Schönbrunn Saint-Empire Romain Germanique - Page 2 Traite

Spoiler:

Citation :: Constatant que dans les faits, le Saint Empire Romain et le II Reich ont cessé toute hostilité, et en l'absence de toute proclamation officielle, la Russie estime en tout bien tout honneur ne plus être lié moralement à tout accord ou contrat passé avec le Saint Empire.

Par voie de conséquence, la Russie reprend sa campagne de libération. Les villes encore sous administration du Saint Empire et dont les populations orthodoxes souffrent d'être séparées de la Mère Patrie; à savoir Pinsk, Lviv, et Czernowitz seront rattachées dans la joie et la liesse à l'Empire.

Un émissaire ottoman se présenta au palais impérial et, sans saluer, commença à lire un texte:

Citation :: Nous, sultan Selim III de la Grande Porte, annonçons par la présente que, ne pouvant tolérer plus longtemps les pillages des bandits à la solde du Saint Empire Romain, décidons d'y mettre fin. Que le-dit soi-disant Empire comprenne que des excuses sont inutiles, tout comme des supplications, et qu'il aurait dû y songer avant de tenter de s'en prendre au fier Empire Ottoman. Nous acceptons de laisser le-dit soi-disant Empire en paix, à condition qu'il se retire des villes ottomanes de Turda, Buda, Pecs, Zagreb, Zadar et Raguse. Si le-dit soi-disant Empire résiste, il cessera d'exister.

Le messager jeta son parchemin au pied de l'Empereur et, avec un superbe mépris, partit en levant la tête et en écrasant de son regard de janissaire toute personne esquissant le moindre geste pour le retenir. Regard assisté dans sa tâche par l'énorme et impressionnant cimeterre qui pendait nu à sa hanche, et aussi par l'éclat que lançait à chacun de ses pas la perfide lame du yatagan qu'il portait de l'autre côté. En sortant, il arracha à un garde autrichien médusé et dépassé par les événements ses deux magnifiques pistolets et son fusil à double canon sculptés et incrustés de petites pierres brillantes.

HRP : Ca fait deux tours que je l'attend celui là Palais impérial de Schönbrunn Saint-Empire Romain Germanique - Page 2 960633

. J'imagine que ça vaut pour la russie aussi ?

HRP: La Russie est juste au-dessus.

C'est un Jean-Baptiste Nompère de Champagny complètement affolé qui demanda à être reçu de toute urgence.
Une fois introduit, il donna la lettre suivante :

Spoiler:

Février 1804

Jean-Baptiste Nompère de Champagny n'en menait pas large lorsqu'il tendit au secrétaire de garde en poste ce jour-là au palais impérial de Schönbrunn la document portant le sceau officiel du Gouvernement Français :

Spoiler:

Veuillez répondre à vos supérieure que l'Autriche ne traitera d'aucune autre demande avec un gouvernement ennemis qu'une cessation des hostilités. Le reste est bon pour la paix, mais inutile en temps de guerre.

C'était bien ce que craignait Jean-Baptiste Nompère de Champagny... Paris avait eu là une idée folle, et il lui semblait que son objection, rajoutée au refus évident du Saint Empire, allait lui causer quelques soucis d'ordres... "matériels" dirons-nous...
Aussi après quelques secondes d'hésitation se permit-il de poser une question vitale pour lui au secrétaire qui lui avait répondu :

- Le Saint Empire accorderait-il l'asile politique à un Diplomate Français partisan du Gouvernement Royal de Sauvegarde ?
(Gloups...)

Les ennemis de nos ennemis sont nos amis, tous les français désireux de retrouver la paix et la bonne amitié entre la France et l'Autriche seront les bienvenus à Vienne.

Un représentant prussien se fit recevoir au Palais impérial. Lorsqu'il fut introduit, il annonça :
Mes respects, Empereur. Des rapports indiquent qu’une armée du Saint Empire a franchi les frontières du Reich et ont déclenché une bataille sur nos propres terres. Ceci est innacceptable, les serviteurs du Reich n’ont pas à souffrir des guerres entre voisins, nous vous demandons donc d’évacuer au plus vite nos frontières.

Le représentant Autrichien répondit en aparté au représentant Prussien.

Le nouveau traité fût affiché dans tous les lieux officiels des deux parties : la guerre était finie !

Citation :: Traité
de Paix entre le Saint-Empire Romain et la Russie,

Conclu
à Lviv le 26 avril 1805.

S.M. l’Empereur du Saint-Empire Romain et d'Autriche, roi Hongrie et de Bohême, et le Tsar Constantin, au nom du peuple russe, ont résolu de procéder à la conclusion d’un traité durable de paix et d’amitié afin de faire cesser l'absurdité des combats qui les opposaient.

En conséquence de quoi, les parties contractantes ont nommées pour leurs plénipotentiaires, savoir :

S.M. I. et R., le sieur Louis, comte du Saint-Empire Romain, de Cobentzel, chevalier de la Toison d’Or, grand-croix de l'ordre royal de Saint-Étienne et de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,
chambellan, conseiller intime actuel de S. M. I. et R., son ministre des conférences, et vice-chancelier de cour et d’état.

Et

le Tsar de toutes les Russies, Nicolaï Molotov, premier
Conseiller du Tsar Constantin ;

Lesquels, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs, ont arrêté les
articles suivants :

Art. Ier : La Russie est reconnue comme un état pleinement et entièrement souverain, ne relevant sous aucune forme que ce soit de l'administration du Saint-Empire.

Art.2 Les dites parties contractantes s'engagent à respecter la paix de dieu et la liberté du commerce pendant une durée minimale de trois années.

Art.3. La frontière est établie suivant le cours du Prut et du Caucase.

Les villes fixant la frontières sont les suivantes :

1° Villes frontalières du Saint-Empire : Lviv, Kosice, Turda, Mangalia, Kastramoni, Sinope, Trezibonde, Georgia et Harmozica.

2° Villes frontalières de Russie : Kiev, Czernowitz, Cherson, Suecaevo, Kaffa, Bkhchisaray, Stravopol et Alania.

Art.4. L'empire Russe et le Saint-Empire tous deux désireux de maintenir la paix dans une région longtemps dévastée par la guerre ; S'engagent à intervenir militairement et sans délais pour soutenir l'autre partie contractante si celle-ci venait à l'avenir à être attaquée par une puissance tierce. Cette intervention durera jusqu'à ce qu'un règlement commun du conflit soit trouvé.

Art.5. Tous les prisonniers de guerre faits de part et d’autre, ainsi que les otages enlevés ou donnés pendant la guerre, qui n’auront pas encore été restitués, le seront dans quarante jours, à dater de celui de la signature du présent traité.

Art.6. Les parties s'engage sur leur honneur et en leur âme à respecter toutes les clauses du dit traité. Toute infraction sera soumise à la justice de Dieu et punie par la damnation mémoriel à perpétuité. Les contrevenants se verrons pour paiement de leur forfaiture soumis à une excommunication immédiate et conjointe du Pape Pie VII et du Pope de Constantinople.

Art. 7. Le présent traité sera ratifié par S. M. l’empereur et roi du Saint Empire et par le Tsar de toutes les Russies , dans un délai de trente jours, ou plus tôt si faire se peut.

Fait et signé à Lviv sous le regard de Dieu, le 26 avril 1805.

Signé
Louis, comte de Cobentzel ;

Nicolaï
Molotov ;

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